Comment mieux gérer les situations de tensions professionnelles ?

Partons d’une évidence : les tensions professionnelles sont inévitables dans le monde du travail. Qu’il s’agisse de conflits interpersonnels, de pression excessive ou de désaccords sur des projets, ces situations peuvent affecter considérablement le bien-être et l’efficacité au travail. Bien qu’elles soient inévitables, il est possible d’apprendre à mieux gérer ces tensions et à favoriser un environnement de travail plus harmonieux. Dans cet article, nous aborderons divers conseils pour améliorer la gestion de ce type de situations.

Identifier les sources de tension

Comme pour le stress ou les conflits, la première étape consiste à identifier les sources de ces tensions. Est-ce un problème de communication ? Des attentes non clarifiées ? Des différences d’opinions ou de valeurs ? Une fois l’origine du problème identifiée, il devient plus facile de trouver des solutions adaptées.

Communiquer de manière constructive

Nous n’avons d’autre choix que de le répéter, une bonne communication est essentielle, y compris pour résoudre les tensions professionnelles. En tant que manager, il est important de favoriser un environnement ouvert où les employés peuvent exprimer leurs préoccupations et leurs opinions. En écoutant activement, en évitant les jugements hâtifs et en recherchant des solutions de compromis, vous contribuerez à réduire les tensions et à promouvoir une meilleure collaboration.

Développer l’intelligence émotionnelle

L’intelligence émotionnelle est la capacité à reconnaître et à gérer ses propres émotions, ainsi que celles des autres. En développant cette compétence, on devient plus apte à comprendre les réactions émotionnelles, notamment dans les situations tendues, et à y répondre de manière appropriée. Cela peut impliquer la gestion du stress, la maîtrise de soi et l’empathie envers les autres, ce qui facilite la résolution des conflits.

Utiliser des techniques de résolution de conflits

Vous l’aurez vu dans notre précédent article, il existe plusieurs techniques de résolution de conflits, qui peuvent également être utilisées pour apaiser les tensions professionnelles. Parmi les approches courantes, on trouve la recherche de solutions gagnant-gagnant, la médiation et la négociation. Ces techniques permettent aux parties impliquées de trouver des compromis et de parvenir à des résolutions satisfaisantes pour tous.

Faire preuve de flexibilité :

Dans un environnement professionnel, il est important d’être flexible et ouvert au changement. Il arrive souvent que les tensions découlent d’une rigidité excessive ou d’une résistance au changement. En étant prêt à s’adapter et à trouver des solutions créatives, on peut prévenir ou résoudre plus facilement les situations de tensions.

Favoriser un climat de travail positif :

Un climat de travail positif contribue bien évidemment à réduire les tensions professionnelles. En encourageant la reconnaissance, la collaboration et la coopération entre les membres de l’équipe, un manager peut créer un environnement propice à la résolution des conflits et au maintien d’un bon équilibre émotionnel.

Il est également conseillé de promouvoir l’équité et la transparence au sein des équipe. En effet, lorsque les employés se sentent traités équitablement et ont une compréhension claire des attentes et des décisions prises, les tensions et les conflits potentiels sont moins nombreux. Un tel climat contribue également à renforcer la confiance et la satisfaction au sein de l’équipe.

Apprendre à gérer son stress :

Le stress peut lui aussi avoir un impact sur les tensions professionnelles. En apprenant à gérer son propre stress de manière efficace, on est mieux équipé pour faire face aux situations tendues. Comme nous l’avons évoqué dans notre article sur la gestion du stress ; il existe de nombreuses techniques qui peuvent aider à réduire le stress et à maintenir un état d’esprit plus calme et équilibré.

Solliciter une personne neutre :

Si les tensions deviennent trop difficiles à gérer, il est tout à fait possible de faire appel à un tiers neutre afin de faciliter la résolution du conflit. Par exemple, un médiateur ou un coach professionnel peut aider les parties impliquées à communiquer de manière constructive, à identifier des solutions communes et à restaurer la confiance. Leur impartialité et leur expertise permettent de trouver des solutions équitables et durables.

Investir dans le développement personnel :

Le développement personnel est essentiel pour renforcer ses compétences relationnelles et émotionnelles, que l’on soit manager ou collaborateur. Participer à des formations, des ateliers ou des séminaires axés sur la gestion des conflits, la communication efficace et le leadership contribue à fournir des outils et des stratégies pratiques pour mieux gérer les tensions. Ce type de formation permet également d’acquérir confiance et les capacités nécessaires pour faire face aux défis du travail.

Pratiquer l’autoréflexion :

Enfin, comme pour la gestion de conflits, prendre du recul et se questionner sur sa propre contribution aux tensions professionnelles est une étape cruciale. Ce type d’introspection permet de mieux comprendre nos propres réactions, nos schémas de pensée et certains de nos comportements qui peuvent contribuer aux conflits. En identifiant ces aspects, on peut apporter les changements nécessaires pour améliorer ses relations et sa capacité à gérer les tensions.

Pour conclure

La gestion des tensions professionnelles nécessite un engagement actif et une approche réfléchie. En appliquant les conseils donnés dans cet article, Vous devriez pouvoir créer un environnement de travail plus harmonieux et transformer les éventuelles tensions en opportunités de croissance et de collaboration.

Comment gérer efficacement sa prise de fonction en tant que manager ?

Pour un manager, prendre un poste dans une nouvelle entreprise peut sembler une étape excitante, mais cela reste aussi une situation délicate au cours de sa carrière. En effet, ce type de transition, qu’il s’agisse de devenir manager ou manager une nouvelle équipe, implique de nouvelles responsabilités et de nouveaux défis. Pour réussir cette prise de fonction, il est essentiel de mettre en place une stratégie solide et d’adopter les bonnes pratiques. Dans cet article, nous vous présenterons quelques conseils pour vous aider à gérer efficacement votre prise de fonction en tant que manager.

Prendre connaissance des attentes et des objectifs

Avant de commencer votre nouvelle fonction, il est primordial de bien comprendre les attentes de votre supérieur hiérarchique et de votre équipe. Pour ce faire, organisez des réunions individuelles avec vos collaborateurs directs pour en discuter. Cela vous permettra de dresser un premier tableau de leurs objectifs, de leurs attentes et des défis auxquels ils sont confrontés. Encore une fois, établir une communication claire dès le départ vous permettra d’établir des bases solides et de mieux orienter vos efforts.

Observer et apprendre

Lors de vos premières semaines en tant que manager, prenez le temps d’observer les dynamiques de travail existantes au sein de votre équipe. Vous pourrez ainsi identifier les forces et les faiblesses de chacun, mais aussi faire un tri entre les processus efficaces et ceux qui nécessitent des améliorations. Durant cette étape, faites preuve d’ouverture d’esprit et apprenez des membres de votre équipe. N’oubliez pas qu’ils possèdent une connaissance approfondie du travail et des défis quotidiens, ainsi que d’un recul que vous n’avez pas encore.

Établir des relations de confiance

La confiance est un élément essentiel dans tout rôle de leadership. Dès votre arrivée, prenez le temps de développer des relations de confiance avec chaque membre de votre équipe. Faites preuve d’écoute active, soyez accessible et montrez votre intérêt pour leurs idées et leurs préoccupations. Comme nous l’avons déjà évoqué, une équipe qui se sent soutenue et en confiance sera plus encline à travailler ensemble et à atteindre les objectifs fixés.

Définir une vision claire

En tant que manager, votre rôle consiste entre autres, à définir une vision claire pour votre équipe. Afin de faire adhérer et de motiver vos collaborateurs, vous devrez communiquer de manière concise et inspirante. Libre à vous également de les impliquer dans le processus de définition des objectifs. Veillez également à ce qu’ils comprennent en quoi leur travail individuel contribue à l’atteinte de ces objectifs. Une vision claire et un objectif partagé donneront à votre équipe une direction commune et renforceront la motivation globale.

Définir les priorités

En prenant un poste de manager, vous ferez probablement face à un nombre important de tâches et de nouvelles responsabilités. Pour ne pas vous retrouver débordés, il est donc important d’établir des priorités : identifiez les projets clés et les actions à entreprendre dès le début et n’hésitez pas à déléguer certaines tâches si c’est possible. Une gestion efficace du temps (lien article) et des ressources vous permettra de vous concentrer sur les activités les plus importantes et d’obtenir des résultats tangibles.

Favoriser le développement des compétences

En tant que manager, vous avez un rôle crucial dans le développement professionnel de votre équipe. Comme nous l’avons évoqué plus haut, il vous faudra dans un premier temps identifier forces et les faiblesses de chaque membre de l’équipe. Vous pourrez ensuite leur proposer des formations ou des projets qui leur permettront de développer leurs compétences. N’oublions pas que la formation fait partie des facteurs de bien-être au travail ! Favorisez donc un environnement d’apprentissage continu en encourageant la formation et le développement professionnel. Cela passe par l’organisation de séances de formation, d’ateliers ou encore de conférences pour renforcer les compétences de votre équipe. En les aidant à développer leurs talents, vous renforcez également leur engagement et leur motivation.

Communiquer de manière efficace

Chacun de nos articles vous le répète : la communication est l’un des piliers fondamentaux d’une gestion efficace. Par conséquent, veillez à communiquer de manière claire, concise et régulière avec votre équipe. Tenez des réunions d’équipe régulières pour partager des mises à jour, écouter les préoccupations et encourager la collaboration. Soyez ouvert aux feedbacks et assurez-vous que vos collaborateurs se sentent écoutés.

Prendre des décisions éclairées

Il est important de prendre des décisions éclairées en recueillant les informations nécessaires, en analysant les différentes options et en évaluant les conséquences potentielles. Essayez, lorsque c’est approprié, d’impliquer votre équipe dans le processus de prise de décision. Cela renforcera le sentiment d’appartenance et de responsabilité.

Gérer les conflits de manière constructive

Les conflits peuvent survenir dans n’importe quelle équipe. En tant que manager, il est essentiel de gérer les conflits de manière constructive (lien article). Écoutez les différentes parties impliquées, facilitez la résolution des problèmes et encouragez la communication ouverte. En abordant les conflits de manière proactive, vous favorisez un environnement de travail harmonieux et productif.

Faire preuve d’exemplarité

Enfin, en tant que leader, vos actions parlent plus fort que vos mots. Faites preuve d’exemplarité en démontrant les comportements et les valeurs que vous attendez de votre équipe. Soyez ponctuel, respectueux, honnête et transparent dans vos interactions. En montrant l’exemple, vous inspirez confiance et encouragez vos collaborateurs à vous suivre.

Comment faire adhérer au changement et accompagner ses collaborateurs ?

Affronter le changement est l’un des plus grands défis auxquels sont confrontées les entreprises aujourd’hui. Avec des innovations technologiques constantes, des marchés en évolution perpétuelle et une concurrence accrue, il est essentiel pour les entreprises de savoir s’adapter pour rester compétitives.

De plus, le changement est souvent difficile à accepter pour les employés, qui peuvent se sentir dépassés, perdus et incertains quant à leur avenir dans l’entreprise.  

C’est pourquoi tout leader ou manager qui souhaite mener une transformation réussie devra accompagner ses collaborateurs de manière à les faire adhérer au changement. Voici quelques conseils clés pour y parvenir :

Communiquer clairement

Nous l’avons déjà évoqué à plusieurs reprises, la communication est souvent la clé du succès pour une entreprise. Elle est également l’un des éléments les plus importants pour faire adhérer au changement. 

Les leaders doivent être en mesure de communiquer clairement les raisons du changement, les avantages qu’il apportera et les étapes à venir. Il leur faudra fournir des informations claires et précises sur les changements qui vont survenir, ainsi que sur les conséquences pour l’entreprise et ses employés. 

La hiérarchie doit également prendre le temps d’écouter les préoccupations des collaborateurs et de répondre à leurs questions de manière honnête et transparente.

Impliquer les collaborateurs

Il est important d’inclure les collaborateurs dans la planification et la mise en œuvre du changement. Les employés qui se sentent impliqués et responsables du projet auront tendance à plus s’y investir. Les managers doivent donc donner l’opportunité à leurs collaborateurs de participer activement à la transformation.

Pour cela, ils peuvent organiser des groupes de travail, des séances de brainstorming ou des réunions de projet. Il est important de donner aux employés la possibilité de faire des suggestions et de contribuer activement à la réussite de la transformation.

L’importance de la formation

Comme nous l’avons évoqué dans notre article sur l’impact du progrès et de l’innovation, pour réussir dans un environnement en constante évolution, les employés ont besoin d’acquérir de nouvelles compétences et connaissances. Les leaders doivent offrir à leurs collaborateurs des formations, des séances de coaching et de mentorat pour les aider à s’adapter aux changements.

Il est important de fournir une formation adaptée à chaque collaborateur en fonction de ses besoins et de ses responsabilités. Ces formations permettent aux collaborateurs d’utiliser immédiatement les compétences nouvellement acquises dans leur travail quotidien.

Le sens de l’urgence

Pour que les employés adhèrent au changement, il est important de leur donner un sentiment d’urgence. Les décisionnaires doivent expliquer pourquoi le changement est nécessaire et quelles seront les conséquences si la transformation n’a pas lieu. Ils doivent également montrer les bénéfices que les employés peuvent tirer de ce changement et comment cela aura un impact positif sur l’entreprise. Il est également indispensable que les leaders encouragent les employés à agir rapidement et à faire preuve d’initiative pour contribuer à la réussite de la transformation.

Donner un retour d’information régulier

Encore une fois, la communication est au cœur de la réussite. Lors d’une transformation, il est conseillé pour les managers de fournir un retour d’information régulier à leurs collaborateurs. De cette manière, ils pourront évaluer où ils en sont dans le processus de changement.

Les employés apprécient de savoir s’ils sont sur la bonne voie et ce qu’ils doivent faire pour contribuer au succès de la transformation. Les leaders quant à eux, sont tenus de reconnaître les progrès réalisés et célébrer les réussites pour encourager les collaborateurs à continuer à s’investir dans la transformation.

Encourager la collaboration et la créativité

Le changement peut souvent amener des idées nouvelles et créatives. Les managers sont donc chargés d’encourager leurs collaborateurs à être créatifs et à explorer de nouvelles idées pour aider l’entreprise à réussir dans le cadre d’une transformation. Les employés sont alors encouragés à travailler ensemble, à partager leurs idées et à collaborer pour trouver des solutions innovantes aux défis posés par le changement.

Montrer l’exemple

Les leaders doivent être un modèle pour leurs collaborateurs en adhérant eux-mêmes au changement. Les employés ont besoin de voir que leurs supérieurs sont engagés dans la transformation et qu’ils sont prêts à changer leur propre comportement pour contribuer au succès de l’entreprise. En tant que manager, il faut donc encourager la prise de risques, mais aussi montrer aux employés comment apprendre de leurs erreurs et à continuer à s’adapter au changement.

En conclusion

Pour faire adhérer au changement et accompagner ses collaborateurs, il est indispensable de communiquer clairement, d’impliquer les collaborateurs, notamment par le biais de formations, de leur fournir un retour d’information régulier, d’encourager la collaboration et la créativité, et surtout, de leur donner l’exemple en adhérant vous-même au changement. En suivant ces conseils, vous aiderez les employés à s’adapter plus rapidement au changement, et à travailler efficacement dans un environnement en constante évolution.

Qu’est-ce que le management situationnel ?

Cette approche du management, originellement appelée « leadership situationnel » a vu le jour dans les années 1980. Elle a été développée par Paul Hersey et Kenneth Blanchard, deux économistes, tous deux experts du management.

D’après eux, il n’existe pas une seule approche du management qui est meilleure que les autres, mais plusieurs, qui doivent être employés selon la personne ou le groupe à manager, en fonction des situations (d’où le nom). 

Pour définir l’approche la plus efficace, plusieurs critères sont à prendre en compte, mais le principal concerne l’autonomie du collaborateur dans la réalisation d’une tâche. Il sera donc possible d’utiliser un style de management différent selon la tâche effectuée.

Les types de management

Le management situationnel répertorie donc quatre styles de management/leadership de base :

Le style directif :

Il est à appliquer lorsque le collaborateur est peu expérimenté mais motivé à effectuer une action. Lorsqu’une tâche est nouvelle pour l’équipe ou si ses membres manquent d’expérience, le leader devra donner des directives précises et en superviser étroitement le travail.

Efficace en cas d’urgence ou si le personnel n’est pas expérimenté, ce type de management se heurte toutefois à des limites en termes de relationnel. Il laisse peu de place aux initiatives, met de côté l’aspect humain et peut mettre à mal le bien-être et la motivation des salariés s’il est employé sans modération.

Le style persuasif :

Cette forme de management est particulièrement utile si les collaborateurs manquent d’expérience mais aussi d’intérêt pour leur mission. Le manager aura comme rôle de les accompagner, mais aussi de les persuader des avantages de la vision de l’entreprise. Il devra donc fournir des explications claires mais aussi encourager l’équipe pour la pousser à la réussite.

Avec le management persuasif, le manager est légèrement plus à l’écoute ; cependant, cela reste une forme de management vertical où seule la hiérarchie est décisionnaire, la créativité et la prise d’initiatives sont donc limitées.

Le style participatif :

Si les membres de l’équipe ont une expérience suffisante et peuvent prendre des décisions, ce type de management permet au leader de s’appuyer sur les effectifs afin qu’elles soient prises de manière collégiale. Cela peut notamment contribuer à renforcer la motivation des collaborateurs.

En revanche, cette forme de management ne convient pas à tous les profils et elle demande du temps et une bonne connaissance de ses équipes. Comme l’obtention d’une prise de décision consensuelle prend du temps, le management participatif n’est pas le plus indiqué en cas d’urgence.

Le style délégatif :

Dans le cas où les collaborateurs ont suffisamment d’expérience et de connaissances pour être autonomes, le manager peut déléguer certaines tâches et de se contenter de monitorer la performance ; on parle alors de management délégatif.

Comme pour le style participatif, il ne correspond pas à tous les profils et peut causer du stress chez les employés ne souhaitant pas avoir de responsabilités. Il est donc à utiliser en bonne intelligence et selon les profils.

Les avantages du management situationnel

Le management situationnel, de par sa flexibilité, permet aux leaders de s’adapter aux changements dans l’environnement de travail, aux besoins des membres de l’équipe et aux exigences de la tâche. Il offre de nombreux bénéfices et peut contribuer à améliorer l’efficacité de l’équipe ainsi que les résultats globaux.

En s’adaptant aux membres de l’équipe, tant sur le style de travail que sur le mode de communication, le management participatif peut contribuer à une meilleure communication et faciliter la compréhension mutuelle.

De plus, si le manager comprend mieux ses effectifs, ils se sentiront plus écoutés et valorisés, ce qui contribue à accroître leur motivation ! Et comme nous l’avons évoqué dans nos articles précédents, la motivation a une incidence sur la productivité.

Enfin, pour mettre en place le management situationnel, le manager devra dresser un tableau de ses effectifs afin de bien comprendre la personnalité, les besoins et les attentes de chacun. Cette connaissance approfondie des collaborateurs lui permettra d’aider les membres de l’équipe à développer leurs compétences, et de leur offrir des opportunités de développement, via un management adapté.

Comment le mettre en place ?

Pour le mettre en place, il est important de bien connaître son équipe. Pour cela, il faudra, comme évoqué plus tôt, effectuer une analyse des besoins. Comme les collaborateurs n’ont pas le même niveau d’intérêt et d’autonomie selon la tâche concernée, il faudra prendre soin d’identifier les tâches et d’y associer, pour chacun, un type de leadership.

Une fois celui-ci mis en place, il est important de suivre et d’évaluer la performance de l’équipe pour s’assurer que l’application de la théorie fonctionne. Il faudra donc surveiller l’évolution et donner du feedback pour que tous puissent s’améliorer.

Enfin, n’oublions pas que pour être un bon manager, la flexibilité est indispensable et c’est d’autant plus le cas dans le management situationnel, puisqu’il impose de changer de style de leadership en en fonction de multiples critères.

Quelles sont les clefs pour conserver la motivation de mes collaborateurs en 2023 ?

Depuis la crise sanitaire, l’engagement au travail est en hausse, selon l’enquête HappyIndex®AtWork. En effet, un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, notamment dû à une flexibilité nouvelle, a contribué à accroître le bien-être des salariés, et, de fait, leur motivation. 

Mais en 2023, alors que la pandémie a complètement transformé le monde du travail, quelles sont les clefs pour conserver la motivation de ses équipes ?

Les bénéfices de la motivation des salariés

Avant de s’interroger sur le comment, il convient de rappeler les enjeux à garder ses collaborateurs motivés :

Hausse de la productivité

Pour commencer, un employé motivé sera plus efficace et productif dans son travail. Il sera plus concentré, plus investi, plus ponctuel et plus susceptible de se dépasser pour l’entreprise.

Faible turnover 

Le turnover (taux de rotation du personnel) est un excellent indicateur du niveau d’implication des salariés mais aussi de la qualité du management. Une entreprise à tout intérêt à garder ses salariés motivés et fidèles : en effet, un salarié avec de l’ancienneté sera plus compétent et connaîtra mieux les spécificités de l’entreprise. Sans oublier que le recrutement et la formation de nouveaux collaborateurs ont un coût important. Il est donc préférable de garder ses talents en faisant le nécessaire pour contribuer à leur motivation.

Qualité de service

Les employés épanouis et motivés auront une tendance certaine à fournir un service client de qualité et à avoir de meilleures relations avec la clientèle, ce qui rendra l’entreprise plus compétitive.

Meilleures interactions

Il arrive parfois que la direction impose des changements à ses employés : déménagement, changement de logiciel, nouveaux objectifs… En étant attentifs à la motivation, les employeurs diminuent le risque de contestation et de conflit dans ces situations.

Innovation

La motivation de vos équipes est également synonyme d’innovation : vos collaborateurs auront plus tendance à être force de proposition et à prendre des initiatives, ce qui aura un impact positif sur la compétitivité de l’entreprise. 

Engagement

Enfin, l’engagement des employés s’en trouvera renforcé. Plus investis dans leur travail et dans la réussite globale de l’entreprise, les collaborateurs motivés seront plus enclins à partager la mission et les valeurs de l’entreprise. Quand on sait que les meilleurs ambassadeurs d’une marque sont ses employés, il apparaît évident que la motivation doit être au cœur des préoccupations du manager.

Les clefs de la motivation des collaborateurs

La communication

Mettre en place une communication saine et un climat de confiance, en passant notamment par la ritualisation du feedback, est la pierre d’angle de la motivation.

C’est une bonne pratique à débuter dès l’intégration d’un nouveau collaborateur. Une bonne communication en interne permet aux employés de se lier entre eux, mais aussi de se sentir libres d’échanger avec leur hiérarchie.

Ces échanges informels permettent au manager de mieux connaître son équipe, et par conséquent d’anticiper une éventuelle baisse de motivation.

Objectifs et attentes clairs

Lorsque les employés comprennent ce qui est attendu d’eux et ont conscience de l’impact de leur travail sur la performance globale de l’entreprise, leur motivation est accrue. Pour que les objectifs soient clairs et atteignables, l’idéal est de les définir ensemble. En effet, vos équipes ont peut-être conscience de problématiques que vous ignorez et qui pourraient impacter la réussite d’un projet. Encore une fois, l’échange est à privilégier.

Valorisez vos équipes

Lorsqu’un manager sait reconnaître et récompenser le travail et les accomplissements de son équipe, que ce soit par le biais de primes, promotions ou encore de félicitations, ses collaborateurs se sentent valorisés et appréciés.

De plus, aujourd’hui, de nombreuses personnes sont en quête de sens au travail ; en leur rappelant l’impact de leur travail sur la réussite de l’entreprise et le partage des valeurs, on leur permet de s’épanouir davantage dans leur vie professionnelle.

Favoriser la collaboration

En entreprise, le partage des idées et des connaissances entraîne une progression plus rapide des employés. Cependant, si rien n’est fait pour favoriser la collaboration et la cohésion d’équipe, alors chacun aura tendance à s’occuper de ses propres tâches.

Aujourd’hui, il existe de nombreux moyens de renforcer l’esprit d’équipe : organiser des événements de team building, fêter les victoires, proposer aux équipes de consacrer un temps au bénévolat ensemble…

Ces activités, en plus d’être positives pour la cohésion d’équipe, ont un impact sur la qualité de vie au travail.

Mettre l’accent sur le bien-être au travail 

Comme nous l’avons vu dans notre article sur les tendances du management en 2023, mettre l’accent sur la qualité de vie au travail est indispensable pour bien manager.

Pour cela, en plus de proposer un salaire juste et compétitif, il est important de fournir un environnement de travail chaleureux, des outils de travail performants et adaptés, mais surtout d’offrir des opportunités de croissance et développement personnel à chacun. En favorisant l’équilibre vie privée/vie professionnelle et la formation continue, vous garderez vos équipes motivées !

Comment réussir un entretien de recadrage ?

Le statut de manager donne parfois lieu à des missions peu agréables ; mener un entretien de recadrage fait sûrement partie des plus délicates !

Qu’est ce qu’un entretien de recadrage ?

Un entretien de recadrage, c’est un outil managérial qui consiste en une rencontre entre un employé et son manager, lorsqu’une faute ou un écart a été commis. L’utilisation du mot recadrage implique que le concerné a déjà été mis au courant des règles, et qu’un rappel est nécessaire. Idéalement, un premier rappel à l’ordre informel a déjà eu lieu avant l’entretien de recadrage. 

Erreur ou faute ?

En cas d’incident avec un employé, la première tâche du manager sera d’établir s’il s’agit d’une erreur ou d’une faute.

L’erreur, bien que problématique pour l’équipe et ses résultats, est involontaire. Le manager devra donc la signaler, mais aussi la comprendre voire la valoriser en l’incluant au processus d’apprentissage.

La faute, quant à elle, est volontaire : il s’agit d’une transgression consciente et délibérée du règlement établi. Si le caractère intentionnel est avéré, le manager doit agir à travers un recadrage ou une sanction.

Les objectifs de l’entretien de recadrage

Comme évoqué précédemment, bon nombre de managers tendent à l’éviter, pour ne pas se trouver dans une situation conflictuelle. Pourtant, pour bien manager son équipe, c’est parfois indispensable.

L’entretien de recadrage vous permettra :

D’identifier la source du problème

Parfois, lorsque vous êtes confronté à un comportement inhabituel chez un employé, il existe une cause facilement identifiable. Il peut être en difficulté dans son travail (charge de travail, objectifs trop ambitieux…), dans ses relations avec ses collègues, ou encore avoir un problème personnel qui impacte sa productivité au travail.

En tant que manager, il est important de comprendre l’origine du problème pour pouvoir le résoudre.

De clarifier les attentes

Vous pourrez profiter de cet entretien pour rappeler de manière plus formelle les règles et vos attentes. Redonner un cadre et s’assurer qu’il est connu de tous est primordial.

De trouver une solution

Enfin, il est évident que le but de cet entretien est avant tout de trouver une solution positive. En échangeant avec le collaborateur, vous devriez parvenir à trouver ensemble une solution pour que la situation ne se reproduise pas.

Il faudra vous assurer de rester positif afin de ne pas nuire à la relation entre l’employé et vous. L’objectif principal ici est une prise de conscience de la faute et un retour à la normale, conformément au règlement établi.

Les bonnes pratiques

Pour s’assurer de mener cet entretien de recadrage avec succès, quelques pratiques sont à retenir :

Ne pas hésiter à recadrer

Le premier conseil que nous pouvons vous donner est de ne pas hésiter à recadrer lorsque cela est nécessaire. En effet, repousser l’échéance par crainte du conflit pourrait empirer la situation. C’est à vous d’évaluer si la situation impose un échange immédiat ou non.

Préparer l’entretien

Comme pour le feedback, sans pour autant avoir un caractère formel, ce type d’entretien doit être préparé. Dans un premier temps, il vous faudra identifier et qualifier la faute, pour apporter des éléments concrets. Il faudra aussi convoquer rapidement le collaborateur, tout en vous laissant un laps de temps pour échanger à froid ; la colère n’a pas sa place ici.

Enfin, pour que l’entretien se déroule de dans bonnes conditions, il est important d’y accorder un moment d’attention complète, dans un lieu où vous ne serez pas dérangés.

Rester factuel

Pour que l’échange soit clair, il vous faudra vous appuyer sur des faits, d’où l’importance de préparer votre échange en amont.

Assurez-vous d’avoir des preuves, ne vous basez pas sur des on-dit. Ne jugez pas la personne, c’est un comportement précis qui est en cause.

Soyez clair sur ce que vous avez à lui reprocher et les conséquences de ces actions pour l’entreprise, sans porter d’accusation.

Ecouter le collaborateur

Une fois les faits exposés, il vous faudra être à l’écoute de votre interlocuteur. Le but d’un entretien de recadrage est encore une fois d’instaurer un échange sur un comportement problématique. Laissez-le vous exposer sa perception des choses, sans pour autant le laisser se dédouaner, il est important qu’il reconnaisse sa responsabilité.

Cependant, son point de vue est à prendre en compte, car certains éléments pourraient vous aider à comprendre les choses.

Penser la solution ensemble

Une fois les deux points de vue exposés, vous devriez réussir à trouver une solution ensemble. Faites part de vos besoins et renseignez vous sur les siens. Mettez-vous d’accord sur les actions à mettre en place pour avancer dans la bonne direction, le but étant de terminer sur une note positive.

Au moment de conclure, rappelez-lui que vous êtes disponible s’il venait à rencontrer des difficultés.

Comment donner un feedback pertinent en tant que manager ?

Qu’est-ce qu’un feedback ?

Commençons par donner une définition précise du feedback. Condensé des termes anglais pour « nourrir » et « arrière », ce terme désigne un retour d’information fait à l’autre dans l’unique but de le faire progresser.

Un feedback doit donc avoir un objectif positif : un reproche ou un jugement ne sont pas du feedback. De plus, apporter un retour basé sur des éléments concrets et observables aura bien plus de chances d’être efficace et constructif qu’un jugement de l’individu qui, lui, pourrait avoir un effet négatif sur sa motivation et sa productivité.

Les différentes formes de feedback

Feedback positif

Le feedback positif est le plus facile à délivrer; cependant, il reste négligé. En effet, les managers ont peur de trop complimenter leurs équipes et que ces dernières se reposent sur leurs lauriers. Pourtant, il est largement admis qu’un retour positif a un impact non négligeable sur la motivation.

En renforçant la confiance en soi et l’estime d’un individu, on crée un cercle vertueux qui impacte l’ensemble de l’équipe.

Feedback correctif/de développement

Le feedback correctif est la méthode principalement utilisée par les managers, qui peinent à utiliser le feedback positif (par gêne, pudeur, selon la technique de management). Il consiste à faire un retour positif sur un comportement négatif. Il s’agit donc d’une critique constructive, visant à apporter une modification d’un comportement ou d’une méthode de travail, dans un contexte précis.

Mieux perçu qu’un feedback négatif, il accompagne le collaborateur dans l’optique de le faire grandir et aller plus loin dans son rôle.

Feedback négatif/de recadrage

Pour terminer, il convient d’aborder le feedback négatif, qui a pour but de recadrer un comportement inadapté du collaborateur.

Bien qu’il soit répertorié comme une forme de feedback, il est préférable de ne pas l’utiliser. Déjà parce qu’il aura une forte tendance à démotiver le concerné, ensuite parce qu’il est extrêmement rare qu’un employé ne fasse rien de positif : même en cas d’échec d’un projet, il devrait y avoir des comportements à valoriser.

Si toutefois vous avez l’impression qu’il est inévitable, ayez cette conversation à froid, préparez vos arguments et soyez à l’écoute de votre interlocuteur.

Les raisons de le mettre en place

Donner du feedback s’effectue dans une démarche de communication globale, permettant d’ouvrir un dialogue sur les bons et/ou mauvais comportements, afin d’accroître la performance ou de corriger ce qui doit l’être.

La mise en place d’une communication saine et encadrée a de nombreux avantages :

  •       Mettre en place un climat de confiance avec son équipe
  •       Faire en sorte que chacun comprenne ce qui est attendu de lui
  •       Valoriser le travail et l’implication des membres de l’équipe
  •       Savoir reconnaître les compétences de chacun, et apprendre à mieux les exploiter
  •       Pouvoir recadrer, si nécessaire, un collaborateur. Lui permettre de progresser, d’améliorer ses méthodes de travail
  •       Mieux identifier et corriger les erreurs
  •       Éviter ou désamorcer les difficultés et les conflits

Pour une communication réussie, il existe une multitude de comportements à adopter.

Bonnes pratiques

Mettre en place un climat de confiance

Si la communication est saine au sein de l’équipe, le feedback, même s’il n’est pas positif, sera mieux reçu. De plus, si les collaborateurs sont régulièrement valorisés, ils seront plus susceptibles d’accepter une critique constructive.

Feedback à froid

Il est important de ne pas faire de retour à chaud, surtout négatif. Il faut donc prendre du recul et se détacher de ses émotions, pour rester le plus neutre possible.

Préparer en amont

Un des moyens de prendre du recul est de préparer l’entretien en amont. Cela permettra d’avoir une évaluation plus globale, une meilleure réflexion et surtout d’avoir une vision constructive, que les émotions négatives entachent.

Rester factuel

Un retour constructif doit se baser sur des éléments observables et/ou mesurables. Il ne doit pas porter sur la personnalité ou le fonctionnement de l’employé.

Mettre les formes

Le feedback, bien qu’informel, doit être préparé convenablement. Il faudra donc choisir un lieu approprié (pas au bureau au milieu de l’espace de travail) et un moment qui conviendra aux interlocuteurs.

Ritualiser le feedback

L’idéal est de ritualiser le feedback : si l’équipe est habituée à avoir des échanges réguliers, elle sera moins sur la défensive en cas de feedback correctif ou négatif (qui demeure à éviter !).

De plus, cette régularité des échanges permet un meilleur suivi de la progression de chacun.

Faire preuve de bienveillance

Pour bien communiquer, il faut être bienveillant, prendre en compte les sentiments et besoins de l’autre, être empathique et pratiquer l’écoute active. Le respect et la compréhension doivent être au cœur de l’échange.

Donner, mais aussi recevoir

Enfin, en tant que manager, il est important de savoir recevoir les remarques de son équipe. Toutes les parties prenantes doivent pouvoir s’exprimer librement

Solliciter du feedback auprès de vos collaborateurs contribuera à renforcer leur engagement et à les valoriser. De plus, prendre en compte leurs idées et suggestions pourrait contribuer à améliorer votre management !

Quelles sont les tendances du management pour 2023 ?

Où en sommes-nous ?

Le management avant la Covid-19 était déjà en transformation, mais la pandémie a contraint les entreprises à revoir drastiquement leur organisation. Le télétravail, qui n’était jusqu’alors en place qu’au bon vouloir de l’entreprise et sous certaines conditions, s’est retrouvé imposé pour tous et est maintenant une nouvelle norme, à laquelle les employés ne comptent pas renoncer.

De plus, l’arrivée sur le marché du travail d’une nouvelle génération en quête de sens oblige les entreprises à revoir leurs pratiques pour séduire et garder les candidats. 

Face à ce constat, il convient de s’interroger sur les bonnes pratiques du management pour 2023. 

Le travail hybride, la solution ?

On l’aura compris, le télétravail est un acquis auquel les employés sont maintenant habitués. Pour autant, on a aussi rencontré ses limites lorsqu’il a été imposé à tous durant la pandémie : manque de lien social, disparition de la cohésion d’équipe, augmentation des risques psychosociaux… Ce qui convient à un salarié n’est pas l’idéal d’un autre.

C’est pourquoi le travail hybride a le vent en poupe. Il permet d’arriver à un équilibre entre la volonté de certains de travailler de la maison et le besoin de garder une cohésion d’équipe qui a tendance à s’étioler lorsque chacun reste chez soi. Les entreprises doivent donc trouver le moyen de mettre en place un travail hybride qui demeure collaboratif et efficace. Elles doivent donc vraiment accompagner leurs managers dans la mise en place de ce nouveau type de management, relativement complexe. 

Vers la semaine de 4 jours ?

L’année 2023 sera également marquée par le débat de plus en plus important de la pertinence de la semaine de 4 jours.

Les avantages de cette organisation du temps de travails sont certains : Équilibrer la vie professionnelle et la vie privée, doper la productivité des salariés, réduire le taux d’absentéisme…

Mais les défis pour les managers seront nombreux : accompagner de façon pertinente leurs collaborateurs qui seront amenés à effectuer des journées plus longues, à travailler plus en moins de temps…en un mot comme en cents, il faudra réorganiser le temps de travail des salariés…et être agile…

Plus d’agilité et de flexibilité ?

La méthode Agile, à l’origine créée dans le cadre du développement logiciel, s’est ensuite étendue à bien d’autres domaines, y compris celui du management. Elle impose des comportements et des méthodes de travail pensés pour s’adapter aux changements et aux imprévus.

Les entreprises agiles sauront s’adapter aux changements sociaux, culturels et économiques et prendre une nouvelle direction de manière bien plus fluide, si cela s’avère nécessaire.

Un management agile se doit d’être flexible et adaptable, pas seulement concernant le télétravail et les horaires, mais pour l’ensemble de l’organisation. En adoptant ce reflexe, la capacité d’adaptation des équipes et de l’employeur sera accrue, le risque d’être submergé par des imprévus sera amoindri et les conditions de travail se trouveront améliorées. 

Mettre l’accent sur la QVTC

En 2022 déjà, le sujet de la qualité de vie et des conditions de travail (QVTC) était au cœur des préoccupations. A juste titre, puisque selon un sondage réalisé par OpinionWay, 91% des interrogés affirmaient que le bien-être au travail avait une incidence sur leur bonheur personnel. La qualité de vie au travail a également un impact direct sur la motivation, la productivité et même les absences. 

Quand on aborde la QVCT, il n’est pas seulement question de partage et de convivialité. Selon l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT), il s’agit des « actions qui permettent de concilier à la fois l’amélioration des conditions de travail et la performance globale ».

Cela passe par des mesures concernant la santé physique et morale de l’employé, afin de limiter les risques psychosociaux. Parmi ces actions d’amélioration de la QVTC, on retrouve notamment : le télétravail, des horaires adaptables, des espaces de repos adaptés, des ateliers à destination des employés, une restauration de qualité à tarif abordable… Mais aussi la formation, la possibilité d’évoluer en interne, le maintien de l’emploi ou encore la qualité du management.

Manager avec bienveillance

Le management bienveillant est lié de manière intrinsèque à la QVTC. En mettant l’accent sur l’humain, les managers tendent à renforcer l’engagement des employés, par le développement de la cohésion d’équipe et d’un climat de confiance. 

En se détachant du management pyramidal et en se mettant à la place des salariés, le manager prend la mesure de la quantité de travail et de la pénibilité de certains objectifs. De cette manière, il est capable d’écouter ses équipes et de les valoriser davantage, ce qui a une influence directe sur leur productivité et leur bien-être.

Si le manager a une meilleure connaissance de son équipe, du travail effectué et qu’il est à l’écoute des problématiques rencontrées, il pourra plus facilement mettre en œuvre les mesures nécessaires pour pallier les difficultés.

Mettre en avant les valeurs de l’entreprise

Enfin, comme nous l’avons abordé précédemment, les employés sont en quête de sens dans leur travail. Dans le processus de recrutement, c’est d’ailleurs le second critère de décision pour les candidats, après l’intérêt pour les missions proposées et loin devant le niveau de rémunération proposé

Les critères de sélection des employés sont donc en évolution, et les valeurs de l’entreprise dans laquelle ils travaillent gagnent en importance. Une entreprise responsable ou éthique, qui véhicule des actions et un message important, sera une source de fierté pour ses salariés, qui, il ne faut pas l’oublier, demeurent ses meilleurs ambassadeurs.

Construire et développer son leadership

Le leadership est une compétence essentielle pour tout manager et chef d’équipe. Ces derniers doivent également être capables d’aider les employés, individuellement et collectivement, à atteindre les objectifs fixés.

Pourquoi développer des compétences en leadership ?

Le leadership est une compétence de gestion essentielle pour obtenir le soutien, l’adhésion et l’implication de l’équipe que vous gérez. Un bon manager doit être capable de se comporter correctement devant ses collaborateurs afin que ses décisions soient facilement acceptées et suivies. Le développement du leadership rend les managers plus efficaces, plus dignes de confiance et plus légitimes aux yeux de leurs collaborateurs.

leadership et management
Source : Leadership versus Management

Développer son leadership

Soyez positif et trouvez l’inspiration

La première étape du leadership est d’être positif. Tout commence par vous. Votre façon de voir et de penser les choses est automatiquement communiquée à vos collègues. Deuxièmement, vous devez éviter les personnes qui apportent des pensées négatives au groupe et démotivent les membres.

Une bonne motivation peut améliorer les performances de votre équipe ! Motivez donc votre personnel au maximum. N’hésitez pas à organiser un événement pour chaque succès, à récompenser ceux et celles qui le méritent, à partager un feedback constructif et positif, à apprécier les autres, etc.

De plus, inspirez-vous des grands leaders. Vous serez enthousiaste à l’idée d’apprendre des techniques pour atteindre leur niveau. Bien entendu, vous devez aussi être patient.

Montrez vos compétences

Si vous voulez que votre équipe réussisse, vous devez être le meilleur. Partez du principe que vos compétences peuvent progresser sans cesse. Vous devriez vous améliorer progressivement au fil du temps. Pour ce faire, n’hésitez pas à suivre une formation en leadership pour approfondir vos connaissances et votre savoir-faire et développer vos compétences de leader dans votre entreprise.

En outre, vous serez confronté à de nombreuses décisions dont le résultat ne sera pas toujours positif. Par exemple, si vous n’avez pas pris le temps de relire la présentation d’un membre de votre équipe et que celle-ci comporte des erreurs, vous aurez une part de responsabilité à assumer. Prendre sur soi sans rejeter sans cesse la faute sur les membres de votre équipe est un pas important vers le leadership.

Fixez des objectifs clairs

Le charisme n’a aucun intérêt en entreprise si les objectifs fixés ne sont pas clairs. C’est pourquoi il est important d’avoir une vision nette et des principes de base pour assurer un leadership solide. Cela rendra vos actions quotidiennes plus pertinentes. Votre rôle de manager doit mêler organisation et inspiration pour vos collaborateurs et collaboratrices.

De même pour les dirigeants d’entreprises : que ce soit à moyen ou à long terme, ils doivent analyser les tendances des marchés et les développements dans les mois et les années à venir. Ils sont responsables des décisions et d’une politique pour convertir ces analyses en actions concrètes que tous les employés peuvent comprendre.

Déléguez et discutez

Vous avez des difficultés à déléguer, à confier des projets ? Les leaders doivent être capables de faire confiance à leurs collaborateurs et collaboratrices. Pourquoi ? Parce-que le management est un métier à part entière, et une équipe est constituée de personnes ayant des expertises variées.

Prenez le temps de demander à votre équipe ce qui les motive et les démotive. Partagez des informations utiles, échangez des idées, demandez des avis… En parallèle, organisez des événements qui permettent d’améliorer la cohésion au sein de l’équipe : team building, événements professionnels, excursions, etc.

Améliorer son leadership en tant que manager

Vous voulez améliorer votre style de gestion ? Voici les leviers sur lesquels vous concentrer pour améliorer votre leadership :

  • La motivation personnelle : le leadership vous aidera à comprendre les différents leviers efficaces pour motiver votre équipe en tant que groupe et individuellement. Cette approche peut contribuer à maintenir la motivation et l’investissement des employés et à établir des relations saines.
  • La communication : la capacité à communiquer avec votre équipe est l’une des compétences de gestion essentielles d’un bon leader. Il est important de pouvoir échanger des idées, trouver des solutions, écouter et donner des conseils de manière amicale et sans tension.
  • La confiance : tant envers vous-même qu’envers autrui. Il est important de pouvoir s’affirmer, mais aussi de donner et de déléguer des responsabilités à ses collègues. La formation au leadership vous aidera à développer toutes ces notions.
  • L’intelligence émotionnelle : écouter vos collègues, comprendre leurs besoins, leurs motivations et agir en conséquence est important pour les relations hiérarchiques, au sein des équipes ainsi que pour la cohésion du groupe. Le développement de cet axe peut avoir des effets variés sur l’atmosphère du lieu de travail.

Enfin, il est important d’être conscient de vos responsabilités et de les assumer. Les managers doivent adopter la bonne position et se faire respecter par leurs collègues. Pour y parvenir, ils doivent faire preuve de leadership de manière à ce qu’on leur fasse confiance et qu’on les écoute.

Si vous souhaiter vous former ou former vos managers au concept de leadership, contactez-nous dès aujourd’hui pour une formation sur mesure, en présentiel, à distance et en blended !

Management : gestion des conflits

Il n’existe pas d’entreprise sans conflits. Et si vous entendiez le contraire, lors d’un entretien d’embauche par exemple, vous saurez que cela manque de sincérité. Les managers ont pour responsabilité de gérer les conflits entre les employés, notamment au sein de leurs équipes. Non traités et ignorés, ceux-ci peuvent avoir un impact négatif sur la qualité de travail et sur l’engagement des salariés.

Conflits sur le lieu de travail

Un conflit en milieu professionnel peut être défini comme toute situation impliquant une hostilité ou une confrontation délibérée dans le contexte du travail en entreprise. Ces situations affectent les fonctions, les activités et l’organisation de l’entreprise concernée, car les deux parties en conflit sont souvent interdépendantes. En d’autres termes, les conflits dans le contexte du travail relèvent généralement d’une série de situations négatives liées à différentes tâches et/ou à l’environnement de travail.

Cependant, il est difficile de classer une situation dans la catégorie « conflits d’équipe ». Pour que les managers puissent apporter des solutions efficaces au sein de leurs équipes, ils doivent d’abord identifier les situations qui ont conduit au dit conflit. Par la suite, ces situations leur permettront également de prévenir d’éventuels conflits. Il convient de noter que les situations conflictuelles dans les entreprises ne sont pas seulement le résultat de tensions et de confrontations entre ou parmi les employés. Les conflits dans les entreprises peuvent également résulter d’une mauvaise communication ou de malentendus entre employés et employeurs.

Instaurer un système de gestion des conflits

Afin de désamorcer un conflit professionnel, un manager se doit d’agir comme intermédiaire. Les managers sont donc tenus de créer un environnement propice à la communication, neutre, afin que chaque parti puisse participer à la discussion et mieux faire part de ses besoins et de ses craintes.

Certaines situations peuvent être gérée grâce à une médiation au cours de laquelle un chef d’équipe restera impartial. Son point de vue objectif permettra aux salariés « en crise » de s’exprimer. Il est primordial que les deux parties reconnaissent, d’une façon ou d’une autre, leur responsabilité et/ou implication lors d’un conflit. Grâce à une médiation, on peut commencer à créer un dialogue et espérer un début de résolution constructive.

Malgré leur objectivité, on notera que les managers doivent faire preuve d’empathie. Il faut qu’ils se sentent capables de jauger les sentiments de chaque employé. Tous les facteurs doivent être pris en compte afin de mieux comprendre le comportement des deux parties. L’objectif : mettre en confiance les employés tout au long du processus.

À la fin du processus de médiation, il est important de reconstruire les relations entre les employés et les coopérateurs par le biais de la communication. Il est du devoir du manager de créer un environnement propice au dialogue entre les parties. Cependant, il s’agit d’une session plutôt délicate qui peut facilement déborder si elle n’est pas correctement encadrée. Les managers doivent donc bien gérer les séances afin de ne pas exacerber la situation. L’objectif de cette phase est de créer une nouvelle base de coopération, voire de confiance, entre les employés en conflit.

matrice de gestion des conflits au travail
Source : Les 5 styles de gestion des conflits expliqués simplement

En prévision de conflits ultérieurs, les responsables d’équipe devraient toujours utiliser ces événements et en tirer des enseignements.

Rôles du manager

Écoute et aide

Il existe deux façons d’aider les membres de l’équipe à gérer les conflits :

  • Tout d’abord, vous pouvez leur enseigner une certaine méthodologie et leur demander de la mettre en pratique. Pour certaines personnes, c’est le meilleur moyen de résoudre les conflits par elles-mêmes, sans l’intervention d’un superviseur. L’autogestion des problèmes est une chose positive, qui permet de responsabiliser et d’offrir autonomie et confiance à ses équipes.
  • Néanmoins, il est des situations où un responsable devra intervenir dans un conflit. Dans ce cas, il est important de jouer le rôle de médiateur. Les réunions en tête-à-tête impliquant les employés en conflit sont à proscrire. Les confrontations destructrices doivent être activement éliminées et résolues avant qu’elles ne deviennent incontrôlables. Ainsi, chacun peut se concentrer sur son travail, plutôt que de se laisser entraîner dans des querelles de clocher.

Quoiqu’il arrive, il ne faut jamais avoir une conduite d’évitement. Se boucher les oreilles et ignorer un conflit risquerait que celui-ci s’envenime, voire se propage au sein d’une équipe. D’autres collègues pourraient prendre partie pour leur collaborateurs et cela ne ferait qu’alimenter les disputes et les comportements toxiques. Il faut rester maître de la situation et gérer le conflit dès que celui-ci est repéré.

Exemplarité

Le rôle du manager est aussi de donner le bon exemple pour son équipe. Un lien important existe entre la façon dont les managers collaborent avec d’autres managers, et la qualité de la collaboration au sein de leur propre équipe. Les employés apprennent souvent davantage de leurs managers via ce qu’on leur en rapporte. Il est toujours précieux de partager des leçons par ses actions propres qu’en cherchant à transmettre des messages verbaux. Donner soi-même le bon exemple ne peut que conduire à de bons résultats.

En tant que manager, montrer un relationnel positif avec les autres responsables et la direction reste une mesure majeure, même en dehors de périodes conflictuelles.

Formation

En toute hypothèse, un manager aura besoin d’un accompagnement. Le management étant un métier à part entière, il faudra faire preuve de sang-froid, de rigueur, d’impartialité, mais aussi d’humanité le cas échéant. Être entouré de professionnels lors d’une formation pertinente ne peut qu’être bénéfique.

Vous êtes manager et vous souhaitez en apprendre davantage sur la gestion des conflits en entreprise ? Ou bien vous êtes membre du département RH et souhaitez que vos managers soient prêts pour ces éventualités ? Nos formations en management sur mesure sauront certainement répondre à vos besoins !