Comment gérer les conflits en tant que manager ?

Si le statut de manager est souvent convoité, c’est oublier qu’il lui incombe également des tâches pénibles et complexes, comme par exemple la gestion des conflits au sein de son équipe. 

Les conflits peuvent surgir pour de nombreuses raisons, qu’il s’agisse d’une différence de personnalité, de conflits d’intérêts, ou de basiques problèmes de communication, c’est au manager de les gérer. 

Pour un chef d’équipe, cela peut représenter un défi, mais il est crucial de le faire pour assurer le bon fonctionnement de l’entreprise et la réussite du projet. Dans cet article, nous proposerons différentes étapes à suivre pour espérer gérer efficacement les conflits au sein de vos équipes.

Identifier la source du conflit

La première étape pour gérer un conflit est d’en identifier la source. En tant que manager, vous pourrez être amenés à gérer une multitude de conflits : répartition des tâches, problèmes relationnels, valeurs incompatibles… 

Pour déterminer la source du conflit, le manager doit prendre le temps d’écouter les parties impliquées et de comprendre leurs points de vue. Il est aussi intéressant de vérifier s’il s’agit d’un problème ponctuel ou d’un désaccord récurrent : les mesures à prendre seront alors différentes.

Le manager devra confronter les différents concernés, d’abord de manière individuelle. Si la situation le permet, il pourra organiser une rencontre où il tiendra le rôle de médiateur. Une fois que le manager a une compréhension claire de la source du conflit, il peut commencer à chercher des solutions.

Rester neutre

Nous l’avons déjà évoqué dans plusieurs de nos articles précédents, la neutralité est importante pour un manager. Elle est d’autant plus précieuse lorsqu’il s’agit de la gestion de conflits. 

En effet, les employés doivent sentir qu’ils peuvent parler librement et ouvertement sans crainte de représailles ou de jugement. Le rôle de manager est de faciliter l’échange, et non de prendre parti. Il devra également veiller à ne pas montrer de préférences personnelles, car cela ne ferait qu’empirer la situation.

Encourager la communication

Nous n’avons de cesse de le répéter, une communication efficace est essentielle au bon fonctionnement d’une entreprise, y compris pour résoudre les conflits. Les parties impliquées doivent être encouragées à parler ouvertement et honnêtement. 

Comme nous l’avons indiqué plus tôt, le manager peut, si la situation le permet, organiser une réunion pour permettre aux parties de discuter de leurs préoccupations. Pendant cette réunion, il devra aider à clarifier les problèmes et à trouver des solutions mutuellement acceptables. Si les parties ont des difficultés à communiquer directement, le manager peut agir en tant que médiateur pour faciliter la communication.

Rechercher des solutions mutuellement acceptables

Le but ultime de la gestion des conflits est de trouver des solutions acceptées par l’ensemble des parties. Le rôle du manager est d’analyser la situation et de proposer une solution qui soit susceptible de convenir à tous les concernés. 

Durant ce processus, il peut être utile d’explorer différentes options et de peser les avantages et les inconvénients de chacune des éventualités. Bien évidemment, les parties peuvent être encouragées à trouver des compromis ou à négocier pour parvenir à un accord.

Mettre en place un suivi

Après avoir trouvé une solution, il est important de faire un suivi pour s’assurer que les différentes parties se conforment à l’accord. Le manager peut, par exemple, planifier une réunion de suivi afin de discuter de l’avancement et de tout problème éventuel. S’il constate des difficultés à respecter l’accord, le manager devra alors aider à trouver des moyens de les surmonter.

Transformer les conflits en opportunités d’apprentissage

Comme toute problématique rencontrée au sein d’une entreprise, les conflits peuvent devenir une opportunité d’apprentissage pour les employés et le manager. En examinant les origines du conflit et les solutions trouvées, il sera possible d’en tirer des leçons pour améliorer la communication et les relations au sein de l’équipe. Cela peut aussi permettre aux employés de mieux comprendre les problématiques et besoins rencontrés par leurs collègues. Un conflit géré de manière efficace peut contribuer à renforcer la confiance et la cohésion de l’équipe, ce qui peut améliorer la productivité et la satisfaction au travail.

Prévenir les futurs conflits

Comme le dit l’adage : « il vaut mieux prévenir que guérir » ; cela s’applique également à la gestion des conflits en entreprise. Il est fortement conseillé aux managers de prendre des mesures pour prévenir les conflits futurs, notamment par le biais d’une communication ouverte et honnête, en établissant des normes claires et en favorisant une culture de respect et de collaboration. Il peut également suivre une formation sur la résolution des conflits et sur la communication efficace.

Pour conclure

La gestion des conflits est un aspect essentiel de la gestion d’équipe. En vous appuyant sur les différents conseils résumés dans cet article, et, au besoin, d’une formation complémentaire, vous devriez pouvoir vous assurer du bon fonctionnement de vos équipes et de la réussite de vos projets.

Comment pratiquer le management transversal ?

Qu’est-ce que le management transversal ?

Le management transversal est une approche de gestion qui implique la coordination des différents départements ou équipes d’une entreprise pour atteindre des objectifs communs. Contrairement à la gestion hiérarchique traditionnelle (verticale et pyramidale), le management transversal est horizontal et implique une collaboration étroite entre des personnes ayant des compétences et des responsabilités différentes.

Dans ce type d’environnement, les managers doivent travailler ensemble pour élaborer des plans d’action, des stratégies et des objectifs clairement définis qui sont souvent partagés par tous les membres de l’équipe. Les décisions sont prises de manière collective et les superviseurs travaillent conjointement pour résoudre les problèmes et agir dans le meilleur intérêt de l’entreprise.

Les avantages du management transversal

Amélioration de la coordination

Le management transversal permet une meilleure coordination des actions et des projets entre les départements, ce qui contribue à améliorer la communication au sein de l’entreprise. Le fait de travailler ensemble à un objectif commun permet aux différentes équipes de partager leurs idées, leurs expertises et leurs méthodologies. De cette manière, elles seront amenées à mieux se comprendre et à surmonter les difficultés de manière plus efficace.

Efficacité accrue

Le management transversal contribue à éliminer les silos et les redondances dans les processus et les décisions. En encourageant la collaboration et la coordination entre les différentes parties prenantes, il permet d’optimiser les ressources, de rationaliser les processus et d’améliorer l’efficacité globale de l’entreprise.

Avec cette approche de gestion, les équipes apprennent à travailler ensemble de manière plus agile et réactive, ce qui peut contribuer à une meilleure performance globale de l’organisation.

Flexibilité et adaptabilité

Cette méthode facilite l’adaptation rapide des entreprises aux changements du marché et de l’environnement commercial. En effet, comme évoqué précédemment, elle favorise une communication ouverte et la collaboration entre les équipes. Par conséquent, elle facilite la prise de décisions consensuelles, mais aussi la réflexion commune lorsqu’un ajustement dans la stratégie ou la méthodologie de travail est nécessaire. Cela peut aider une entreprise à s’adapter aux nouvelles situations et à saisir les opportunités émergentes plus rapidement.

Développement des compétences

Enfin, en travaillant sur des projets communs avec des collègues issus de différents départements, les collaborateurs peuvent être amenés à développer de nouvelles compétences et à gagner en polyvalence. A long terme, cela pourra impacter leur développement personnel mais aussi leur employabilité.

Ses limites

Bien évidemment, toute forme de management présente également des points négatifs qu’il convient d’aborder, de manière à mieux les appréhender.

Complexité de la mise en place

Le management transversal peut être complexe à mettre en place et à gérer, surtout dans les entreprises de grande taille avec des structures hiérarchiques déjà en place. La coordination et la communication entre les départements peuvent être difficile à manager, entraînant des retards, des confusions et des erreurs.

De plus, le leader se trouve parfois dans une position délicate puisqu’il doit s’assurer que les intérêts des différentes parties prenantes sont respectés.

Résistance au changement

Comme tout changement, le management transversal peut rencontrer de la résistance au sein de l’organisation, notamment de la part de certains membres du personnel qui sont habitués à des structures hiérarchiques traditionnelles. Certains employés peuvent se sentir menacés par ce changement et préférer travailler de manière indépendante ou dans leur propre département. Le manager devra alors sensibiliser et impliquer les membres de l’organisation au management transversal.

Allongement du processus de décision

Plus d’interlocuteurs sont impliqués dans la gestion d’un projet et plus l’arrivée à un consensus ou à une décision sera longue. De plus il faudra rappeler clairement la répartition des responsabilités lors des prises de décisions, pour éviter tout conflit ou confusion ultérieurs.

Comment le mettre en place ?

Si vous souhaitez mettre en place le management transversal au sein de votre entreprise, voici quelques conseils pour y parvenir :

Identifier les objectifs communs

Le premier principe clé du management transversal est d’identifier les objectifs communs. Cela permet de définir clairement les priorités de l’équipe et d’assurer que toutes les parties prenantes travaillent dans la même direction.

Encourager la communication ouverte

Nous ne cessons de le répéter, une bonne communication est essentielle. Pour la réussite de ce projet, il est impératif que les membres des différentes équipes communiquent régulièrement et de manière transparente pour identifier rapidement les problèmes et les résoudre.

Favoriser la collaboration

Lorsque plusieurs services sont amenés à travailler ensemble, il est important de créer un environnement de travail qui encourage la coopération et l’échange d’idées. Si chacun ne se soucie que de ses propres tâches, le management transversal perd son sens.

Prendre des décisions collectives

Bien que, comme nous l’avons vu, cela puisse être compliqué à réaliser, les décisions doivent être prises en collaboration avec tous les membres de l’équipe pour maximiser les compétences et les connaissances de chacun.

Faire preuve d’adaptabilité

Enfin, il convient d’évaluer régulièrement les résultats et d’apporter des ajustements si nécessaire. Le management transversal est un processus continu qui nécessite une adaptation constante aux changements.

Si vous souhaitez entamer cette transition, il est possible de faire appel à des entreprises comme Adaliance pour vous accompagner.

Comment faire adhérer au changement et accompagner ses collaborateurs ?

Affronter le changement est l’un des plus grands défis auxquels sont confrontées les entreprises aujourd’hui. Avec des innovations technologiques constantes, des marchés en évolution perpétuelle et une concurrence accrue, il est essentiel pour les entreprises de savoir s’adapter pour rester compétitives.

De plus, le changement est souvent difficile à accepter pour les employés, qui peuvent se sentir dépassés, perdus et incertains quant à leur avenir dans l’entreprise.  

C’est pourquoi tout leader ou manager qui souhaite mener une transformation réussie devra accompagner ses collaborateurs de manière à les faire adhérer au changement. Voici quelques conseils clés pour y parvenir :

Communiquer clairement

Nous l’avons déjà évoqué à plusieurs reprises, la communication est souvent la clé du succès pour une entreprise. Elle est également l’un des éléments les plus importants pour faire adhérer au changement. 

Les leaders doivent être en mesure de communiquer clairement les raisons du changement, les avantages qu’il apportera et les étapes à venir. Il leur faudra fournir des informations claires et précises sur les changements qui vont survenir, ainsi que sur les conséquences pour l’entreprise et ses employés. 

La hiérarchie doit également prendre le temps d’écouter les préoccupations des collaborateurs et de répondre à leurs questions de manière honnête et transparente.

Impliquer les collaborateurs

Il est important d’inclure les collaborateurs dans la planification et la mise en œuvre du changement. Les employés qui se sentent impliqués et responsables du projet auront tendance à plus s’y investir. Les managers doivent donc donner l’opportunité à leurs collaborateurs de participer activement à la transformation.

Pour cela, ils peuvent organiser des groupes de travail, des séances de brainstorming ou des réunions de projet. Il est important de donner aux employés la possibilité de faire des suggestions et de contribuer activement à la réussite de la transformation.

L’importance de la formation

Comme nous l’avons évoqué dans notre article sur l’impact du progrès et de l’innovation, pour réussir dans un environnement en constante évolution, les employés ont besoin d’acquérir de nouvelles compétences et connaissances. Les leaders doivent offrir à leurs collaborateurs des formations, des séances de coaching et de mentorat pour les aider à s’adapter aux changements.

Il est important de fournir une formation adaptée à chaque collaborateur en fonction de ses besoins et de ses responsabilités. Ces formations permettent aux collaborateurs d’utiliser immédiatement les compétences nouvellement acquises dans leur travail quotidien.

Le sens de l’urgence

Pour que les employés adhèrent au changement, il est important de leur donner un sentiment d’urgence. Les décisionnaires doivent expliquer pourquoi le changement est nécessaire et quelles seront les conséquences si la transformation n’a pas lieu. Ils doivent également montrer les bénéfices que les employés peuvent tirer de ce changement et comment cela aura un impact positif sur l’entreprise. Il est également indispensable que les leaders encouragent les employés à agir rapidement et à faire preuve d’initiative pour contribuer à la réussite de la transformation.

Donner un retour d’information régulier

Encore une fois, la communication est au cœur de la réussite. Lors d’une transformation, il est conseillé pour les managers de fournir un retour d’information régulier à leurs collaborateurs. De cette manière, ils pourront évaluer où ils en sont dans le processus de changement.

Les employés apprécient de savoir s’ils sont sur la bonne voie et ce qu’ils doivent faire pour contribuer au succès de la transformation. Les leaders quant à eux, sont tenus de reconnaître les progrès réalisés et célébrer les réussites pour encourager les collaborateurs à continuer à s’investir dans la transformation.

Encourager la collaboration et la créativité

Le changement peut souvent amener des idées nouvelles et créatives. Les managers sont donc chargés d’encourager leurs collaborateurs à être créatifs et à explorer de nouvelles idées pour aider l’entreprise à réussir dans le cadre d’une transformation. Les employés sont alors encouragés à travailler ensemble, à partager leurs idées et à collaborer pour trouver des solutions innovantes aux défis posés par le changement.

Montrer l’exemple

Les leaders doivent être un modèle pour leurs collaborateurs en adhérant eux-mêmes au changement. Les employés ont besoin de voir que leurs supérieurs sont engagés dans la transformation et qu’ils sont prêts à changer leur propre comportement pour contribuer au succès de l’entreprise. En tant que manager, il faut donc encourager la prise de risques, mais aussi montrer aux employés comment apprendre de leurs erreurs et à continuer à s’adapter au changement.

En conclusion

Pour faire adhérer au changement et accompagner ses collaborateurs, il est indispensable de communiquer clairement, d’impliquer les collaborateurs, notamment par le biais de formations, de leur fournir un retour d’information régulier, d’encourager la collaboration et la créativité, et surtout, de leur donner l’exemple en adhérant vous-même au changement. En suivant ces conseils, vous aiderez les employés à s’adapter plus rapidement au changement, et à travailler efficacement dans un environnement en constante évolution.

Comment savoir communiquer avec aisance dans les situations difficiles et traiter les objections ?

Comment savoir communiquer avec aisance dans les situations difficiles et traiter les objections ?

Dans plusieurs de nos précédents articles, nous avons établi qu’une bonne communication contribuait à la réussite du management et de l’entreprise. Savoir communiquer et gérer les conflits et les objections sont des compétences à acquérir pour réussir professionnellement. Pour vous aider à y parvenir, nous avons quelques recommandations.

Les types de situations difficiles

Pour commencer, il convient de rappeler les différentes situations difficiles auxquelles vous pourriez être confrontés, afin que vous puissiez les identifier et agir en conséquence. Nous avons décidé de nous consacrer aux plus fréquentes :

Le conflit entre collègues

C’est probablement la plus répandue. Que vous soyez collaborateur concerné par la situation ou manager, il vous faudra apprendre à bien la gérer. Ce type de conflit a de multiples causes : désaccord sur un projet, personnalités différentes/incompatibles ou problème de communication. Sans une véritable prise en charge, les conflits entre collègues peuvent impacter négativement l’humeur collective et la productivité de l’équipe.

Le feedback correctif

Dans notre article sur le feedback, nous vous avions donné quelques conseils pour vous adresser à vos collaborateurs, notamment autour du feedback correctif (le feedback négatif reste à éviter autant que possible). Qu’il s’agisse de le donner ou de le recevoir, le feedback peut être vecteur de difficultés de communication. Sentiment d’injustice, frustration et découragement sont autant de risques qu’il vous faudra éviter en soignant vos échanges.

Les demandes de ressources

Dans votre travail, vous pourriez être amenés à négocier des ressources supplémentaires comme du temps ou du budget. La plupart des entreprises ont des politiques strictes quant à l’attribution de ressources supplémentaires, il est donc important de savoir comment négocier ces demandes avec les parties prenantes.

Les clients difficiles

Il peut arriver que les clients soient exigeants, mécontents voire agressifs. Il est indispensable de savoir comment gérer ces clients en maintenant une communication professionnelle et constructive.

Les licenciements et les mises à pied

Enfin, en tant que superviseur, vous pouvez être amenés à annoncer un licenciement ou une mise à pied. Il est important de savoir comment communiquer de manière professionnelle et empathique tout en respectant les lois et les politiques de l’entreprise.

Quels sont les obstacles à une communication efficace au travail ?

Face à des situations complexes, il n’est pas toujours simple de savoir quel comportement adopter, ni comment communiquer. Il existe toutefois des obstacles concrets à une bonne communication qu’il est pertinent de connaître et d’éviter.

Les émotions

Nous l’avons déjà évoqué au cours d’articles précédents, les émotions négatives telles que la colère, la frustration ou la tristesse sont à bannir. Elles peuvent entraver la communication efficace en biaisant la perception et l’interprétation de l’information. Il est donc important de prendre du recul sur la situation et de ne jamais réagir à chaud.

Le jugement

Si on doit faire une remarque négative sur le travail d’un collaborateur, c’est une action / un fait concret que l’on juge et non la personne. Les préjugés et les stéréotypes peuvent entraver la communication efficace et créer des malentendus et en limitant la capacité de chaque individu à comprendre la perspective de l’autre. Il est dont indispensable de faire preuve d’objectivité pour favoriser une communication saine.

Le manque d’écoute active

L’absence d’écoute active entrave la communication efficace en empêchant les gens de comprendre complètement les idées ou les préoccupations de l’autre. Il est important d’être à l’écoute de son interlocuteur.

La technologie

Nous l’avons vu depuis la pandémie, l’utilisation de la technologie peut également entraver la communication efficace. En prenant l’habitude de communiquer de manière virtuelle, on perd une partie de la communication : expression faciale, ton, gestes…

Comment gérer les conflits et objections au travail ?

La gestion des conflits et des objections est une compétence importante pour tout professionnel qui souhaite communiquer efficacement et atteindre ses objectifs. Voici quelques conseils :

  • Écoutez activement. Il est important de l’écouter attentivement et activement pour comprendre pleinement la préoccupation ou le point de vue de l’autre partie.
  • Clarifiez la situation. Posez des questions pour vous assurer que vous avez bien compris la problématique. Cela aidera à éviter les malentendus et à déterminer la cause sous-jacente du débat.
  • Reformulez. Cela permet de vous assurer que vous avez bien compris et de montrer à l’autre partie que vous l’écoutez activement.
  • Exprimez-vous. En cas de désaccord, vous aurez probablement des contre-arguments. Il vous faudra les exprimer, en vous assurant d’utiliser des informations précises et pertinentes. 
  •  Soyez compréhensif. Montrez que vous comprenez l’objection et les préoccupations de l’autre partie. Cela peut aider à renforcer la relation et à créer une communication plus constructive.
  • Proposez une solution. Faites une proposition qui convient aux deux parties. La solution doit être claire, concise et axée sur les intérêts communs. Si nécessaire, négociez pour parvenir à un accord.
  • Restez informés. Assurez-vous de faire un suivi de la solution proposée pour vous assurer que la situation a été résolue de manière satisfaisante pour toutes les parties impliquées.

Comment prévenir et encadrer le harcèlement au travail ?

L’article L. 1152-1 du code du travail définit le harcèlement moral par

« des agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel. »

Le harcèlement au travail est une réalité malheureusement courante dans de nombreux environnements professionnels. Il est donc essentiel pour les entreprises de mettre en place des politiques et des pratiques efficaces pour le prévenir et l’encadrer.

Tolérance zéro en matière de harcèlement

Pour prévenir le harcèlement au travail, il est important d’énoncer les règles clairement, et de communiquer sur la politique de tolérance zéro mise en place par l’entreprise. Tous les employés doivent connaître la définition claire du harcèlement, les comportements qui peuvent être considérés comme tel, mais aussi la réglementation et les sanctions encourues en cas de non-respect de la politique.

Il est de ce fait important de mettre en place une politique anti-harcèlement, mais également de communiquer clairement et ouvertement sur le sujet.

Mise en place d’une procédure de signalement

Les employés doivent connaître la démarche à effectuer pour signaler un cas de harcèlement, et savoir comment se déroulera le traitement de leur plainte. L’entreprise doit communiquer de manière claire et rendre accessible ces informations.

Il est par ailleurs indispensable qu’elle traite les plaintes de manière impartiale, sans que le plaignant ne craigne des représailles.

Ces procédures, ainsi que la politique de l’entreprise sur le sujet, peuvent (et doivent) donner lieu à des formations.

Mettre en place des formations autour du harcèlement

Comme nous l’avons indiqué, les employés doivent être tenus informés des mesures encourues en cas de harcèlement. Ils doivent aussi savoir l’identifier et comment intervenir si cela se produit. Au cours de formations régulières, réalisées en interne ou avec l’intervention d’un prestataire externe, vous pourrez informer votre personnel de la politique de l’entreprise au sujet du harcèlement ainsi que des procédures de signalement que vous aurez mises en place.

Ces formations doivent inclure les employés, mais aussi les managers et les dirigeants.

Impliquer les dirigeants

Il est du devoir des dirigeants, et, dans une certaine mesure, des managers, de créer un environnement de travail sûr et respectueux pour l’ensemble des collaborateurs. Au même titre que tous les membres de l’entreprise, ils doivent connaître les procédures et réglementations, mais il leur faudra également apprendre à anticiper, repérer les signes de harcèlement au sein des équipes et à réagir en conséquence.

Il est important que la hiérarchie montre l’exemple en adoptant des comportements bienveillants et respectueux.

Apprendre à reconnaître les signes

Bien évidemment, sans preuve et sans témoignage, il est difficile de déterminer qu’une situation relève du harcèlement. Cependant, il existe plusieurs signes qui peuvent l’évoquer et doivent donner lieu à une surveillance accrue :

Un changement de comportement :

Si un employé change brusquement de comportement, se renferme, devient anxieux, déprimé, agité, il peut être victime de harcèlement. Dans tous les cas, un changement de comportement chez un collaborateur est à prendre au sérieux.

Une baisse d’assiduité :

Lorsqu’un collaborateur habituellement assidu et ponctuel se met à arriver en retard et à être absent, c’est généralement qu’il rencontre un problème. Bien qu’il puisse être confronté à une situation autre que le harcèlement, il est important que la hiérarchie tente de comprendre ce changement.

L’isolement :

Un employé victime de harcèlement peut être isolé de manière régulière, sans explication, par exemple en étant exclu de réunions ou d’événements sociaux, ou en étant ignoré dans les communications. Si vous le constatez, il faudra faire en sorte de comprendre la situation et probablement intervenir.

Une charge de travail excessive :

Le harcèlement peut prendre la forme d’une surcharge de travail ou de délais irréalistes, ce qui peut entraîner un stress et une anxiété supplémentaires.

Des rétrogradations injustifiées :

Dans un cas de harcèlement par un supérieur, l’employé peut faire l’objet de rétrogradations, se voir attribuer des tâches injustifiées, exclure des projets importants ou refuser une promotion méritée.

Des commentaires ou comportements inappropriés :

Enfin, il existe des cas de harcèlement évident qu’il convient de traiter immédiatement. Si vous constatez qu’un employé fait l’objet d’insultes, de menaces, de commentaires désobligeants, de blagues offensantes, de remarques discriminatoires ou de gestes inappropriés, il faut intervenir.

Encourager la communication et la bienveillance

Enfin, en encourageant l’inclusion, la bienveillance et la communication, l’entreprise crée un cadre de travail agréable, où les employés se sentent respectés et en sécurité. Dans ce type d’environnement, les collaborateurs sont en confiance et, de fait, plus susceptibles de signaler un problème. Il est important que les employés puissent échanger avec la hiérarchie sur leur environnement et leurs conditions de travail.

Comment mieux gérer son stress pour être plus efficace ?

Dans nos précédents articles, nous avons, à plusieurs reprises, abordé des thématiques comme le bien-être ou la qualité de vie au travail. Nous y avions alors évoqué le sujet du stress, sur lequel nous avons décidé de revenir plus en détails.

Qu’est-ce que le stress ?

Plus qu’un simple ressenti, le stress est une réponse physiologique et psychologique du corps, en réaction à une situation perçue comme menaçante ou stressante. Le corps produit alors des hormones de stress comme le cortisol et l’adrénaline, qui ont un impact physiologique (augmentation du rythme cardiaque, de la tension artérielle ou accélération de la respiration). Biologiquement, ces réactions sont conçues pour préparer le corps à lutter ou à fuir.

A court terme, le stress peut être bénéfique, car il accroît l’énergie et la concentration, permettant ainsi d’améliorer la performance de manière ponctuelle. C’est lorsque que cet état de stress perdure que les conséquences négatives apparaissent, impactant ainsi la santé physique et mentale de l’individu. On parle alors de stress chronique.

Les différents types de stress

Comme nous l’avons évoqué, il existe différents types de stress :

Stress aigu :

Ce type de stress intense est causé par des situations ponctuelles dans lesquelles nous avons peu de contrôle et dans lesquelles nous pouvons nous sentir dépassés (éviter un accident de la route, passer un examen…). Il n’est pas forcément mauvais pour nous, car il est de courte durée et que notre corps nous aide à résoudre la situation grâce à la sécrétion d’hormones.

Stress chronique :

Contrairement au stress aigu, il est causé par une exposition prolongée et régulière à des situations à l’origine de la sécrétion de cortisol et/ou d’adrénaline. Il devient alors mauvais pour la santé, car notre organisme n’est pas conçu pour être exposé au stress en permanence. Se trouver en situation de stress prolongé épuise donc notre organisme.

C’est le stress chronique qu’il faut essayer d’éviter et apprendre à gérer.

L’impact du stress

Le stress chronique peut avoir des effets négatifs sur la santé physique et mentale : augmentation du risque de maladies cardiovasculaires, dépression, anxiété, troubles du sommeil, douleurs musculaires ou encore problèmes digestifs.

Lorsqu’il est question de stress au travail, ce mal-être constant du collaborateur a évidemment une incidence sur sa satisfaction et sa productivité, mais peut également impacter son assiduité (absence, arrêt maladie…), c’est pourquoi les entreprises qui mettent l’accent sur la QVCT se multiplient.

Comment gérer son stress ?

On entend beaucoup parler de stress en entreprise, parfois, les conditions de travail en sont à l’origine et c’est à l’entreprise de prendre les mesures nécessaires. Toutefois, il arrive à certaines personnes au tempérament anxieux d’être confrontées à cette situation en permanence, y compris quand les autres collaborateurs ne semblent pas impactés. Voici quelques conseils généraux à appliquer pour tenter de gérer le stress :

Identifiez les sources de stress 

Si vous parvenez à comprendre quelles situations vous mettent sous pression, vous pourrez réfléchir à un moyen de les éviter ou de les gérer.

Respectez votre sommeil

Même si vous avez l’impression que vos impératifs sont plus importants, il ne faut jamais négliger votre sommeil. Si vous êtes épuisé, vous serez moins efficace et plus susceptible de commettre des erreurs. Il est donc important de vous accorder des nuits complètes et réparatrices (8 heures environ), pour éviter d’aggraver votre état.

Apprenez à vous organiser

Dans notre article sur la gestion du temps et des priorités, nous vous avons communiqué quelques règles pour vous aider à mieux vous organiser. Il est important de savoir définir vos priorités, et surtout, de vous débarrasser des tâches inutiles. Une bonne organisation vous permettra à la fois de réduire votre stress et d’accroître votre productivité.

Prenez soin de votre corps

Cela passe par le sommeil, évoqué précédemment, mais aussi par l’exercice physique et une alimentation saine. Vous pouvez aussi effectuer des exercices de respiration lorsque vous ressentez un pic de stress, cela peut contribuer à vous apaiser.

Communiquez

Enfin, si vous êtes dépassé par la situation, il est important d’en parler. Dans le cas du stress au travail, vous pouvez vous adresser à votre manager, à un collègue ou encore à un professionnel de la santé mentale.

Si vous vous sentez débordé, il ne faut surtout pas hésiter à refuser une nouvelle tâche/mission ou à exprimer vos difficultés à atteindre vos objectifs s’ils sont irréalistes. Votre efficacité importe, mais votre santé est la priorité !

En suivant ces conseils, vous pouvez mieux gérer votre stress au travail et améliorer votre efficacité et votre bien-être au travail et dans votre vie personnelle.

ChatGPT, nouvel outil de productivité ?

A moins de vivre dans une grotte éloignée de toute civilisation, vous avez forcément entendu parler de l’outil ChatGPT au cours des derniers mois. 

Oui, mais qu’est-ce que c’est exactement ?

ChatGPT c’est quoi ?

ChatGPT est un modèle de langage naturel développé par OpenAI. En tant qu’Intelligence artificielle générative, il peut produire du contenu écrit ou encore répondre à des questions. Si vous lui demandez à quoi il sert, voici sa réponse : « Je suis conçu pour répondre à une grande variété de questions et de demandes dans de nombreux domaines, tels que la science, la technologie, l’histoire, la culture, les arts, les sports, les loisirs, les voyages, la nourriture et bien plus encore. Mon objectif est d’aider les utilisateurs à trouver des réponses précises et utiles à leurs questions, et de leur fournir une expérience de conversation agréable et satisfaisante. »

L’outil a le vent en poupe et s’avère être particulièrement prisé dans certains milieux professionnels.

Un outil de productivité

Peut-on considérer qu’il s’agit d’un outil de production au même titre que la suite Office ? La réponse est oui.

En tant que modèle de langage puissant, ChatGPT peut certainement être un outil de productivité, tout comme Word, Excel ou PowerPoint. Il peut aider les utilisateurs à générer rapidement du contenu de haute qualité, à automatiser certaines tâches liées au traitement du langage naturel, ou encore à faciliter les échanges avec des interlocuteurs.

Qu’il soit utilisé comme aide à la rédaction ou pour générer un bot de service client, il permet sans aucun doute de gagner du temps et de faciliter le travail de certains utilisateurs.

Les limites de l’outil

Cependant, comme tout outil technologique, et plus encore parce qu’il s’agit d’une intelligence artificielle, ChatGPT possède des limites qu’il faut prendre en compte.

Pour pouvoir générer du contenu, il utilise un algorithme de traitement du langage naturel (NLP) qui se base sur un ensemble de données textuelles. Or, parmi ces données, on peut retrouver du contenu fiable, comme des articles de presse, des livres, mais aussi du contenu personnel comme des blogs ou des extraits de forums. Les informations fournies par l’outil peuvent donc être biaisées ou erronées, selon les données utilisées comme source pour générer le contenu.

De plus, il est possible de se retrouver face à des biais idéologiques : si les données utilisées pour entraîner ChatGPT sont biaisées en faveur d’un certain point de vue, le modèle de langage risque de reproduire ce biais en produisant des contenus qui favorisent ce point de vue ou cette idéologie. De même, si les données d’apprentissage sont biaisées en termes de genre, de race, d’âge ou d’autres caractéristiques, le modèle risque de produire des contenus qui reflètent ces biais.

Si notre premier réflexe est de nous méfier de ChatGPT pour ces biais, il ne faut pas oublier que nous y sommes confrontés chaque jour en utilisant les moteurs de recherche par exemple. En effet, Google, pour ne citer que le principal exemple, collecte en permanence, via l’utilisation des cookies, des informations sur vos goûts, vos préférences ou encore vos idéologies !

Si vous avez l’habitude de regarder du contenu en faveur d’un certain point de vue, le moteur de recherche aura tendance à toujours vous proposer quelque chose de similaire pour être certain que cela vous intéresse. A moins de supprimer régulièrement vos cookies ou d’utiliser la navigation privée, vos recherches ne sont donc jamais objectives !

Contourner les limites

Bien qu’il puisse vous fournir du contenu à la fiabilité aléatoire sur certaines réflexions spécifiques, ChatGPT reste un outil très performant et pratique. Si vous l’utilisez en tenant compte de ses limites et que vous vérifiez régulièrement les informations fournies, vous pourriez gagner un temps considérable.

Notre principal conseil est d’être attentif aux sources générées qui sont très souvent erronées, car comme le reste du contenu elles sont créées à l’aide d’une multitude de données et peuvent contenir des titres inventés ou encore associer des auteurs à des publications qui ne sont pas les leurs.

Se former pour bien l’utiliser

Généralement, lorsqu’un logiciel ou un outil de production est utilisé dans le milieu professionnel, cela donne lieu à une formation ; ChatGPT ne fait pas exception ! Avant tout, il est impératif de bien comprendre ce qu’est une IA et comment fonctionne un modèle de langage.

L’utilisation de l’IA pour la production de contenu soulève un certain nombre de questionnements éthiques, il est important de les connaître et de s’interroger sur sa propre utilisation de l’outil.

Au-delà de l’utilisation technique, qui est particulièrement simple, il faut apprendre à éviter les biais dans les données d’apprentissage et comment minimiser les risques liés à la diffusion de contenus erronés.

Qu’est-ce qu’un prompt dans l’IA générative ?

Ces derniers mois, la démocratisation de l’intelligence artificielle, avec le développement exponentiel d’outils comme ChatGPT ou Midjourney, entraîne de nombreuses questions. 

Nous avons décidé de nous intéresser au sujet, en partant des interrogations de base, afin que tous puissent avoir une meilleure compréhension du sujet. 

Pour commencer, nous avons décidé de revenir sur la définition d’un terme répandu, mais encore peu compris :  le prompt.

Définition

Un prompt est un terme anglais qui désigne une phrase ou un court paragraphe qui sert de commande écrite pour une intelligence artificielle chargée de générer du contenu. Cette phrase fait office d’instruction pour l’algorithme, qui, face à une question ou des directives spécifiques, proposera une réponse adaptée.

Il faut savoir que l’IA est réellement adaptable, et qu’elle saura s’adapter au ton de votre prompt. Autrement dit, si vous souhaitez qu’un outil de génération de texte comme ChatGPT génère une histoire d’horreur ou un poème, il vous suffira de lui donner le ton.

Que peut-on faire avec un prompt ?

Tout dépend de l’outil que vous utilisez ! Aujourd’hui, on entend principalement parler de ChatGPT, qui est un outil de génération de texte. On peut l’utiliser pour rédiger des articles, des histoires, des poèmes ou encore des chansons. Attention toutefois à la véracité des informations et des sources, si vous en faites un usage professionnel.

Il existe également des IA génératives spécialisées dans les images, comme Midjourney ou DALL-E, pour n’en citer que deux des plus connues. La fonctionnalité “text to image” est même disponible sur Canva depuis peu, si vous avez envie de l’essayer. Elle donne un résultat moins impressionnant que les deux premières IA évoquées, mais qui vous permettra de faire des essais et de comprendre le fonctionnement de ce type d’algorithme.

Enfin, même si elles sont moins reconnues, il existe également des IA pour créer de la musique, des logos, des packshots ou encore corriger un podcast/enregistrement pour en éliminer les bégaiements ou sons parasites.

Comment rédiger le bon prompt ?

Le résultat fourni par l’outil dépend donc en partie de votre capacité à rédiger un prompt efficace. Pour cela, nous avons quelques recommandations :

Soyez clair et concis

Un prompt doit être court et simple afin que le modèle de langage puisse facilement comprendre les informations fournies.

Mettez l’accent sur les détails

Essayez de fournir des détails concrets en rapport avec ce que vous souhaitez obtenir. Par exemple, si vous voulez que votre modèle génère une histoire de science-fiction, précisez-le et fournissez des informations sur le lieu et le temps de l’action.

Adaptez votre langage

Il est préférable d’utiliser un langage cohérent avec le type de texte que vous voulez générer. Par exemple, pour une chanson d’amour, il ne faut pas hésiter à employer un langage poétique et des expressions romantiques.

Indiquez à l’IA la direction à prendre

Pour qu’elle sache exactement ce que vous attendez d’elle, il faudra lui donner des indications. Par exemple, si vous voulez qu’elle génère un texte persuasif, indiquez clairement le point de vue que vous voulez défendre. Comme l’outil se base sur du contenu existant, il sera capable de puiser son inspiration dans des textes en adéquation avec ce que vous souhaitez produire.

Soyez créatif

S’il est un peu étrange, à première vue, d’échanger des envolées lyriques avec un bot, n’hésitez pas à être créatif dans votre prompt. Utilisez des phrases accrocheuses ou des détails inattendus pour stimuler l’imagination de votre modèle de langage et lui permettre de générer un texte original et intéressant.

L’arrivée de nouveaux métiers

2022 a été une année particulièrement riche pour les IA génératives, et de nombreux changements dans le monde du travail sont à prévoir. Toutefois, comme pour tout progrès technique, de nouveaux métiers sont en train de voir le jour ou de se démocratiser.

On voit notamment arriver sur le marché des prompt engineer ou ingénieurs prompt. Contrairement à ce que pourrait laisser supposer le terme d’ingénieur, nul besoin de diplôme pour le devenir, il n’est même pas indispensable de savoir coder.

Ce nouveau métier consiste en réalité à être spécialiste en requêtes sur les outils d’IA génératives. Pour cela, il faut très bien connaître l’outil mais aussi l’utiliser de manière intensive pour en connaître les failles et limites, et d’apprendre à en tirer le meilleur.

Comment rester à la page sur l’IA

Avec tous ces changements, vous vous sentez probablement un peu perdus, et c’est tout à fait normal. Comme le milieu de l’IA continue d’évoluer, il vous faudra continuer à vous former sur les nouveaux sujets, via les organismes de formation, en lisant du contenu spécialisé et surtout, en vous essayant à la manipulation de ces outils exceptionnels !

Qu’est-ce que le management situationnel ?

Cette approche du management, originellement appelée « leadership situationnel » a vu le jour dans les années 1980. Elle a été développée par Paul Hersey et Kenneth Blanchard, deux économistes, tous deux experts du management.

D’après eux, il n’existe pas une seule approche du management qui est meilleure que les autres, mais plusieurs, qui doivent être employés selon la personne ou le groupe à manager, en fonction des situations (d’où le nom). 

Pour définir l’approche la plus efficace, plusieurs critères sont à prendre en compte, mais le principal concerne l’autonomie du collaborateur dans la réalisation d’une tâche. Il sera donc possible d’utiliser un style de management différent selon la tâche effectuée.

Les types de management

Le management situationnel répertorie donc quatre styles de management/leadership de base :

Le style directif :

Il est à appliquer lorsque le collaborateur est peu expérimenté mais motivé à effectuer une action. Lorsqu’une tâche est nouvelle pour l’équipe ou si ses membres manquent d’expérience, le leader devra donner des directives précises et en superviser étroitement le travail.

Efficace en cas d’urgence ou si le personnel n’est pas expérimenté, ce type de management se heurte toutefois à des limites en termes de relationnel. Il laisse peu de place aux initiatives, met de côté l’aspect humain et peut mettre à mal le bien-être et la motivation des salariés s’il est employé sans modération.

Le style persuasif :

Cette forme de management est particulièrement utile si les collaborateurs manquent d’expérience mais aussi d’intérêt pour leur mission. Le manager aura comme rôle de les accompagner, mais aussi de les persuader des avantages de la vision de l’entreprise. Il devra donc fournir des explications claires mais aussi encourager l’équipe pour la pousser à la réussite.

Avec le management persuasif, le manager est légèrement plus à l’écoute ; cependant, cela reste une forme de management vertical où seule la hiérarchie est décisionnaire, la créativité et la prise d’initiatives sont donc limitées.

Le style participatif :

Si les membres de l’équipe ont une expérience suffisante et peuvent prendre des décisions, ce type de management permet au leader de s’appuyer sur les effectifs afin qu’elles soient prises de manière collégiale. Cela peut notamment contribuer à renforcer la motivation des collaborateurs.

En revanche, cette forme de management ne convient pas à tous les profils et elle demande du temps et une bonne connaissance de ses équipes. Comme l’obtention d’une prise de décision consensuelle prend du temps, le management participatif n’est pas le plus indiqué en cas d’urgence.

Le style délégatif :

Dans le cas où les collaborateurs ont suffisamment d’expérience et de connaissances pour être autonomes, le manager peut déléguer certaines tâches et de se contenter de monitorer la performance ; on parle alors de management délégatif.

Comme pour le style participatif, il ne correspond pas à tous les profils et peut causer du stress chez les employés ne souhaitant pas avoir de responsabilités. Il est donc à utiliser en bonne intelligence et selon les profils.

Les avantages du management situationnel

Le management situationnel, de par sa flexibilité, permet aux leaders de s’adapter aux changements dans l’environnement de travail, aux besoins des membres de l’équipe et aux exigences de la tâche. Il offre de nombreux bénéfices et peut contribuer à améliorer l’efficacité de l’équipe ainsi que les résultats globaux.

En s’adaptant aux membres de l’équipe, tant sur le style de travail que sur le mode de communication, le management participatif peut contribuer à une meilleure communication et faciliter la compréhension mutuelle.

De plus, si le manager comprend mieux ses effectifs, ils se sentiront plus écoutés et valorisés, ce qui contribue à accroître leur motivation ! Et comme nous l’avons évoqué dans nos articles précédents, la motivation a une incidence sur la productivité.

Enfin, pour mettre en place le management situationnel, le manager devra dresser un tableau de ses effectifs afin de bien comprendre la personnalité, les besoins et les attentes de chacun. Cette connaissance approfondie des collaborateurs lui permettra d’aider les membres de l’équipe à développer leurs compétences, et de leur offrir des opportunités de développement, via un management adapté.

Comment le mettre en place ?

Pour le mettre en place, il est important de bien connaître son équipe. Pour cela, il faudra, comme évoqué plus tôt, effectuer une analyse des besoins. Comme les collaborateurs n’ont pas le même niveau d’intérêt et d’autonomie selon la tâche concernée, il faudra prendre soin d’identifier les tâches et d’y associer, pour chacun, un type de leadership.

Une fois celui-ci mis en place, il est important de suivre et d’évaluer la performance de l’équipe pour s’assurer que l’application de la théorie fonctionne. Il faudra donc surveiller l’évolution et donner du feedback pour que tous puissent s’améliorer.

Enfin, n’oublions pas que pour être un bon manager, la flexibilité est indispensable et c’est d’autant plus le cas dans le management situationnel, puisqu’il impose de changer de style de leadership en en fonction de multiples critères.

Leadership : L’influence déterminante de l’attitude sur la réussite !

Vous n’avez pas pu passer à côté ! Vos fils LinkedIn sont souvent saturés de success stories où on vous garantit que la volonté et l’attitude suffisent à garantir le succès. 

Il y a de quoi être sceptique, car de nombreux autres facteurs sont également à prendre en compte ; cependant, l’attitude a en effet un rôle non négligeable sur la réussite.

Influence sur sa propre réussite

Il est donc avéré que l’attitude peut avoir un impact significatif sur la réussite personnelle d’un individu. En effet, notre manière de percevoir et de gérer les différents défis et situations peut influencer nos actions et résultats.

Par exemple, avoir une attitude positive vous aidera à maintenir une perspective optimiste et constructive et à vous concentrer sur les opportunités plutôt que sur les obstacles ; cela vous permettra également d’être plus résilient face aux défis éventuels. De plus, une attitude positive favorise une meilleure communication et de meilleures relations interpersonnelles.

Parallèlement, une attitude négative peut entraver votre réussite personnelle. En ayant une perspective négative et pessimiste, vous risquez d’être moins flexible, moins adaptable et de vous concentrer sur les problèmes plutôt que les solutions. Ce type d’attitude aura tendance à vous restreindre dans l’atteinte de vos objectifs et la résolution de problèmes et peut également affecter négativement vos relations avec les autres.

Chacun de nous rencontre des obstacles et des imprévus sur son parcours, l’important est donc la manière dont vous faites face à ces obstacles. Bien sûr, l’attitude n’est pas le seul facteur déterminant de la réussite ou de l’échec, il faut aussi prendre en compte les compétences, les connaissances et les ressources ; toutefois, une attitude positive vous permettra assurément de tirer le meilleur parti de ces facteurs !

Influence sur la réussite de l’équipe

Si l’attitude d’une personne a un impact sur sa réussite personnelle, en tant que leader, votre attitude peut avoir un impact important sur la réussite de votre équipe ou de votre organisation. Comme nous l’avons abordé dans certains de nos articles précédents, l’attitude d’un dirigeant aura une influence sur la culture, la motivation, l’engagement et même la productivité des collaborateurs.

Un leader avec une attitude positive et motivante crée un environnement de travail stimulant où les membres de l’équipe se sentent valorisés et encouragés à travailler pour atteindre les objectifs fixés. Cela impacte également la communication de l’équipe de manière positive et permet une meilleure résolution des problèmes. Avoir une personne motivée et positive avec laquelle travailler est souvent une source de motivation !

D’autre part, si le leader semble négatif ou désengagé, l’équipe peut être impactée négativement. Les collaborateurs seront plus susceptibles de se sentir démotivés, insatisfaits et eux-mêmes négatifs, ce qui peut conduire à une baisse de motivation et de fait, de la productivité et de la qualité du travail.

De plus, un leader qui semble détaché et peu motivé n’inspirera pas ses équipes à s’investir : il pourrait même perdre leur confiance et leur respect et ne plus être pris au sérieux dans son rôle de dirigeant.

Il est donc important d’adopter une attitude positive et motivante et de créer un environnement de travail agréable pour les employés. 

Les attitudes à avoir

Pour garder cet article concis, nous avons simplifié le discours en parlant d’attitude positive et négative, nous allons maintenant évoquer plus concrètement des recommandations d’attitudes à avoir :

Rester positif

Voir le bon côté des choses mais aussi savoir pardonner, ne pas rester sur un sentiment négatif, profiter du moment présent et savoir transformer les épreuves en atouts.

Être déterminé

Il est important de déterminer ce que vous voulez pour vous donner les moyens d’atteindre votre but. Pour cela, il faudra prendre le temps de réfléchir et de vous poser les bonnes questions afin de pouvoir vous fixer des objectifs. Tout au long de votre parcours, ces objectifs devront rester votre priorité et il vous faudra monitorer l’avancement de vos actions.

Parfois, il faut longtemps avant d’obtenir les résultats attendus, c’est pourquoi vous devrez faire preuve de persévérance et rester à l’écoute des opportunités.

Avoir confiance

Il est indispensable d’avoir confiance en soi et en son projet pour le mener à bien. Si vous êtes convaincu de votre capacité à réussir, vous parviendrez à en convaincre vos interlocuteurs.

De même, faire preuve de confiance envers votre équipe permettra à vos collaborateurs de se sentir écoutés, valorisés et cela pourra impacter leur motivation et leur productivité.

Prendre ses responsabilités

En tant que leader, vous influencez de manière incontestable la réussite de vos équipes. Il faut toutefois savoir attribuer les réussites à autrui et reconnaître qu’un échec vous incombe.

Il vous faudra par ailleurs accepter les risques qui incombent à votre statut et accepter que l’échec fasse partie inhérente du chemin du succès. Il est important d’intégrer les erreurs et les échecs au processus d’apprentissage, afin de transformer une déconvenue en quelque chose de positif.

Il existe bien entendu une multitude d’autres conseils et recommandations sur la bonne attitude à avoir pour réussir, mais n’oublions pas que votre culture, vos valeurs et vos connaissances en management sont également des piliers de votre réussite et celle de votre équipe.