Quelles sont les clefs pour conserver la motivation de mes collaborateurs en 2023 ?

Depuis la crise sanitaire, l’engagement au travail est en hausse, selon l’enquête HappyIndex®AtWork. En effet, un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, notamment dû à une flexibilité nouvelle, a contribué à accroître le bien-être des salariés, et, de fait, leur motivation. 

Mais en 2023, alors que la pandémie a complètement transformé le monde du travail, quelles sont les clefs pour conserver la motivation de ses équipes ?

Les bénéfices de la motivation des salariés

Avant de s’interroger sur le comment, il convient de rappeler les enjeux à garder ses collaborateurs motivés :

Hausse de la productivité

Pour commencer, un employé motivé sera plus efficace et productif dans son travail. Il sera plus concentré, plus investi, plus ponctuel et plus susceptible de se dépasser pour l’entreprise.

Faible turnover 

Le turnover (taux de rotation du personnel) est un excellent indicateur du niveau d’implication des salariés mais aussi de la qualité du management. Une entreprise à tout intérêt à garder ses salariés motivés et fidèles : en effet, un salarié avec de l’ancienneté sera plus compétent et connaîtra mieux les spécificités de l’entreprise. Sans oublier que le recrutement et la formation de nouveaux collaborateurs ont un coût important. Il est donc préférable de garder ses talents en faisant le nécessaire pour contribuer à leur motivation.

Qualité de service

Les employés épanouis et motivés auront une tendance certaine à fournir un service client de qualité et à avoir de meilleures relations avec la clientèle, ce qui rendra l’entreprise plus compétitive.

Meilleures interactions

Il arrive parfois que la direction impose des changements à ses employés : déménagement, changement de logiciel, nouveaux objectifs… En étant attentifs à la motivation, les employeurs diminuent le risque de contestation et de conflit dans ces situations.

Innovation

La motivation de vos équipes est également synonyme d’innovation : vos collaborateurs auront plus tendance à être force de proposition et à prendre des initiatives, ce qui aura un impact positif sur la compétitivité de l’entreprise. 

Engagement

Enfin, l’engagement des employés s’en trouvera renforcé. Plus investis dans leur travail et dans la réussite globale de l’entreprise, les collaborateurs motivés seront plus enclins à partager la mission et les valeurs de l’entreprise. Quand on sait que les meilleurs ambassadeurs d’une marque sont ses employés, il apparaît évident que la motivation doit être au cœur des préoccupations du manager.

Les clefs de la motivation des collaborateurs

La communication

Mettre en place une communication saine et un climat de confiance, en passant notamment par la ritualisation du feedback, est la pierre d’angle de la motivation.

C’est une bonne pratique à débuter dès l’intégration d’un nouveau collaborateur. Une bonne communication en interne permet aux employés de se lier entre eux, mais aussi de se sentir libres d’échanger avec leur hiérarchie.

Ces échanges informels permettent au manager de mieux connaître son équipe, et par conséquent d’anticiper une éventuelle baisse de motivation.

Objectifs et attentes clairs

Lorsque les employés comprennent ce qui est attendu d’eux et ont conscience de l’impact de leur travail sur la performance globale de l’entreprise, leur motivation est accrue. Pour que les objectifs soient clairs et atteignables, l’idéal est de les définir ensemble. En effet, vos équipes ont peut-être conscience de problématiques que vous ignorez et qui pourraient impacter la réussite d’un projet. Encore une fois, l’échange est à privilégier.

Valorisez vos équipes

Lorsqu’un manager sait reconnaître et récompenser le travail et les accomplissements de son équipe, que ce soit par le biais de primes, promotions ou encore de félicitations, ses collaborateurs se sentent valorisés et appréciés.

De plus, aujourd’hui, de nombreuses personnes sont en quête de sens au travail ; en leur rappelant l’impact de leur travail sur la réussite de l’entreprise et le partage des valeurs, on leur permet de s’épanouir davantage dans leur vie professionnelle.

Favoriser la collaboration

En entreprise, le partage des idées et des connaissances entraîne une progression plus rapide des employés. Cependant, si rien n’est fait pour favoriser la collaboration et la cohésion d’équipe, alors chacun aura tendance à s’occuper de ses propres tâches.

Aujourd’hui, il existe de nombreux moyens de renforcer l’esprit d’équipe : organiser des événements de team building, fêter les victoires, proposer aux équipes de consacrer un temps au bénévolat ensemble…

Ces activités, en plus d’être positives pour la cohésion d’équipe, ont un impact sur la qualité de vie au travail.

Mettre l’accent sur le bien-être au travail 

Comme nous l’avons vu dans notre article sur les tendances du management en 2023, mettre l’accent sur la qualité de vie au travail est indispensable pour bien manager.

Pour cela, en plus de proposer un salaire juste et compétitif, il est important de fournir un environnement de travail chaleureux, des outils de travail performants et adaptés, mais surtout d’offrir des opportunités de croissance et développement personnel à chacun. En favorisant l’équilibre vie privée/vie professionnelle et la formation continue, vous garderez vos équipes motivées !

Comment réussir un entretien de recadrage ?

Le statut de manager donne parfois lieu à des missions peu agréables ; mener un entretien de recadrage fait sûrement partie des plus délicates !

Qu’est ce qu’un entretien de recadrage ?

Un entretien de recadrage, c’est un outil managérial qui consiste en une rencontre entre un employé et son manager, lorsqu’une faute ou un écart a été commis. L’utilisation du mot recadrage implique que le concerné a déjà été mis au courant des règles, et qu’un rappel est nécessaire. Idéalement, un premier rappel à l’ordre informel a déjà eu lieu avant l’entretien de recadrage. 

Erreur ou faute ?

En cas d’incident avec un employé, la première tâche du manager sera d’établir s’il s’agit d’une erreur ou d’une faute.

L’erreur, bien que problématique pour l’équipe et ses résultats, est involontaire. Le manager devra donc la signaler, mais aussi la comprendre voire la valoriser en l’incluant au processus d’apprentissage.

La faute, quant à elle, est volontaire : il s’agit d’une transgression consciente et délibérée du règlement établi. Si le caractère intentionnel est avéré, le manager doit agir à travers un recadrage ou une sanction.

Les objectifs de l’entretien de recadrage

Comme évoqué précédemment, bon nombre de managers tendent à l’éviter, pour ne pas se trouver dans une situation conflictuelle. Pourtant, pour bien manager son équipe, c’est parfois indispensable.

L’entretien de recadrage vous permettra :

D’identifier la source du problème

Parfois, lorsque vous êtes confronté à un comportement inhabituel chez un employé, il existe une cause facilement identifiable. Il peut être en difficulté dans son travail (charge de travail, objectifs trop ambitieux…), dans ses relations avec ses collègues, ou encore avoir un problème personnel qui impacte sa productivité au travail.

En tant que manager, il est important de comprendre l’origine du problème pour pouvoir le résoudre.

De clarifier les attentes

Vous pourrez profiter de cet entretien pour rappeler de manière plus formelle les règles et vos attentes. Redonner un cadre et s’assurer qu’il est connu de tous est primordial.

De trouver une solution

Enfin, il est évident que le but de cet entretien est avant tout de trouver une solution positive. En échangeant avec le collaborateur, vous devriez parvenir à trouver ensemble une solution pour que la situation ne se reproduise pas.

Il faudra vous assurer de rester positif afin de ne pas nuire à la relation entre l’employé et vous. L’objectif principal ici est une prise de conscience de la faute et un retour à la normale, conformément au règlement établi.

Les bonnes pratiques

Pour s’assurer de mener cet entretien de recadrage avec succès, quelques pratiques sont à retenir :

Ne pas hésiter à recadrer

Le premier conseil que nous pouvons vous donner est de ne pas hésiter à recadrer lorsque cela est nécessaire. En effet, repousser l’échéance par crainte du conflit pourrait empirer la situation. C’est à vous d’évaluer si la situation impose un échange immédiat ou non.

Préparer l’entretien

Comme pour le feedback, sans pour autant avoir un caractère formel, ce type d’entretien doit être préparé. Dans un premier temps, il vous faudra identifier et qualifier la faute, pour apporter des éléments concrets. Il faudra aussi convoquer rapidement le collaborateur, tout en vous laissant un laps de temps pour échanger à froid ; la colère n’a pas sa place ici.

Enfin, pour que l’entretien se déroule de dans bonnes conditions, il est important d’y accorder un moment d’attention complète, dans un lieu où vous ne serez pas dérangés.

Rester factuel

Pour que l’échange soit clair, il vous faudra vous appuyer sur des faits, d’où l’importance de préparer votre échange en amont.

Assurez-vous d’avoir des preuves, ne vous basez pas sur des on-dit. Ne jugez pas la personne, c’est un comportement précis qui est en cause.

Soyez clair sur ce que vous avez à lui reprocher et les conséquences de ces actions pour l’entreprise, sans porter d’accusation.

Ecouter le collaborateur

Une fois les faits exposés, il vous faudra être à l’écoute de votre interlocuteur. Le but d’un entretien de recadrage est encore une fois d’instaurer un échange sur un comportement problématique. Laissez-le vous exposer sa perception des choses, sans pour autant le laisser se dédouaner, il est important qu’il reconnaisse sa responsabilité.

Cependant, son point de vue est à prendre en compte, car certains éléments pourraient vous aider à comprendre les choses.

Penser la solution ensemble

Une fois les deux points de vue exposés, vous devriez réussir à trouver une solution ensemble. Faites part de vos besoins et renseignez vous sur les siens. Mettez-vous d’accord sur les actions à mettre en place pour avancer dans la bonne direction, le but étant de terminer sur une note positive.

Au moment de conclure, rappelez-lui que vous êtes disponible s’il venait à rencontrer des difficultés.

Comment donner un feedback pertinent en tant que manager ?

Qu’est-ce qu’un feedback ?

Commençons par donner une définition précise du feedback. Condensé des termes anglais pour « nourrir » et « arrière », ce terme désigne un retour d’information fait à l’autre dans l’unique but de le faire progresser.

Un feedback doit donc avoir un objectif positif : un reproche ou un jugement ne sont pas du feedback. De plus, apporter un retour basé sur des éléments concrets et observables aura bien plus de chances d’être efficace et constructif qu’un jugement de l’individu qui, lui, pourrait avoir un effet négatif sur sa motivation et sa productivité.

Les différentes formes de feedback

Feedback positif

Le feedback positif est le plus facile à délivrer; cependant, il reste négligé. En effet, les managers ont peur de trop complimenter leurs équipes et que ces dernières se reposent sur leurs lauriers. Pourtant, il est largement admis qu’un retour positif a un impact non négligeable sur la motivation.

En renforçant la confiance en soi et l’estime d’un individu, on crée un cercle vertueux qui impacte l’ensemble de l’équipe.

Feedback correctif/de développement

Le feedback correctif est la méthode principalement utilisée par les managers, qui peinent à utiliser le feedback positif (par gêne, pudeur, selon la technique de management). Il consiste à faire un retour positif sur un comportement négatif. Il s’agit donc d’une critique constructive, visant à apporter une modification d’un comportement ou d’une méthode de travail, dans un contexte précis.

Mieux perçu qu’un feedback négatif, il accompagne le collaborateur dans l’optique de le faire grandir et aller plus loin dans son rôle.

Feedback négatif/de recadrage

Pour terminer, il convient d’aborder le feedback négatif, qui a pour but de recadrer un comportement inadapté du collaborateur.

Bien qu’il soit répertorié comme une forme de feedback, il est préférable de ne pas l’utiliser. Déjà parce qu’il aura une forte tendance à démotiver le concerné, ensuite parce qu’il est extrêmement rare qu’un employé ne fasse rien de positif : même en cas d’échec d’un projet, il devrait y avoir des comportements à valoriser.

Si toutefois vous avez l’impression qu’il est inévitable, ayez cette conversation à froid, préparez vos arguments et soyez à l’écoute de votre interlocuteur.

Les raisons de le mettre en place

Donner du feedback s’effectue dans une démarche de communication globale, permettant d’ouvrir un dialogue sur les bons et/ou mauvais comportements, afin d’accroître la performance ou de corriger ce qui doit l’être.

La mise en place d’une communication saine et encadrée a de nombreux avantages :

  •       Mettre en place un climat de confiance avec son équipe
  •       Faire en sorte que chacun comprenne ce qui est attendu de lui
  •       Valoriser le travail et l’implication des membres de l’équipe
  •       Savoir reconnaître les compétences de chacun, et apprendre à mieux les exploiter
  •       Pouvoir recadrer, si nécessaire, un collaborateur. Lui permettre de progresser, d’améliorer ses méthodes de travail
  •       Mieux identifier et corriger les erreurs
  •       Éviter ou désamorcer les difficultés et les conflits

Pour une communication réussie, il existe une multitude de comportements à adopter.

Bonnes pratiques

Mettre en place un climat de confiance

Si la communication est saine au sein de l’équipe, le feedback, même s’il n’est pas positif, sera mieux reçu. De plus, si les collaborateurs sont régulièrement valorisés, ils seront plus susceptibles d’accepter une critique constructive.

Feedback à froid

Il est important de ne pas faire de retour à chaud, surtout négatif. Il faut donc prendre du recul et se détacher de ses émotions, pour rester le plus neutre possible.

Préparer en amont

Un des moyens de prendre du recul est de préparer l’entretien en amont. Cela permettra d’avoir une évaluation plus globale, une meilleure réflexion et surtout d’avoir une vision constructive, que les émotions négatives entachent.

Rester factuel

Un retour constructif doit se baser sur des éléments observables et/ou mesurables. Il ne doit pas porter sur la personnalité ou le fonctionnement de l’employé.

Mettre les formes

Le feedback, bien qu’informel, doit être préparé convenablement. Il faudra donc choisir un lieu approprié (pas au bureau au milieu de l’espace de travail) et un moment qui conviendra aux interlocuteurs.

Ritualiser le feedback

L’idéal est de ritualiser le feedback : si l’équipe est habituée à avoir des échanges réguliers, elle sera moins sur la défensive en cas de feedback correctif ou négatif (qui demeure à éviter !).

De plus, cette régularité des échanges permet un meilleur suivi de la progression de chacun.

Faire preuve de bienveillance

Pour bien communiquer, il faut être bienveillant, prendre en compte les sentiments et besoins de l’autre, être empathique et pratiquer l’écoute active. Le respect et la compréhension doivent être au cœur de l’échange.

Donner, mais aussi recevoir

Enfin, en tant que manager, il est important de savoir recevoir les remarques de son équipe. Toutes les parties prenantes doivent pouvoir s’exprimer librement

Solliciter du feedback auprès de vos collaborateurs contribuera à renforcer leur engagement et à les valoriser. De plus, prendre en compte leurs idées et suggestions pourrait contribuer à améliorer votre management !

Quelles sont les tendances du management pour 2023 ?

Où en sommes-nous ?

Le management avant la Covid-19 était déjà en transformation, mais la pandémie a contraint les entreprises à revoir drastiquement leur organisation. Le télétravail, qui n’était jusqu’alors en place qu’au bon vouloir de l’entreprise et sous certaines conditions, s’est retrouvé imposé pour tous et est maintenant une nouvelle norme, à laquelle les employés ne comptent pas renoncer.

De plus, l’arrivée sur le marché du travail d’une nouvelle génération en quête de sens oblige les entreprises à revoir leurs pratiques pour séduire et garder les candidats. 

Face à ce constat, il convient de s’interroger sur les bonnes pratiques du management pour 2023. 

Le travail hybride, la solution ?

On l’aura compris, le télétravail est un acquis auquel les employés sont maintenant habitués. Pour autant, on a aussi rencontré ses limites lorsqu’il a été imposé à tous durant la pandémie : manque de lien social, disparition de la cohésion d’équipe, augmentation des risques psychosociaux… Ce qui convient à un salarié n’est pas l’idéal d’un autre.

C’est pourquoi le travail hybride a le vent en poupe. Il permet d’arriver à un équilibre entre la volonté de certains de travailler de la maison et le besoin de garder une cohésion d’équipe qui a tendance à s’étioler lorsque chacun reste chez soi. Les entreprises doivent donc trouver le moyen de mettre en place un travail hybride qui demeure collaboratif et efficace. Elles doivent donc vraiment accompagner leurs managers dans la mise en place de ce nouveau type de management, relativement complexe. 

Vers la semaine de 4 jours ?

L’année 2023 sera également marquée par le débat de plus en plus important de la pertinence de la semaine de 4 jours.

Les avantages de cette organisation du temps de travails sont certains : Équilibrer la vie professionnelle et la vie privée, doper la productivité des salariés, réduire le taux d’absentéisme…

Mais les défis pour les managers seront nombreux : accompagner de façon pertinente leurs collaborateurs qui seront amenés à effectuer des journées plus longues, à travailler plus en moins de temps…en un mot comme en cents, il faudra réorganiser le temps de travail des salariés…et être agile…

Plus d’agilité et de flexibilité ?

La méthode Agile, à l’origine créée dans le cadre du développement logiciel, s’est ensuite étendue à bien d’autres domaines, y compris celui du management. Elle impose des comportements et des méthodes de travail pensés pour s’adapter aux changements et aux imprévus.

Les entreprises agiles sauront s’adapter aux changements sociaux, culturels et économiques et prendre une nouvelle direction de manière bien plus fluide, si cela s’avère nécessaire.

Un management agile se doit d’être flexible et adaptable, pas seulement concernant le télétravail et les horaires, mais pour l’ensemble de l’organisation. En adoptant ce reflexe, la capacité d’adaptation des équipes et de l’employeur sera accrue, le risque d’être submergé par des imprévus sera amoindri et les conditions de travail se trouveront améliorées. 

Mettre l’accent sur la QVTC

En 2022 déjà, le sujet de la qualité de vie et des conditions de travail (QVTC) était au cœur des préoccupations. A juste titre, puisque selon un sondage réalisé par OpinionWay, 91% des interrogés affirmaient que le bien-être au travail avait une incidence sur leur bonheur personnel. La qualité de vie au travail a également un impact direct sur la motivation, la productivité et même les absences. 

Quand on aborde la QVCT, il n’est pas seulement question de partage et de convivialité. Selon l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT), il s’agit des « actions qui permettent de concilier à la fois l’amélioration des conditions de travail et la performance globale ».

Cela passe par des mesures concernant la santé physique et morale de l’employé, afin de limiter les risques psychosociaux. Parmi ces actions d’amélioration de la QVTC, on retrouve notamment : le télétravail, des horaires adaptables, des espaces de repos adaptés, des ateliers à destination des employés, une restauration de qualité à tarif abordable… Mais aussi la formation, la possibilité d’évoluer en interne, le maintien de l’emploi ou encore la qualité du management.

Manager avec bienveillance

Le management bienveillant est lié de manière intrinsèque à la QVTC. En mettant l’accent sur l’humain, les managers tendent à renforcer l’engagement des employés, par le développement de la cohésion d’équipe et d’un climat de confiance. 

En se détachant du management pyramidal et en se mettant à la place des salariés, le manager prend la mesure de la quantité de travail et de la pénibilité de certains objectifs. De cette manière, il est capable d’écouter ses équipes et de les valoriser davantage, ce qui a une influence directe sur leur productivité et leur bien-être.

Si le manager a une meilleure connaissance de son équipe, du travail effectué et qu’il est à l’écoute des problématiques rencontrées, il pourra plus facilement mettre en œuvre les mesures nécessaires pour pallier les difficultés.

Mettre en avant les valeurs de l’entreprise

Enfin, comme nous l’avons abordé précédemment, les employés sont en quête de sens dans leur travail. Dans le processus de recrutement, c’est d’ailleurs le second critère de décision pour les candidats, après l’intérêt pour les missions proposées et loin devant le niveau de rémunération proposé

Les critères de sélection des employés sont donc en évolution, et les valeurs de l’entreprise dans laquelle ils travaillent gagnent en importance. Une entreprise responsable ou éthique, qui véhicule des actions et un message important, sera une source de fierté pour ses salariés, qui, il ne faut pas l’oublier, demeurent ses meilleurs ambassadeurs.

Construire et développer son leadership

Le leadership est une compétence essentielle pour tout manager et chef d’équipe. Ces derniers doivent également être capables d’aider les employés, individuellement et collectivement, à atteindre les objectifs fixés.

Pourquoi développer des compétences en leadership ?

Le leadership est une compétence de gestion essentielle pour obtenir le soutien, l’adhésion et l’implication de l’équipe que vous gérez. Un bon manager doit être capable de se comporter correctement devant ses collaborateurs afin que ses décisions soient facilement acceptées et suivies. Le développement du leadership rend les managers plus efficaces, plus dignes de confiance et plus légitimes aux yeux de leurs collaborateurs.

leadership et management
Source : Leadership versus Management

Développer son leadership

Soyez positif et trouvez l’inspiration

La première étape du leadership est d’être positif. Tout commence par vous. Votre façon de voir et de penser les choses est automatiquement communiquée à vos collègues. Deuxièmement, vous devez éviter les personnes qui apportent des pensées négatives au groupe et démotivent les membres.

Une bonne motivation peut améliorer les performances de votre équipe ! Motivez donc votre personnel au maximum. N’hésitez pas à organiser un événement pour chaque succès, à récompenser ceux et celles qui le méritent, à partager un feedback constructif et positif, à apprécier les autres, etc.

De plus, inspirez-vous des grands leaders. Vous serez enthousiaste à l’idée d’apprendre des techniques pour atteindre leur niveau. Bien entendu, vous devez aussi être patient.

Montrez vos compétences

Si vous voulez que votre équipe réussisse, vous devez être le meilleur. Partez du principe que vos compétences peuvent progresser sans cesse. Vous devriez vous améliorer progressivement au fil du temps. Pour ce faire, n’hésitez pas à suivre une formation en leadership pour approfondir vos connaissances et votre savoir-faire et développer vos compétences de leader dans votre entreprise.

En outre, vous serez confronté à de nombreuses décisions dont le résultat ne sera pas toujours positif. Par exemple, si vous n’avez pas pris le temps de relire la présentation d’un membre de votre équipe et que celle-ci comporte des erreurs, vous aurez une part de responsabilité à assumer. Prendre sur soi sans rejeter sans cesse la faute sur les membres de votre équipe est un pas important vers le leadership.

Fixez des objectifs clairs

Le charisme n’a aucun intérêt en entreprise si les objectifs fixés ne sont pas clairs. C’est pourquoi il est important d’avoir une vision nette et des principes de base pour assurer un leadership solide. Cela rendra vos actions quotidiennes plus pertinentes. Votre rôle de manager doit mêler organisation et inspiration pour vos collaborateurs et collaboratrices.

De même pour les dirigeants d’entreprises : que ce soit à moyen ou à long terme, ils doivent analyser les tendances des marchés et les développements dans les mois et les années à venir. Ils sont responsables des décisions et d’une politique pour convertir ces analyses en actions concrètes que tous les employés peuvent comprendre.

Déléguez et discutez

Vous avez des difficultés à déléguer, à confier des projets ? Les leaders doivent être capables de faire confiance à leurs collaborateurs et collaboratrices. Pourquoi ? Parce-que le management est un métier à part entière, et une équipe est constituée de personnes ayant des expertises variées.

Prenez le temps de demander à votre équipe ce qui les motive et les démotive. Partagez des informations utiles, échangez des idées, demandez des avis… En parallèle, organisez des événements qui permettent d’améliorer la cohésion au sein de l’équipe : team building, événements professionnels, excursions, etc.

Améliorer son leadership en tant que manager

Vous voulez améliorer votre style de gestion ? Voici les leviers sur lesquels vous concentrer pour améliorer votre leadership :

  • La motivation personnelle : le leadership vous aidera à comprendre les différents leviers efficaces pour motiver votre équipe en tant que groupe et individuellement. Cette approche peut contribuer à maintenir la motivation et l’investissement des employés et à établir des relations saines.
  • La communication : la capacité à communiquer avec votre équipe est l’une des compétences de gestion essentielles d’un bon leader. Il est important de pouvoir échanger des idées, trouver des solutions, écouter et donner des conseils de manière amicale et sans tension.
  • La confiance : tant envers vous-même qu’envers autrui. Il est important de pouvoir s’affirmer, mais aussi de donner et de déléguer des responsabilités à ses collègues. La formation au leadership vous aidera à développer toutes ces notions.
  • L’intelligence émotionnelle : écouter vos collègues, comprendre leurs besoins, leurs motivations et agir en conséquence est important pour les relations hiérarchiques, au sein des équipes ainsi que pour la cohésion du groupe. Le développement de cet axe peut avoir des effets variés sur l’atmosphère du lieu de travail.

Enfin, il est important d’être conscient de vos responsabilités et de les assumer. Les managers doivent adopter la bonne position et se faire respecter par leurs collègues. Pour y parvenir, ils doivent faire preuve de leadership de manière à ce qu’on leur fasse confiance et qu’on les écoute.

Si vous souhaiter vous former ou former vos managers au concept de leadership, contactez-nous dès aujourd’hui pour une formation sur mesure, en présentiel, à distance et en blended !

Management : gestion des conflits

Il n’existe pas d’entreprise sans conflits. Et si vous entendiez le contraire, lors d’un entretien d’embauche par exemple, vous saurez que cela manque de sincérité. Les managers ont pour responsabilité de gérer les conflits entre les employés, notamment au sein de leurs équipes. Non traités et ignorés, ceux-ci peuvent avoir un impact négatif sur la qualité de travail et sur l’engagement des salariés.

Conflits sur le lieu de travail

Un conflit en milieu professionnel peut être défini comme toute situation impliquant une hostilité ou une confrontation délibérée dans le contexte du travail en entreprise. Ces situations affectent les fonctions, les activités et l’organisation de l’entreprise concernée, car les deux parties en conflit sont souvent interdépendantes. En d’autres termes, les conflits dans le contexte du travail relèvent généralement d’une série de situations négatives liées à différentes tâches et/ou à l’environnement de travail.

Cependant, il est difficile de classer une situation dans la catégorie “conflits d’équipe”. Pour que les managers puissent apporter des solutions efficaces au sein de leurs équipes, ils doivent d’abord identifier les situations qui ont conduit au dit conflit. Par la suite, ces situations leur permettront également de prévenir d’éventuels conflits. Il convient de noter que les situations conflictuelles dans les entreprises ne sont pas seulement le résultat de tensions et de confrontations entre ou parmi les employés. Les conflits dans les entreprises peuvent également résulter d’une mauvaise communication ou de malentendus entre employés et employeurs.

Instaurer un système de gestion des conflits

Afin de désamorcer un conflit professionnel, un manager se doit d’agir comme intermédiaire. Les managers sont donc tenus de créer un environnement propice à la communication, neutre, afin que chaque parti puisse participer à la discussion et mieux faire part de ses besoins et de ses craintes.

Certaines situations peuvent être gérée grâce à une médiation au cours de laquelle un chef d’équipe restera impartial. Son point de vue objectif permettra aux salariés “en crise” de s’exprimer. Il est primordial que les deux parties reconnaissent, d’une façon ou d’une autre, leur responsabilité et/ou implication lors d’un conflit. Grâce à une médiation, on peut commencer à créer un dialogue et espérer un début de résolution constructive.

Malgré leur objectivité, on notera que les managers doivent faire preuve d’empathie. Il faut qu’ils se sentent capables de jauger les sentiments de chaque employé. Tous les facteurs doivent être pris en compte afin de mieux comprendre le comportement des deux parties. L’objectif : mettre en confiance les employés tout au long du processus.

À la fin du processus de médiation, il est important de reconstruire les relations entre les employés et les coopérateurs par le biais de la communication. Il est du devoir du manager de créer un environnement propice au dialogue entre les parties. Cependant, il s’agit d’une session plutôt délicate qui peut facilement déborder si elle n’est pas correctement encadrée. Les managers doivent donc bien gérer les séances afin de ne pas exacerber la situation. L’objectif de cette phase est de créer une nouvelle base de coopération, voire de confiance, entre les employés en conflit.

matrice de gestion des conflits au travail
Source : Les 5 styles de gestion des conflits expliqués simplement

En prévision de conflits ultérieurs, les responsables d’équipe devraient toujours utiliser ces événements et en tirer des enseignements.

Rôles du manager

Écoute et aide

Il existe deux façons d’aider les membres de l’équipe à gérer les conflits :

  • Tout d’abord, vous pouvez leur enseigner une certaine méthodologie et leur demander de la mettre en pratique. Pour certaines personnes, c’est le meilleur moyen de résoudre les conflits par elles-mêmes, sans l’intervention d’un superviseur. L’autogestion des problèmes est une chose positive, qui permet de responsabiliser et d’offrir autonomie et confiance à ses équipes.
  • Néanmoins, il est des situations où un responsable devra intervenir dans un conflit. Dans ce cas, il est important de jouer le rôle de médiateur. Les réunions en tête-à-tête impliquant les employés en conflit sont à proscrire. Les confrontations destructrices doivent être activement éliminées et résolues avant qu’elles ne deviennent incontrôlables. Ainsi, chacun peut se concentrer sur son travail, plutôt que de se laisser entraîner dans des querelles de clocher.

Quoiqu’il arrive, il ne faut jamais avoir une conduite d’évitement. Se boucher les oreilles et ignorer un conflit risquerait que celui-ci s’envenime, voire se propage au sein d’une équipe. D’autres collègues pourraient prendre partie pour leur collaborateurs et cela ne ferait qu’alimenter les disputes et les comportements toxiques. Il faut rester maître de la situation et gérer le conflit dès que celui-ci est repéré.

Exemplarité

Le rôle du manager est aussi de donner le bon exemple pour son équipe. Un lien important existe entre la façon dont les managers collaborent avec d’autres managers, et la qualité de la collaboration au sein de leur propre équipe. Les employés apprennent souvent davantage de leurs managers via ce qu’on leur en rapporte. Il est toujours précieux de partager des leçons par ses actions propres qu’en cherchant à transmettre des messages verbaux. Donner soi-même le bon exemple ne peut que conduire à de bons résultats.

En tant que manager, montrer un relationnel positif avec les autres responsables et la direction reste une mesure majeure, même en dehors de périodes conflictuelles.

Formation

En toute hypothèse, un manager aura besoin d’un accompagnement. Le management étant un métier à part entière, il faudra faire preuve de sang-froid, de rigueur, d’impartialité, mais aussi d’humanité le cas échéant. Être entouré de professionnels lors d’une formation pertinente ne peut qu’être bénéfique.

Vous êtes manager et vous souhaitez en apprendre davantage sur la gestion des conflits en entreprise ? Ou bien vous êtes membre du département RH et souhaitez que vos managers soient prêts pour ces éventualités ? Nos formations en management sur mesure sauront certainement répondre à vos besoins !

En quoi consiste le travail collaboratif en entreprise ?

Le travail collaboratif est de plus en plus populaire dans les entreprises et avec la numérisation, il est devenu plus facile pour les employés de combiner leur savoir-faire, leurs compétences et leur expérience pour atteindre des objectifs communs.  Découvrez dans cet article, en quoi consiste le travail collaboratif.

Qu’est-ce que le travail collaboratif ?

Le travail collaboratif permet de réunir les connaissances et les compétences des employés en organisant leurs actions et en les coordonnant pour atteindre un objectif précis.

Les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont essentielles pour alimenter ce mode de travail. Contrairement aux méthodes de travail fondées sur des relations hiérarchiques, le travail collaboratif permet de placer tous les membres d’un groupe au même niveau, sur un pied d’égalité.

Avantages et bénéfices du travail collaboratif

Gain de temps

L’un des principaux avantages de la collaboration est le gain de temps. Le temps est une ressource précieuse et incompressible. Ce gain de temps est obtenu en centralisant beaucoup d’informations sur des plateformes de collaboration. En plus de l’utilisation des outils de collaboration qui sont fournis avec.

Plus de flexibilité

Avec votre expérience, vous savez que ce que vous planifiez se passe rarement comme prévu. Parce que des événements imprévus et des modifications du planning se produisent inévitablement. C’est là que le travail collaboratif entre en jeu, car il apporte flexibilité et adaptabilité face à ces imprévus. En effet, il vous permet de vous adapter plus facilement au changement. Afin de ne pas compromettre ou retarder la réussite de vos projets.

Plus de performance

La mise en œuvre du travail collaboratif passe nécessairement par le déploiement d’outils de collaboration. Il s’agit, entre autres, de la vidéoconférence (Zoom, google meet), de la messagerie instantanée (Teams, Slack), des réseaux sociaux d’entreprise (Workplace), des outils de gestion de projet (Asana, Monday, Trello) et des espaces de travail numériques. Ces outils facilitent le partage et l’accès aux informations, aux documents ou au suivi des projets. Cela peut se faire à tout moment, que les équipes soient à distance ou au bureau. L’utilisation de ces outils contribue à une meilleure organisation et gestion des projets, ce qui se traduira par d’importants gains de temps.

Travail collaboratif à distance

Avec une généralisation du télétravail, ou des plannings hybrides, les équipes travaillant sur un même projet sont souvent éloignées les unes des autres. Il existe donc un besoin croissant d’outils de collaboration en ligne pour relever ces défi où les compétences ne sont plus systématiquement concentrées en un seul endroit.

Interagir dans un environnement structuré

Si l’email est la solution la plus répandue, il présente un certain nombre d’inconvénients en termes d’efficacité pour la collaboration à distance. Pour mener à bien un projet impliquant plusieurs collaborateurs, il est parfois nécessaire de pouvoir se communiquer de manière plus instantanée grâce à une messagerie en ligne comme Slack ou Teams. Les emails auront davantage valeur de comptes-rendus, de partage d’informations plus complexes ou nécessitant davantage de texte. Le partage de documents par mail n’étant pas toujours fiable (oubli de pièce jointe, lourdeur des fichiers à partager etc), on préfèrera des dossiers partagés comme sur Drive.

Collaborer en temps réel

Il est également difficile de suivre l’avancement exact des tâches confiées aux collaborateurs et employés par le biais de la communication par email, alors que des outils dédiés offrent la possibilité de résumer l’avancement des éléments du projet et de connaître les informations actualisées en temps réel. Cela rend la collaboration en ligne plus efficace et permet une meilleure mise à jour et distribution des tâches. On pourra se coordonner via des outils de gestion de projet comme Asana, Monday, Trello. L’attribution des rôles pourra également être paramétrée directement dans ces outils. Chaque membre du projet pourra suivre en temps réel son avancement, et être notifié si nécessaire.

Maintenir et développer la dynamique de groupe

La motivation et la participation des utilisateurs sont aussi essentielles pour mener un travail collaboratif de qualité. C’est pourquoi, en l’absence de réunions physiques pour insuffler la dynamique, il est important de fournir des outils faciles à utiliser afin de compenser ce manque. Il sera possible d’échanger en visio grâce à Google meet, Teams, Slack, Zoom et bien d’autres acteurs présents sur le marché aujourd’hui. Des messages réguliers et des informations ciblées font partie des éléments qui entretiennent ce dynamisme et créent une puissante synergie. La facilité d’utilisation des outils de collaboration en ligne permettra d’apprécier ce mode de fonctionnement. S’ils sont trop complexes, il existe un risque psychologique que les employés s’isolent et évitent de les utiliser, par crainte et/ou par honte. Prenez soin de fournir la documentation suffisante et former vos collaborateurs à chaque fois qu’un nouvel outil est introduit.

Adopter différentes des méthodes de travail

Ces différentes méthodes de travail nécessitent une certaine adaptation, la collaboration à distance étant relativement nouvelle. La meilleure façon de convaincre les futurs utilisateurs est de leur présenter les fonctionnalités exactes et simples qu’ils utiliseront. Une formation spécialisée vous aidera à maîtriser à la fois les outils et les méthodes pour piloter ce nouveau mode de collaboration en ligne plein d’avenir.

Espaces de travail collaboratifs

Attention à la confusion : les espaces de travail collaboratifs, ou espaces de coworking, sont des bureaux où des employés de différentes entreprises travaillent sous un même toit. Les entreprises qui partagent ces espaces de travail peuvent être de toute taille, qu’il s’agisse de start-ups en pleine croissance ou de sociétés internationales déjà bien établies. On y retrouve généralement un mélange d’espaces privés et partagés, ce qui permet aux employés de différentes structures d’avoir plus de flexibilité pendant les heures de travail.

Néanmoins, on appréciera la souplesse de certains espaces de coworking ou de “cafés” dédiés à ce mode de travail, notamment pour les salariés qui préfèrent travailler dans un cadre différent de leur habitation. On comprendra l’importance du cadre de travail pour chacun.

 

Si ces sujets vous intéressent, que vous souhaitez vous former et former vos équipes sur les aspects du management et du travail collaboratif, contactez-nous dès aujourd’hui ! Nos experts sont disponibles partout en France.

Principes du management collaboratif

Le management collaboratif, l’un des styles de gestion les plus utilisés dans les entreprises, repose sur l’instauration d’un climat de confiance entre la direction et les employés. Découvrez dans cet article les caractéristiques, les avantages et les piliers du management collaboratif.

Management collaboratif : définition

Le management collaboratif, aussi connu sous le nom de management participatif, est une approche de gestion caractérisée par la participation et l’accord des employés dans le processus de prise de décision. Ainsi, les opinions de chaque membre de l’équipe sont régulièrement entendues, selon les compétences de chacun.

Quels sont les avantages du management collaboratif pour l’entreprise ?

Cette approche collaborative présente plusieurs avantages, que ce soit au niveau du personnel ou de la direction.

Les avantages humains

Avec ce système, les employés se sentent plus impliqués dans l’entreprise et donc plus motivés. En outre, ils auront davantage confiance en eux. Cette approche permet également de rapprocher les salariés et la direction, en les impliquant dans des projets communs. Il est ainsi plus facile de coopérer sur différents projets avec des équipes de départements divers et variés. Par ailleurs, selon un sondage réalisé par Deloitte en mars 2018, 51% des sondés estiment que la participation active de la direction dans la collaboration est très importante.

L’amélioration des performances

Cette manière de travailler améliore les performances des salariés. En effet, lorsque les employés disposent d’un meilleur espace de travail, ils peuvent travailler plus efficacement. Les entreprises qui ont introduit le management collaboratif constatent souvent de fortes améliorations dans la réduction du stress. L’absentéisme est également très faible.

Cela a un impact positif sur la productivité, ce qui permet à l’entreprise d’atteindre ses objectifs plus rapidement. Les employés font donc appel à l‘intelligence collective et à la coopération dans l’accomplissement de leur travail. En outre, si les employés se sentent récompensés, cela affecte directement les performances de l’entreprise.

Gain de temps

Le gain de temps est un avantage majeur de ce type d’organisation. Dans le management collaboratif, il n’y a plus d’intermédiaire superflue entre les employés et la direction et les informations circulent rapidement, voir instantanément selon les outils de gestion de projet partagés. Ce mode de gestion permet donc d’apporter des réponses plus rapides et plus efficaces. En outre, les équipes peuvent facilement s’entraider via la plateforme de collaboration choisie pour un fonctionnement optimal.

En résumé, les avantages de ce type de gestion portent sur trois points essentiels :

  • le développement de connaissances accessibles,
  • la fluidité dans le partage d’informations,
  • la motivation à collaborer.

Quels sont les piliers du management collaboratif ?

Le management collaboratif repose sur quatre grands piliers, aussi appelés “4C du management collaboratif” :

  • la confiance ;
  • la coopération ;
  • le choix ;
  • la convivialité.

Pour organiser un mode de management participatif, la direction doit mettre en place de bonnes stratégies pour encourager la participation des employés.

les 4 piliers du management collaboratif
Source : Les 4 piliers du management collaboratif : les « 4C »

Comment instaurer le management participatif ?

Comment allez-vous manager vos collaborateurs ? Les stratégies de gestion participative réussies reposent traditionnellement sur 4 principes de base.

Mobilisation et participation de tous les employés

La gestion participative ne peut être mise en œuvre avec succès que si l’ensemble du personnel est impliqué et engagé dans le projet.

Épanouissement personnel et développement des compétences

Le management collaboratif nécessite des conditions de travail favorables basées sur l’écoute active et la bienveillance. En outre, l’accent est mis sur le développement des compétences de chacun en vue d’un épanouissement professionnel et d’une amélioration continue, bénéfique à l’entreprise.

Délégation de pouvoir et responsabilisation

Il s’agit là de la base même du “management collaboratif”, qui est étroitement lié au concept de responsabilisation et d’autonomie dans l’entreprise. Chaque employé prend des décisions dans l’exercice de ses fonctions en fonction de son niveau de compétence et de responsabilité.

Développement des modes de régulation

Enfin, il convient de noter que des mécanismes de réglementation et d’auto-règlementation doivent être mis en place. Ils soutiennent également l’autonomie des équipes et veillent à leur cohésion et à leur alignement sur la stratégie globale de l’entreprise.

Rôle du manager dans le management collaboratif

Pour donner de l’importance au travail des salariés, les managers doivent adopter une stratégie claire. Afin de s’assurer que chacun s’implique dans ses projets grâce à la gestion de la collaboration, cette stratégie doit ensuite être partagée avec l’ensemble de l’équipe. Il est effectivement crucial que les informations soient transmises entre tous les responsables et le reste du personnel. C’est l’une des principales conditions pour atteindre les objectifs de l’entreprise. Elle augmente également l’efficacité de l’équipe, car chaque employé se sent valorisé.

Toutefois, une telle transition nécessite l’implication des membres de l’équipe de direction et, surtout, de la direction. En effet, ce sont les managers qui seront les plus impliqués dans le développement et la mise en œuvre de cette forme d’organisation.

Dans le cadre de la gestion de la collaboration, le rôle du manager est d’assurer la bonne circulation de l’information au sein de l’entreprise. En outre, les responsables doivent s’assurer que tous les employés comprennent l’organisation. En d’autres termes, chaque membre de l’équipe doit être impliqué pour que le changement organisationnel soit efficace. Les salariés, quant à eux, doivent s’engager volontairement.

Livre blanc : Office 365

Comment booster le travail collaboratif, assurer le traitement des factures numériques et optimiser vos processus de transformation digitale avec la suite Microsoft 365 ?

Notre croyance est qu’il faut mettre l’humain au cœur de la transformation digitale des entreprises ! Il faut donner du sens, communiquer, accompagner, former, et mettre à disposition des entreprises les bons experts techniques. Pour cela, Adaliance fédère une équipe qui compte plus de 350 consultants, experts et formateurs.

Notre savoir-faire est de trouver la bonne personne, au bon endroit, au bon moment. Adaliance est qualifié Qualiopi. La qualification Qualiopi, norme de qualité en formation, constitue la reconnaissance de notre professionnalisme mesuré notamment par la satisfaction de nos clients et nous engage dans une démarche de progrès continue.

La certification qualité Qualiopi a été délivrée au titre de la catégorie d’actions suivante : Actions de formation.

Plus de 150 clients nous font confiance tels que BNP Paribas, Gucci, Roche, Crédit Mutuel, la FNAC, Foncia, Ingenico, M. Bricolage, Cegedim Santé, CCI Paris île de France, Crédit Mutuel, Les Apprentis d’Autueil…

Téléchargez le livre blanc

Google Drive Collaboration

Avec le développement d’internet, Google a créé des outils de travail collaboratif à la fois efficaces et gratuits pour améliorer les performances administratives de votre entreprise. Des outils en ligne pour faire de la bureautique ou des logiciels de présentations que vous allez retrouver au travers de Google Drive Collaboration. Dans cet article, vous allez découvrir ce service extrêmement utile pour l’organisation des entreprises.

Les fonctions collaboratives de Google Drive

Vous pouvez consulter un document sur Google Drive sans être obligé d’avoir un compte. Cependant, pour la création, le partage ou l’utilisation d’un document existant, il est impératif d’avoir un compte de messagerie Gmail.

La fonction de stockage de Google Drive

Les applications de bureautique dans Google Drive sont gratuites dans la limite des 15 giga d’espace de stockage au moment de la création de votre compte. Une capacité du cloud qui représente environ 100 000 documents à traiter directement en ligne.

La fonction de création de documents

Si vous n’avez pas de Microsoft Office, Google a créé des équivalents :

  • Word compatible avec Google Docs ;
  • Powerpoint avec Google Slide ;
  • Excel avec Google Sheets.

Les modifications faites sur vos fichiers seront enregistrées automatiquement.

L’importation des fichiers

La suite Google Drive donne la possibilité d’importer des fichiers de différentes natures : texte Word, tableau Excel ou Power Point. Les formats pris en charge par le service sont faciles d’utilisation et, le logiciel ne nécessite pas de faire des mises à jour régulières.

La fonction de partage des données

Google Drive a une fonction de partage des documents en ligne avec les autres utilisateurs du service qui peuvent consulter ou modifier le document en ligne. C’est un atout très pratique pour les membres de votre équipe qui travaillent sur un document en commun. En effet, un seul partage de fichier suffit à l’ensemble des collaborateurs, car ils auront un accès à la dernière version en temps réel. Cet outil est surtout utilisé lors des réunions de travail à distance.

Travailler en collaboration sur un fichier partagé en temps réel

Le service Google Drive donne ainsi, la possibilité à plusieurs utilisateurs d’être connecté en même temps sur un document commun. C’est une fonction très intéressante pour votre entreprise pour permettre à plusieurs personnes de travailler sur un même fichier lorsqu’ils sont dans des lieux géographiques différents. La seule condition est d’avoir une connexion internet.

La création de formulaires

Google Drive possède un service de création de formulaire qui permet de réaliser des questionnaires ou sondages pour les clients, collaborateurs ou partenaires commerciaux.

Utilisation hors connexion

La fonction hors connexion de Google drive permet aux utilisateurs de créer un document sans avoir besoin d’une connexion internet. Le système va se synchroniser de manière automatique dès que la connexion sera rétablie. Un moyen d’enregistrer les nouveaux éléments dans le serveur de Google. Néanmoins, vous ne pouvez pas modifier un document existant.

Comment créer et partager un document sur Google drive ?

Le fait de partager des fichiers ou documents sur Google Drive vous donne l’opportunité de travailler avec les membres de votre équipe ou des personnes extérieures à votre entreprise.

Pour créer un nouveau document, vous devez cliquer sur « Nouveau ». Ce qui fera apparaître une petite fenêtre, puis sélectionner « Google Slides » ou « Google Docs ». On va également vous demander de nommer le document à partager. Il ne vous reste plus qu’à cliquer sur « enregistrer » pour la sauvegarde.

Pour partager votre document, vous devez saisir l’adresse des personnes destinataires. À noter que lorsque vous cliquez sur le petit crayon, les membres de l’équipe pourront soit commenter et faire des modifications sur le fichier, soit faire une simple lecture du document. Une fois que les adresses e-mail soient saisies, vous devez cliquer sur le bouton « Ok » pour l’envoi des documents.

Comment supprimer un fichier Google Drive pour tous les collaborateurs ?

Si le partage des fichiers dans Google Drive est facile et rapide, il est plus difficile de supprimer cette fonction.

Pour ce faire, vous devez d’abord vous connecter à Google Drive. Dans la fenêtre vous allez voir les fichiers partagés avec leur nom. Vous devez, ensuite, faire un clic droit sur le fichier à supprimer pour désactiver le partage à un collaborateur spécifique en cochant sur la case adéquate. Ainsi, les seuls membres de l’équipe dont vous avez renseigné l’adresse e-mail pourront accéder au fichier.

Pour supprimer le droit d’accès à un document, une image ou une vidéo partagée, vous devez faire un clic droit sur le fichier puis cliquer sur « partage » et saisir les adresses e-mails des personnes concernées afin d’avoir une liste de tous les utilisateurs ayant accès aux fichiers partagés. Pour retirer le droit d’accès, il suffira de cliquer sur la croix à droite.

Quelles sont les limites de Google Drive ?

Bien que les données soient stockées sur un cloud sécurisé de Google, il est recommandé de ne pas y mettre des documents confidentiels de votre l’entreprise.

Quant au mode hors connexion, il est indispensable de vous organiser pour optimiser son utilisation. Pour les mis à jour, elles sont peu nombreuses et progressives. Néanmoins un temps d’adaptation est nécessaire pour que toute l’équipe puisse se conformer à l’utilisation des outils collaboratifs de Google Drive.