Comment pratiquer le management transversal ?

Qu’est-ce que le management transversal ?

Le management transversal est une approche de gestion qui implique la coordination des différents départements ou équipes d’une entreprise pour atteindre des objectifs communs. Contrairement à la gestion hiérarchique traditionnelle (verticale et pyramidale), le management transversal est horizontal et implique une collaboration étroite entre des personnes ayant des compétences et des responsabilités différentes.

Dans ce type d’environnement, les managers doivent travailler ensemble pour élaborer des plans d’action, des stratégies et des objectifs clairement définis qui sont souvent partagés par tous les membres de l’équipe. Les décisions sont prises de manière collective et les superviseurs travaillent conjointement pour résoudre les problèmes et agir dans le meilleur intérêt de l’entreprise.

Les avantages du management transversal

Amélioration de la coordination

Le management transversal permet une meilleure coordination des actions et des projets entre les départements, ce qui contribue à améliorer la communication au sein de l’entreprise. Le fait de travailler ensemble à un objectif commun permet aux différentes équipes de partager leurs idées, leurs expertises et leurs méthodologies. De cette manière, elles seront amenées à mieux se comprendre et à surmonter les difficultés de manière plus efficace.

Efficacité accrue

Le management transversal contribue à éliminer les silos et les redondances dans les processus et les décisions. En encourageant la collaboration et la coordination entre les différentes parties prenantes, il permet d’optimiser les ressources, de rationaliser les processus et d’améliorer l’efficacité globale de l’entreprise.

Avec cette approche de gestion, les équipes apprennent à travailler ensemble de manière plus agile et réactive, ce qui peut contribuer à une meilleure performance globale de l’organisation.

Flexibilité et adaptabilité

Cette méthode facilite l’adaptation rapide des entreprises aux changements du marché et de l’environnement commercial. En effet, comme évoqué précédemment, elle favorise une communication ouverte et la collaboration entre les équipes. Par conséquent, elle facilite la prise de décisions consensuelles, mais aussi la réflexion commune lorsqu’un ajustement dans la stratégie ou la méthodologie de travail est nécessaire. Cela peut aider une entreprise à s’adapter aux nouvelles situations et à saisir les opportunités émergentes plus rapidement.

Développement des compétences

Enfin, en travaillant sur des projets communs avec des collègues issus de différents départements, les collaborateurs peuvent être amenés à développer de nouvelles compétences et à gagner en polyvalence. A long terme, cela pourra impacter leur développement personnel mais aussi leur employabilité.

Ses limites

Bien évidemment, toute forme de management présente également des points négatifs qu’il convient d’aborder, de manière à mieux les appréhender.

Complexité de la mise en place

Le management transversal peut être complexe à mettre en place et à gérer, surtout dans les entreprises de grande taille avec des structures hiérarchiques déjà en place. La coordination et la communication entre les départements peuvent être difficile à manager, entraînant des retards, des confusions et des erreurs.

De plus, le leader se trouve parfois dans une position délicate puisqu’il doit s’assurer que les intérêts des différentes parties prenantes sont respectés.

Résistance au changement

Comme tout changement, le management transversal peut rencontrer de la résistance au sein de l’organisation, notamment de la part de certains membres du personnel qui sont habitués à des structures hiérarchiques traditionnelles. Certains employés peuvent se sentir menacés par ce changement et préférer travailler de manière indépendante ou dans leur propre département. Le manager devra alors sensibiliser et impliquer les membres de l’organisation au management transversal.

Allongement du processus de décision

Plus d’interlocuteurs sont impliqués dans la gestion d’un projet et plus l’arrivée à un consensus ou à une décision sera longue. De plus il faudra rappeler clairement la répartition des responsabilités lors des prises de décisions, pour éviter tout conflit ou confusion ultérieurs.

Comment le mettre en place ?

Si vous souhaitez mettre en place le management transversal au sein de votre entreprise, voici quelques conseils pour y parvenir :

Identifier les objectifs communs

Le premier principe clé du management transversal est d’identifier les objectifs communs. Cela permet de définir clairement les priorités de l’équipe et d’assurer que toutes les parties prenantes travaillent dans la même direction.

Encourager la communication ouverte

Nous ne cessons de le répéter, une bonne communication est essentielle. Pour la réussite de ce projet, il est impératif que les membres des différentes équipes communiquent régulièrement et de manière transparente pour identifier rapidement les problèmes et les résoudre.

Favoriser la collaboration

Lorsque plusieurs services sont amenés à travailler ensemble, il est important de créer un environnement de travail qui encourage la coopération et l’échange d’idées. Si chacun ne se soucie que de ses propres tâches, le management transversal perd son sens.

Prendre des décisions collectives

Bien que, comme nous l’avons vu, cela puisse être compliqué à réaliser, les décisions doivent être prises en collaboration avec tous les membres de l’équipe pour maximiser les compétences et les connaissances de chacun.

Faire preuve d’adaptabilité

Enfin, il convient d’évaluer régulièrement les résultats et d’apporter des ajustements si nécessaire. Le management transversal est un processus continu qui nécessite une adaptation constante aux changements.

Si vous souhaitez entamer cette transition, il est possible de faire appel à des entreprises comme Adaliance pour vous accompagner.

Leadership : L’influence déterminante de l’attitude sur la réussite !

Vous n’avez pas pu passer à côté ! Vos fils LinkedIn sont souvent saturés de success stories où on vous garantit que la volonté et l’attitude suffisent à garantir le succès. 

Il y a de quoi être sceptique, car de nombreux autres facteurs sont également à prendre en compte ; cependant, l’attitude a en effet un rôle non négligeable sur la réussite.

Influence sur sa propre réussite

Il est donc avéré que l’attitude peut avoir un impact significatif sur la réussite personnelle d’un individu. En effet, notre manière de percevoir et de gérer les différents défis et situations peut influencer nos actions et résultats.

Par exemple, avoir une attitude positive vous aidera à maintenir une perspective optimiste et constructive et à vous concentrer sur les opportunités plutôt que sur les obstacles ; cela vous permettra également d’être plus résilient face aux défis éventuels. De plus, une attitude positive favorise une meilleure communication et de meilleures relations interpersonnelles.

Parallèlement, une attitude négative peut entraver votre réussite personnelle. En ayant une perspective négative et pessimiste, vous risquez d’être moins flexible, moins adaptable et de vous concentrer sur les problèmes plutôt que les solutions. Ce type d’attitude aura tendance à vous restreindre dans l’atteinte de vos objectifs et la résolution de problèmes et peut également affecter négativement vos relations avec les autres.

Chacun de nous rencontre des obstacles et des imprévus sur son parcours, l’important est donc la manière dont vous faites face à ces obstacles. Bien sûr, l’attitude n’est pas le seul facteur déterminant de la réussite ou de l’échec, il faut aussi prendre en compte les compétences, les connaissances et les ressources ; toutefois, une attitude positive vous permettra assurément de tirer le meilleur parti de ces facteurs !

Influence sur la réussite de l’équipe

Si l’attitude d’une personne a un impact sur sa réussite personnelle, en tant que leader, votre attitude peut avoir un impact important sur la réussite de votre équipe ou de votre organisation. Comme nous l’avons abordé dans certains de nos articles précédents, l’attitude d’un dirigeant aura une influence sur la culture, la motivation, l’engagement et même la productivité des collaborateurs.

Un leader avec une attitude positive et motivante crée un environnement de travail stimulant où les membres de l’équipe se sentent valorisés et encouragés à travailler pour atteindre les objectifs fixés. Cela impacte également la communication de l’équipe de manière positive et permet une meilleure résolution des problèmes. Avoir une personne motivée et positive avec laquelle travailler est souvent une source de motivation !

D’autre part, si le leader semble négatif ou désengagé, l’équipe peut être impactée négativement. Les collaborateurs seront plus susceptibles de se sentir démotivés, insatisfaits et eux-mêmes négatifs, ce qui peut conduire à une baisse de motivation et de fait, de la productivité et de la qualité du travail.

De plus, un leader qui semble détaché et peu motivé n’inspirera pas ses équipes à s’investir : il pourrait même perdre leur confiance et leur respect et ne plus être pris au sérieux dans son rôle de dirigeant.

Il est donc important d’adopter une attitude positive et motivante et de créer un environnement de travail agréable pour les employés. 

Les attitudes à avoir

Pour garder cet article concis, nous avons simplifié le discours en parlant d’attitude positive et négative, nous allons maintenant évoquer plus concrètement des recommandations d’attitudes à avoir :

Rester positif

Voir le bon côté des choses mais aussi savoir pardonner, ne pas rester sur un sentiment négatif, profiter du moment présent et savoir transformer les épreuves en atouts.

Être déterminé

Il est important de déterminer ce que vous voulez pour vous donner les moyens d’atteindre votre but. Pour cela, il faudra prendre le temps de réfléchir et de vous poser les bonnes questions afin de pouvoir vous fixer des objectifs. Tout au long de votre parcours, ces objectifs devront rester votre priorité et il vous faudra monitorer l’avancement de vos actions.

Parfois, il faut longtemps avant d’obtenir les résultats attendus, c’est pourquoi vous devrez faire preuve de persévérance et rester à l’écoute des opportunités.

Avoir confiance

Il est indispensable d’avoir confiance en soi et en son projet pour le mener à bien. Si vous êtes convaincu de votre capacité à réussir, vous parviendrez à en convaincre vos interlocuteurs.

De même, faire preuve de confiance envers votre équipe permettra à vos collaborateurs de se sentir écoutés, valorisés et cela pourra impacter leur motivation et leur productivité.

Prendre ses responsabilités

En tant que leader, vous influencez de manière incontestable la réussite de vos équipes. Il faut toutefois savoir attribuer les réussites à autrui et reconnaître qu’un échec vous incombe.

Il vous faudra par ailleurs accepter les risques qui incombent à votre statut et accepter que l’échec fasse partie inhérente du chemin du succès. Il est important d’intégrer les erreurs et les échecs au processus d’apprentissage, afin de transformer une déconvenue en quelque chose de positif.

Il existe bien entendu une multitude d’autres conseils et recommandations sur la bonne attitude à avoir pour réussir, mais n’oublions pas que votre culture, vos valeurs et vos connaissances en management sont également des piliers de votre réussite et celle de votre équipe.

Comment manager dans le chaos ?

En tant que manager, vous pouvez être amené à exécuter vos fonctions dans des situations complexes, l’une des plus difficiles étant de manager votre équipe dans un environnement chaotique.

Comment reconnaître un environnement chaotique ?

Bien évidemment, il n’existe pas de checklist parfaite pour évaluer votre environnement de travail ; cependant, certains signes peuvent indiquer que ce dernier est instable, voir chaotique :

  • Tous les employés travaillent dans l’urgence et sont obligés de laisser leurs autres tâches pour s’occuper des situations les plus critiques.
  • Tout le monde est débordé en permanence, et le revendique comme un accomplissement. A aucun moment il n’est question de s’organiser ou de revoir la stratégie. Ne pas être débordé est considéré comme un manque d’engagement ou de la mauvaise volonté.
  • Les collaborateurs sont tellement occupés par les tâches urgentes qu’ils ne se soucient pas du futur, et ne réfléchissent donc pas à un moyen d’améliorer le futur. L’innovation n’est qu’un objectif lointain auquel ils n’ont pas le temps de se consacrer.

Accepter le chaos

Une fois que vous avez su reconnaître que votre environnement était chaotique, il va vous falloir l’accepter. Il ne s’agit pas ici de ne rien changer et de continuer à laisser vos employés livrés à eux-mêmes, mais d’accepter une partie de l’imperfection liée à la nature humaine.

S’il est préférable de s’organiser et de planifier pour obtenir un meilleur fonctionnement global, il existe aussi des personnalités auxquelles un environnement déstructuré est profitable. L’adaptabilité et une bonne connaissance de votre équipe sont donc indispensables, pour savoir sur quels profils vous appuyer quand la situation est compliquée à gérer.

Enfin, il ne faut pas oublier que l’incertitude et l’imperfection peuvent aussi être bénéfiques, car l’erreur, si elle est intégrée au processus d’apprentissage, vous fera grandir bien plus que la réussite.

Si vous ne parvenez pas à gérer entièrement l’incertitude, vous pouvez apprendre à vous en accommoder !

Gérer le chaos

S’il existe des profils auxquels le chaos ne fait pas peur, ce n’est vraisemblablement pas le cas de tous vos collaborateurs. Il va donc vous falloir, en tant que manager, apprendre à le gérer. Voici quelques conseils pour y parvenir :

Rester calme et positif

Si la situation est chaotique ou incertaine, il est possible que vous vous trouviez anxieux ou paniqué, il est pourtant important de garder votre calme et de rester concentré pour réagir avec efficacité.

De plus, garder votre calme et votre optimisme devant votre équipe contribue à maintenir le calme et la motivation des employés.

Définir les priorités

Pour éviter que l’équipe se retrouve débordée et assaillie de tâches à effectuer immédiatement, il faudra définir les priorités. Pour cela, vous pouvez utiliser la Loi d’Eisenhower, qui consiste à différencier l’urgent de l’important pour mieux gérer son temps.

Rester informé

Face à une situation incertaine ou chaotique, il convient de rester informé et de suivre l’évolution des accomplissements, afin d’anticiper une erreur ou d’adapter le plan si nécessaire.

Être flexible

Comme nous l’avons évoqué précédemment, la flexibilité est indispensable dans un environnement chaotique où rien n’est défini. Les plans peuvent être amenés à changer rapidement et le manager doit pouvoir s’y adapter.

Si possible, prévoyez plusieurs options pour atteindre vos objectifs ; avec plusieurs scénarios envisagés, vous serez moins susceptible de vous trouver dépassé.

Bien communiquer

Vous l’aurez compris à travers nos divers articles, une bonne communication est souvent la clé du succès ; une fois de plus, cela fait partie de nos recommandations. Si la communication est saine, il sera plus facile de gérer une situation de crise. En cas de situation difficile, il est important que les personnes impliquées comprennent les difficultés rencontrées et ce qui est attendu d’elles, afin d’éviter les malentendus et les erreurs.

Faire preuve d’empathie

Si, en tant que manager, vous souffrez de la situation, c’est probablement le cas de votre équipe également. Il faudra donc veiller à ne pas vous concentrer uniquement sur vos propres besoins, et à rester à l’écoute de vos collaborateurs.

Anticiper le chaos

Même s’il existe des moyens de s’adapter au chaos ou de gérer efficacement une situation chaotique, il est préférable de mettre en place une organisation pour l’anticiper.

Pour cela, il convient de mettre en place une communication transparente et efficace avec les membres de votre équipe et d’établir en amont des procédures claires et connues de tous.

Plutôt que de réagir aux problèmes, il est préférable d’identifier les risques potentiels et les solutions alternatives. C’est pourquoi il est conseillé de préparer et diffuser un plan d’urgence, indiquant les actions à entreprendre et les personnes responsables, pour que chacun soit prêt à intervenir si la situation devenait complexe.

Enfin, en vous assurant que votre équipe est formée régulièrement aux différents outils, procédures et technologies qu’elle utilise, vous contribuez également à minimiser le chaos.

Les 8 clefs de la qualité de vie au travail en 2023

Dans notre article sur les tendances du management en 2023, nous avons abordé la qualité de vie et les conditions de travail. 

Nous avons choisi de revenir plus en détails sur ce sujet important et de vous présenter les huit clefs de la qualité de vie au travail en 2023.

1. Bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle

La pandémie de COVID-19 a entraîné un grand nombre de transformations dans la manière de manager, et a notamment bousculé les mentalités sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Télétravail, charge de travail accrue, responsabilités familiales supplémentaires et stress augmenté sont venus bouleverser le quotidien des employés. Depuis, le respect de cet équilibre est l’un des principaux facteurs de la QVT.

Cet équilibre entre responsabilités professionnelles et personnelles, s’il est respecté, a des conséquences positives sur de nombreux aspects de la vie du collaborateur : santé, bien-être, productivité, relations interpersonnelles… Il est donc indispensable d’y veiller, en proposant, par exemple, des horaires flexibles ou du télétravail adapté.

2. Des relations de travail positives

Des relations de travail basées sur la confiance, le respect et la coopération entre toutes les parties prenantes sont cruciales pour une qualité de vie au travail positive. Pour contribuer à ces relations positives entre employés, mais aussi avec les supérieurs, de nombreuses entreprises mettent en place des activités de team building, comme des activités sportives, ludiques, ou encore des actions de bénévolat collectives.

Ces activités permettent à la fois à l’employé de bien s’intégrer à son équipe et d’avoir des relations saines avec ses collègues et supérieurs, mais ont aussi un impact sur la communication.

3. Une bonne communication

En entreprise, une bonne communication est indispensable : elle favorise une bonne compréhension et du respect, permettant ainsi d’atteindre une bonne qualité de vie au travail.

En mettant l’accent sur la transparence et l’honnêteté dans les échanges entre employés, mais aussi avec la direction, chacun se sentira écouté et libre de s’exprimer, ce qui donnera lieu à un dialogue constructif.

De plus, comme évoqué dans un précédent article, une bonne communication est également la base d’un bon feedback !

4. Un environnement de travail sûr et agréable

Lorsque l’on parle d’environnement de travail agréable, on a souvent en tête les relations entre employés et la sécurité émotionnelle du collaborateur. Cependant, cela va au-delà de la simple bonne entente ; en proposant un équipement moderne et adéquat, correspondant aux normes de sécurité, l’entreprise contribue au bien-être de ses salariés.

De plus en plus d’entreprises proposent également des activités et des ressources pour améliorer la santé mentale et physique des collaborateurs, comme des programmes de soutien à la santé, des activités sportives financées…

5. Des opportunités de développement professionnel

Il est important pour le bien-être professionnel des employés de pouvoir évoluer au sein de l’entreprise.

La base de ces opportunités de développement professionnel est la reconnaissance des accomplissements et de la contribution des collaborateurs. Si l’entreprise sait voir les compétences de chacun, alors elle pourra proposer des opportunités en adéquation avec ses forces et faiblesses.

Cela peut s’organiser autour de programmes de formation ou de mentorat pour permettre au collaborateur d’acquérir ou de renforcer des compétences. Il est également important de permettre aux employés les plus investis d’évoluer dans leur poste ou au sein de l’entreprise, pour explorer de nouvelles opportunités de développement.

6. Des exigences ambitieuses mais réalistes

Toute entreprise doit veiller à l’équilibre entre les exigences de travail et les ressources disponibles. En effet, si elle s’assure que les employés ont assez de temps, les outils adéquats et le soutien de la hiérarchie pour réaliser leurs tâches, elle leur permet de travailler sans surcharge et sans stress.

Cet équilibre, s’il est respecté, permet en plus de la réduction du stress, une meilleure productivité, d’accroître la motivation et, de fait, la rétention des employés.

7. Une bonne rémunération et des avantages sociaux

Bien que le sujet soit souvent tabou, il est indispensable d’aborder la rémunération. Si ces dernières années elle n’est plus le critère principal des candidats lors d’une recherche d’emploi, elle reste un facteur indéniable de la qualité de vie au travail.

Une rémunération juste et en adéquation avec la performance de l’employé, ainsi que des avantages sociaux compétitifs offrent à l’employé une sécurité financière et la reconnaissance de sa performance.

8. Une vision et des valeurs partagées par l’entreprise et ses employés

Pour terminer, comme nous l’avions abordé dans notre article sur les tendances du management, les valeurs communes à l’entreprise et aux collaborateurs sont très importantes pour la qualité de vie au travail.

Partager une vision et des valeurs permet de renforcer le sentiment d’appartenance des employés et contribue à donner du sens à leur travail, ce qui viendra par conséquent renforcer leur engagement et leur productivité.

Si vous souhaitez mettre l’accent sur la qualité de vie au travail au sein de votre entreprise et que vous avez besoin d’accompagnement, il existe de nombreuses formations pour vous accompagner.

Comment prévenir les risques psychosociaux au sein de mon équipe ?

Définition

Les risques psychosociaux sont souvent banalisés et réduits à un simple sujet de stress de la part de l’employé. Pourtant ils vont bien au-delà puisque le stress ne représente qu’une seule de leurs manifestations.

Il s’agit en réalité d’une question d’organisation et de l’ensemble des risques liés à l’environnement de travail, ayant un impact sur la santé mentale et émotionnelle des employés, ainsi que sur leur bien-être général.

Parmi eux, on retrouve le stress, évoqué précédemment, mais aussi :

  • le harcèlement,
  • la violence,
  • la charge de travail excessive,
  • les discriminations et inégalités,
  • les relations conflictuelles au travail,
  • le manque de soutien et de ressources pour la santé des employés.

Ces risques ont des conséquences sur le bon fonctionnement des entreprises, en plus de celles constatée sur la santé mentale et physique des employés. C’est pourquoi il est indispensable de les identifier et d’agir pour les éviter.  

Comment les identifier ?

Si vous craignez les risques psychosociaux au sein de votre équipe ou de votre entreprise, il existe différents moyens de les identifier.

Audits

Il est possible de réaliser des audits réguliers auprès de vos employés. Cela vous permettra de recueillir des informations sur les risques psychosociaux auxquels ils se trouvent exposés. Si vous avez des doutes sur un type de risque en particulier, vous pouvez également cibler vos questions. Attention cependant avec ce type d’outil, vos employés attendent que vous agissiez selon leurs réponses, ce qui peut être délicat à gérer pour l’entreprise.

Analyse des données

Qu’il s’agisse des résultats des audits précédemment évoquées, des données sur les absences, les arrêts maladie, le turnover ou encore des demandes de soutien en matière de santé mentale, l’entreprise peut entreprendre d’étudier les données pour identifier les risques psychosociaux.

Observations

L’entreprise, ou plutôt le manager, peut observer les interactions entre employés, les conditions de travail ou les relations de travail pour mieux comprendre la dynamique de l’équipe et identifier les risques psychosociaux.

Entretiens individuels

Les entretiens individuels sont un excellent moyen d’échanger avec les employés pour obtenir des informations détaillées sur les risques psychosociaux. Bien qu’il soit plus délicat pour un employé de parler dans ces conditions qu’en remplissant un questionnaire de manière anonyme, si un climat de confiance et une communication saine sont installés au sein de l’équipe, ces échanges pourront être des indicateurs précieux.

Recours à des experts

Il arrive que les entreprises soient dépassées par la situation (manque d’échange, difficultés dans le management, résultats d’enquête catastrophiques…) ; dans ce cas, il leur est possible de consulter des experts afin d’obtenir des conseils sur la manière d’identifier et de gérer les risques psychosociaux.

Quels risques pour l’entreprise ?

Indépendamment des risques catastrophiques pour les employés et leur santé physique et morale qui doivent être au cœur des préoccupations de l’entreprise, il existe d’autres risques qui l’impactent directement.

Baisse de productivité

Les problèmes rencontrés par les employés sur leur lieu de travail et impactant leur santé mentale jouent sur leur capacité à se concentrer ou leur productivité au travail. De plus, les employés confrontés aux risques psychosociaux auront tendance à prendre plus de congés maladie ou à s’absenter plus souvent, ce qui réduit la productivité de l’entreprise.

Baisse de motivation

Dans notre article précédent, Quelles sont les clefs pour conserver la motivation de mes collaborateurs en 2023, nous avons évoqué l’impact d’une baisse de motivation des employés pour l’entreprise. Or, des collaborateurs stressés ou malheureux dans leur travail auront des difficultés à rester motivés et engagés.

Augmentation des coûts

La gestion des risques psychosociaux a un coût important. En effet, les coûts médicaux et juridiques peuvent être considérables, mais il faut aussi considérer les coûts liés au recrutement et à la formation des employés, car dans les entreprises où les employés ne se sentent pas en sécurité ou valorisés, le turnover est généralement important.

Mauvaise réputation

Enfin, une entreprise qui ne tient pas compte des risques psychosociaux pourra être vue négativement par ses employés, mais aussi ses clients et les investisseurs.

Comment éviter les risques psychosociaux ?

Vous l’aurez compris, il convient donc de tout mettre en œuvre pour éviter les risques psychosociaux. Nous vous proposons quelques mesures pour y parvenir :

Repenser son organisation et son management

La source du sujet des risques psychosociaux est le plus souvent à trouver dans l’organisation même de l’entreprise. En effet, c’est l’organisation, les valeurs, le management qui vont conditionner le bien être ou le mal être des collaborateurs. 

Réfléchir et faire évoluer ces sujets est donc essentiel.

Instaurer un climat de confiance

Dans une entreprise où les employés se sentent libres de parler de leurs préoccupations et de demander de l’aide, il sera bien plus facile d’anticiper et d’éviter les problématiques liées aux risques psychosociaux.

Encourager l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle

Il est important que les employés puissent se consacrer à leur vie personnelle et à leur bien-être. En favorisant les horaires flexibles ou en renforçant le droit à la déconnexion, vous pourrez contribuer à cet équilibre.

Sensibiliser et former

Pour finir, il est important de former les employés et les managers sur les risques psychosociaux. Plus ils auront de connaissances sur le sujet, plus ils seront en capacité de prévoir et gérer ces risques, avant qu’ils aient des conséquences sur la santé des employés et les performances de l’entreprise.

Quelles sont les clefs pour conserver la motivation de mes collaborateurs en 2023 ?

Depuis la crise sanitaire, l’engagement au travail est en hausse, selon l’enquête HappyIndex®AtWork. En effet, un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, notamment dû à une flexibilité nouvelle, a contribué à accroître le bien-être des salariés, et, de fait, leur motivation. 

Mais en 2023, alors que la pandémie a complètement transformé le monde du travail, quelles sont les clefs pour conserver la motivation de ses équipes ?

Les bénéfices de la motivation des salariés

Avant de s’interroger sur le comment, il convient de rappeler les enjeux à garder ses collaborateurs motivés :

Hausse de la productivité

Pour commencer, un employé motivé sera plus efficace et productif dans son travail. Il sera plus concentré, plus investi, plus ponctuel et plus susceptible de se dépasser pour l’entreprise.

Faible turnover 

Le turnover (taux de rotation du personnel) est un excellent indicateur du niveau d’implication des salariés mais aussi de la qualité du management. Une entreprise à tout intérêt à garder ses salariés motivés et fidèles : en effet, un salarié avec de l’ancienneté sera plus compétent et connaîtra mieux les spécificités de l’entreprise. Sans oublier que le recrutement et la formation de nouveaux collaborateurs ont un coût important. Il est donc préférable de garder ses talents en faisant le nécessaire pour contribuer à leur motivation.

Qualité de service

Les employés épanouis et motivés auront une tendance certaine à fournir un service client de qualité et à avoir de meilleures relations avec la clientèle, ce qui rendra l’entreprise plus compétitive.

Meilleures interactions

Il arrive parfois que la direction impose des changements à ses employés : déménagement, changement de logiciel, nouveaux objectifs… En étant attentifs à la motivation, les employeurs diminuent le risque de contestation et de conflit dans ces situations.

Innovation

La motivation de vos équipes est également synonyme d’innovation : vos collaborateurs auront plus tendance à être force de proposition et à prendre des initiatives, ce qui aura un impact positif sur la compétitivité de l’entreprise. 

Engagement

Enfin, l’engagement des employés s’en trouvera renforcé. Plus investis dans leur travail et dans la réussite globale de l’entreprise, les collaborateurs motivés seront plus enclins à partager la mission et les valeurs de l’entreprise. Quand on sait que les meilleurs ambassadeurs d’une marque sont ses employés, il apparaît évident que la motivation doit être au cœur des préoccupations du manager.

Les clefs de la motivation des collaborateurs

La communication

Mettre en place une communication saine et un climat de confiance, en passant notamment par la ritualisation du feedback, est la pierre d’angle de la motivation.

C’est une bonne pratique à débuter dès l’intégration d’un nouveau collaborateur. Une bonne communication en interne permet aux employés de se lier entre eux, mais aussi de se sentir libres d’échanger avec leur hiérarchie.

Ces échanges informels permettent au manager de mieux connaître son équipe, et par conséquent d’anticiper une éventuelle baisse de motivation.

Objectifs et attentes clairs

Lorsque les employés comprennent ce qui est attendu d’eux et ont conscience de l’impact de leur travail sur la performance globale de l’entreprise, leur motivation est accrue. Pour que les objectifs soient clairs et atteignables, l’idéal est de les définir ensemble. En effet, vos équipes ont peut-être conscience de problématiques que vous ignorez et qui pourraient impacter la réussite d’un projet. Encore une fois, l’échange est à privilégier.

Valorisez vos équipes

Lorsqu’un manager sait reconnaître et récompenser le travail et les accomplissements de son équipe, que ce soit par le biais de primes, promotions ou encore de félicitations, ses collaborateurs se sentent valorisés et appréciés.

De plus, aujourd’hui, de nombreuses personnes sont en quête de sens au travail ; en leur rappelant l’impact de leur travail sur la réussite de l’entreprise et le partage des valeurs, on leur permet de s’épanouir davantage dans leur vie professionnelle.

Favoriser la collaboration

En entreprise, le partage des idées et des connaissances entraîne une progression plus rapide des employés. Cependant, si rien n’est fait pour favoriser la collaboration et la cohésion d’équipe, alors chacun aura tendance à s’occuper de ses propres tâches.

Aujourd’hui, il existe de nombreux moyens de renforcer l’esprit d’équipe : organiser des événements de team building, fêter les victoires, proposer aux équipes de consacrer un temps au bénévolat ensemble…

Ces activités, en plus d’être positives pour la cohésion d’équipe, ont un impact sur la qualité de vie au travail.

Mettre l’accent sur le bien-être au travail 

Comme nous l’avons vu dans notre article sur les tendances du management en 2023, mettre l’accent sur la qualité de vie au travail est indispensable pour bien manager.

Pour cela, en plus de proposer un salaire juste et compétitif, il est important de fournir un environnement de travail chaleureux, des outils de travail performants et adaptés, mais surtout d’offrir des opportunités de croissance et développement personnel à chacun. En favorisant l’équilibre vie privée/vie professionnelle et la formation continue, vous garderez vos équipes motivées !

Comment réussir un entretien de recadrage ?

Le statut de manager donne parfois lieu à des missions peu agréables ; mener un entretien de recadrage fait sûrement partie des plus délicates !

Qu’est ce qu’un entretien de recadrage ?

Un entretien de recadrage, c’est un outil managérial qui consiste en une rencontre entre un employé et son manager, lorsqu’une faute ou un écart a été commis. L’utilisation du mot recadrage implique que le concerné a déjà été mis au courant des règles, et qu’un rappel est nécessaire. Idéalement, un premier rappel à l’ordre informel a déjà eu lieu avant l’entretien de recadrage. 

Erreur ou faute ?

En cas d’incident avec un employé, la première tâche du manager sera d’établir s’il s’agit d’une erreur ou d’une faute.

L’erreur, bien que problématique pour l’équipe et ses résultats, est involontaire. Le manager devra donc la signaler, mais aussi la comprendre voire la valoriser en l’incluant au processus d’apprentissage.

La faute, quant à elle, est volontaire : il s’agit d’une transgression consciente et délibérée du règlement établi. Si le caractère intentionnel est avéré, le manager doit agir à travers un recadrage ou une sanction.

Les objectifs de l’entretien de recadrage

Comme évoqué précédemment, bon nombre de managers tendent à l’éviter, pour ne pas se trouver dans une situation conflictuelle. Pourtant, pour bien manager son équipe, c’est parfois indispensable.

L’entretien de recadrage vous permettra :

D’identifier la source du problème

Parfois, lorsque vous êtes confronté à un comportement inhabituel chez un employé, il existe une cause facilement identifiable. Il peut être en difficulté dans son travail (charge de travail, objectifs trop ambitieux…), dans ses relations avec ses collègues, ou encore avoir un problème personnel qui impacte sa productivité au travail.

En tant que manager, il est important de comprendre l’origine du problème pour pouvoir le résoudre.

De clarifier les attentes

Vous pourrez profiter de cet entretien pour rappeler de manière plus formelle les règles et vos attentes. Redonner un cadre et s’assurer qu’il est connu de tous est primordial.

De trouver une solution

Enfin, il est évident que le but de cet entretien est avant tout de trouver une solution positive. En échangeant avec le collaborateur, vous devriez parvenir à trouver ensemble une solution pour que la situation ne se reproduise pas.

Il faudra vous assurer de rester positif afin de ne pas nuire à la relation entre l’employé et vous. L’objectif principal ici est une prise de conscience de la faute et un retour à la normale, conformément au règlement établi.

Les bonnes pratiques

Pour s’assurer de mener cet entretien de recadrage avec succès, quelques pratiques sont à retenir :

Ne pas hésiter à recadrer

Le premier conseil que nous pouvons vous donner est de ne pas hésiter à recadrer lorsque cela est nécessaire. En effet, repousser l’échéance par crainte du conflit pourrait empirer la situation. C’est à vous d’évaluer si la situation impose un échange immédiat ou non.

Préparer l’entretien

Comme pour le feedback, sans pour autant avoir un caractère formel, ce type d’entretien doit être préparé. Dans un premier temps, il vous faudra identifier et qualifier la faute, pour apporter des éléments concrets. Il faudra aussi convoquer rapidement le collaborateur, tout en vous laissant un laps de temps pour échanger à froid ; la colère n’a pas sa place ici.

Enfin, pour que l’entretien se déroule de dans bonnes conditions, il est important d’y accorder un moment d’attention complète, dans un lieu où vous ne serez pas dérangés.

Rester factuel

Pour que l’échange soit clair, il vous faudra vous appuyer sur des faits, d’où l’importance de préparer votre échange en amont.

Assurez-vous d’avoir des preuves, ne vous basez pas sur des on-dit. Ne jugez pas la personne, c’est un comportement précis qui est en cause.

Soyez clair sur ce que vous avez à lui reprocher et les conséquences de ces actions pour l’entreprise, sans porter d’accusation.

Ecouter le collaborateur

Une fois les faits exposés, il vous faudra être à l’écoute de votre interlocuteur. Le but d’un entretien de recadrage est encore une fois d’instaurer un échange sur un comportement problématique. Laissez-le vous exposer sa perception des choses, sans pour autant le laisser se dédouaner, il est important qu’il reconnaisse sa responsabilité.

Cependant, son point de vue est à prendre en compte, car certains éléments pourraient vous aider à comprendre les choses.

Penser la solution ensemble

Une fois les deux points de vue exposés, vous devriez réussir à trouver une solution ensemble. Faites part de vos besoins et renseignez vous sur les siens. Mettez-vous d’accord sur les actions à mettre en place pour avancer dans la bonne direction, le but étant de terminer sur une note positive.

Au moment de conclure, rappelez-lui que vous êtes disponible s’il venait à rencontrer des difficultés.

Comment donner un feedback pertinent en tant que manager ?

Qu’est-ce qu’un feedback ?

Commençons par donner une définition précise du feedback. Condensé des termes anglais pour « nourrir » et « arrière », ce terme désigne un retour d’information fait à l’autre dans l’unique but de le faire progresser.

Un feedback doit donc avoir un objectif positif : un reproche ou un jugement ne sont pas du feedback. De plus, apporter un retour basé sur des éléments concrets et observables aura bien plus de chances d’être efficace et constructif qu’un jugement de l’individu qui, lui, pourrait avoir un effet négatif sur sa motivation et sa productivité.

Les différentes formes de feedback

Feedback positif

Le feedback positif est le plus facile à délivrer; cependant, il reste négligé. En effet, les managers ont peur de trop complimenter leurs équipes et que ces dernières se reposent sur leurs lauriers. Pourtant, il est largement admis qu’un retour positif a un impact non négligeable sur la motivation.

En renforçant la confiance en soi et l’estime d’un individu, on crée un cercle vertueux qui impacte l’ensemble de l’équipe.

Feedback correctif/de développement

Le feedback correctif est la méthode principalement utilisée par les managers, qui peinent à utiliser le feedback positif (par gêne, pudeur, selon la technique de management). Il consiste à faire un retour positif sur un comportement négatif. Il s’agit donc d’une critique constructive, visant à apporter une modification d’un comportement ou d’une méthode de travail, dans un contexte précis.

Mieux perçu qu’un feedback négatif, il accompagne le collaborateur dans l’optique de le faire grandir et aller plus loin dans son rôle.

Feedback négatif/de recadrage

Pour terminer, il convient d’aborder le feedback négatif, qui a pour but de recadrer un comportement inadapté du collaborateur.

Bien qu’il soit répertorié comme une forme de feedback, il est préférable de ne pas l’utiliser. Déjà parce qu’il aura une forte tendance à démotiver le concerné, ensuite parce qu’il est extrêmement rare qu’un employé ne fasse rien de positif : même en cas d’échec d’un projet, il devrait y avoir des comportements à valoriser.

Si toutefois vous avez l’impression qu’il est inévitable, ayez cette conversation à froid, préparez vos arguments et soyez à l’écoute de votre interlocuteur.

Les raisons de le mettre en place

Donner du feedback s’effectue dans une démarche de communication globale, permettant d’ouvrir un dialogue sur les bons et/ou mauvais comportements, afin d’accroître la performance ou de corriger ce qui doit l’être.

La mise en place d’une communication saine et encadrée a de nombreux avantages :

  •       Mettre en place un climat de confiance avec son équipe
  •       Faire en sorte que chacun comprenne ce qui est attendu de lui
  •       Valoriser le travail et l’implication des membres de l’équipe
  •       Savoir reconnaître les compétences de chacun, et apprendre à mieux les exploiter
  •       Pouvoir recadrer, si nécessaire, un collaborateur. Lui permettre de progresser, d’améliorer ses méthodes de travail
  •       Mieux identifier et corriger les erreurs
  •       Éviter ou désamorcer les difficultés et les conflits

Pour une communication réussie, il existe une multitude de comportements à adopter.

Bonnes pratiques

Mettre en place un climat de confiance

Si la communication est saine au sein de l’équipe, le feedback, même s’il n’est pas positif, sera mieux reçu. De plus, si les collaborateurs sont régulièrement valorisés, ils seront plus susceptibles d’accepter une critique constructive.

Feedback à froid

Il est important de ne pas faire de retour à chaud, surtout négatif. Il faut donc prendre du recul et se détacher de ses émotions, pour rester le plus neutre possible.

Préparer en amont

Un des moyens de prendre du recul est de préparer l’entretien en amont. Cela permettra d’avoir une évaluation plus globale, une meilleure réflexion et surtout d’avoir une vision constructive, que les émotions négatives entachent.

Rester factuel

Un retour constructif doit se baser sur des éléments observables et/ou mesurables. Il ne doit pas porter sur la personnalité ou le fonctionnement de l’employé.

Mettre les formes

Le feedback, bien qu’informel, doit être préparé convenablement. Il faudra donc choisir un lieu approprié (pas au bureau au milieu de l’espace de travail) et un moment qui conviendra aux interlocuteurs.

Ritualiser le feedback

L’idéal est de ritualiser le feedback : si l’équipe est habituée à avoir des échanges réguliers, elle sera moins sur la défensive en cas de feedback correctif ou négatif (qui demeure à éviter !).

De plus, cette régularité des échanges permet un meilleur suivi de la progression de chacun.

Faire preuve de bienveillance

Pour bien communiquer, il faut être bienveillant, prendre en compte les sentiments et besoins de l’autre, être empathique et pratiquer l’écoute active. Le respect et la compréhension doivent être au cœur de l’échange.

Donner, mais aussi recevoir

Enfin, en tant que manager, il est important de savoir recevoir les remarques de son équipe. Toutes les parties prenantes doivent pouvoir s’exprimer librement

Solliciter du feedback auprès de vos collaborateurs contribuera à renforcer leur engagement et à les valoriser. De plus, prendre en compte leurs idées et suggestions pourrait contribuer à améliorer votre management !

Mieux se connaitre, gérer son stress et ses émotions 

Le stress est un problème qui peut toucher toute personne soumise à une forte pression dans le milieu professionnel. Néanmoins, il peut pousser l’individu à se surpasser physiquement s’il est bien géré. Apprendre à apprivoiser son stress est un processus qui prend du temps. Il est donc important de se connaitre et d’avoir des idées pour mieux gérer les situations d’anxiété.

Se connaître pour mieux gérer son stress

Si vous recherchez des moyens d’action pour comprendre votre propre stress et mieux gérer votre énergie, il existe des formations qui vous permettent de vous connaître davantage afin de mieux gérer votre stress.

L’objectif ? Apprendre à travailler en toute sérénité. Vous allez ainsi apprendre à analyser votre profil professionnel et comprendrez les causes de votre stress. Le développement des connaissances en soi vous permet également d’anticiper les facteurs d’anxiété et de les contrecarrer. Il y a aussi l’acquisition des moyens pour agir de façon efficace sur le stress et de vous adapter à son environnement.

Il est indispensable de mieux se connaitre pour identifier les pistes d’actions afin d’anticiper les différentes situations de stress pour mieux les gérer. En outre, l’acquisition des outils adéquats vous permettra d’identifier les situations stressantes pour vous et autrui.

Gérer son stress naturellement

Voici quelques conseils très efficaces pour améliorer la gestion de votre stress naturellement.

Un sommeil équilibré

Prendre soin de son sommeil en écoutant son corps est essentiel pour rester en forme. Le repos est essentiel pour assurer votre productivité au travail et réduire le taux d’adrénaline dans votre corps. Pour lutter contre les insomnies, rejoignez votre lit lorsque vous ressentez les premiers signes d’une fatigue. Si vous souffrez d’un trouble du sommeil, n’hésitez pas à consulter un spécialiste. Il pourra vous aider à identifier les facteurs vous empêchant de vous reposer.

Favoriser la pratique du sport

Les exercices physiques sont bénéfiques pour la santé. En effet, ils permettent de canaliser l’adrénaline présente dans l’organisme. En plus, le sport va libérer l’endorphine et la sérotonine pour vous donner un sentiment de bien-être. Faire du cardio ou de la simple marche contribue donc à mieux gérer votre stress. Le sport permet de décharger vos problèmes personnels et professionnels pour trouver de la sérénité au quotidien.

Si vous en avez la possibilité, aller travailler à pied ou à vélo vous assure une activité sportive sur votre temps de trajet.

La méditation comme anti-stress

La méditation est devenue, en quelques années, une pratique très populaire. Elle sert à réduire le stress, à favoriser la concentration et à augmenter les performances. Vous pouvez l’utiliser en cas de forte pression au travail. Elle se pratique seul ou en groupe presque n’importe où et à n’importe quel moment. La méditation ou le yoga vont vous aider à vous recentrer sur vous-même pour lâcher prise face à des situations difficiles.

Une alimentation saine

Pour faire face au stress au quotidien, il est indispensable d’avoir une alimentation équilibrée pour votre corps. Une bonne alimentation permet de limiter l’usage de médicaments psychotropes qui ont pour certains des effets secondaires indésirables. Il existe des nutriments qui vont atténuer les manifestations de l’anxiété comme les acides aminés, vitamine C, B6, ou B12 qui vont faciliter l’assimilation et l’utilisation du magnésium dans le corps.

Les bienfaits des plantes

Les plantes en phytothérapie sont très utiles pour traverser les moments propices au stress comme les problèmes familiaux ou professionnels. Elles sont utilisées pour fabriquer des compléments alimentaires notamment pour faire baisser les tensions excessives causées par l’anxiété. Les plantes anti-stress les plus courantes sont le Rhodiola, la Valeriane et la Mélisse qui favorisent la relaxation. Quant à l’Aubépine, elle sert à combattre les troubles nerveux et les spasmes musculaires.

Exercices de respiration

Pour évacuer le stress, la respiration profonde est l’une des meilleures méthodes. Pour faire cet exercice, vous devez vous allonger et placer vos mains le long de votre corps. Puis, il est primordial de vous concentrer uniquement sur votre respiration et de mesurer vos inspirations et expirations. Faites une dizaine d’exercices de respirations abdominales au moins deux fois par jour pour réduire le stress.

La respiration marchée consiste aussi à respirer pleinement pour retrouver votre concentration et votre calme. Vous devez ainsi compter vos pas après chaque inspiration ou expiration.

Une vie sociale

Quand vous avez des problèmes, il est toujours rassurant de trouver du réconfort en échangeant avec différentes personnes sur les aspects de la vie. Même discuter de manière virtuelle avec une voix familière va contribuer à réduire le stress et vous apporter du bonheur en période de crise.

En résumé, pour gérer et guérir votre stress chronique au travail, il est recommandé de privilégier les traitements naturels comme la méditation ou le sport. Une alimentation équilibrée va vous apporter les éléments nécessaires pour limiter les effets de la fatigue causée par une anxiété trop forte. Pour gagner du temps, les compléments alimentaires peuvent vous soulager rapidement puisqu’ils sont spécialement conçus pour réduire votre nervosité et vous garder en bonne santé. Dans le doute, vous pouvez vous renseigner auprès de spécialistes en la matière.

Si ces sujets vous parlent et que vous souhaitez vous former en conséquence, prenez contact avec nous par téléphone ou via le formulaire dédié et participez à nos formations sur les sujets relatifs à l’efficacité professionnelle.

Construire et développer son leadership

Le leadership est une compétence essentielle pour tout manager et chef d’équipe. Ces derniers doivent également être capables d’aider les employés, individuellement et collectivement, à atteindre les objectifs fixés.

Pourquoi développer des compétences en leadership ?

Le leadership est une compétence de gestion essentielle pour obtenir le soutien, l’adhésion et l’implication de l’équipe que vous gérez. Un bon manager doit être capable de se comporter correctement devant ses collaborateurs afin que ses décisions soient facilement acceptées et suivies. Le développement du leadership rend les managers plus efficaces, plus dignes de confiance et plus légitimes aux yeux de leurs collaborateurs.

leadership et management
Source : Leadership versus Management

Développer son leadership

Soyez positif et trouvez l’inspiration

La première étape du leadership est d’être positif. Tout commence par vous. Votre façon de voir et de penser les choses est automatiquement communiquée à vos collègues. Deuxièmement, vous devez éviter les personnes qui apportent des pensées négatives au groupe et démotivent les membres.

Une bonne motivation peut améliorer les performances de votre équipe ! Motivez donc votre personnel au maximum. N’hésitez pas à organiser un événement pour chaque succès, à récompenser ceux et celles qui le méritent, à partager un feedback constructif et positif, à apprécier les autres, etc.

De plus, inspirez-vous des grands leaders. Vous serez enthousiaste à l’idée d’apprendre des techniques pour atteindre leur niveau. Bien entendu, vous devez aussi être patient.

Montrez vos compétences

Si vous voulez que votre équipe réussisse, vous devez être le meilleur. Partez du principe que vos compétences peuvent progresser sans cesse. Vous devriez vous améliorer progressivement au fil du temps. Pour ce faire, n’hésitez pas à suivre une formation en leadership pour approfondir vos connaissances et votre savoir-faire et développer vos compétences de leader dans votre entreprise.

En outre, vous serez confronté à de nombreuses décisions dont le résultat ne sera pas toujours positif. Par exemple, si vous n’avez pas pris le temps de relire la présentation d’un membre de votre équipe et que celle-ci comporte des erreurs, vous aurez une part de responsabilité à assumer. Prendre sur soi sans rejeter sans cesse la faute sur les membres de votre équipe est un pas important vers le leadership.

Fixez des objectifs clairs

Le charisme n’a aucun intérêt en entreprise si les objectifs fixés ne sont pas clairs. C’est pourquoi il est important d’avoir une vision nette et des principes de base pour assurer un leadership solide. Cela rendra vos actions quotidiennes plus pertinentes. Votre rôle de manager doit mêler organisation et inspiration pour vos collaborateurs et collaboratrices.

De même pour les dirigeants d’entreprises : que ce soit à moyen ou à long terme, ils doivent analyser les tendances des marchés et les développements dans les mois et les années à venir. Ils sont responsables des décisions et d’une politique pour convertir ces analyses en actions concrètes que tous les employés peuvent comprendre.

Déléguez et discutez

Vous avez des difficultés à déléguer, à confier des projets ? Les leaders doivent être capables de faire confiance à leurs collaborateurs et collaboratrices. Pourquoi ? Parce-que le management est un métier à part entière, et une équipe est constituée de personnes ayant des expertises variées.

Prenez le temps de demander à votre équipe ce qui les motive et les démotive. Partagez des informations utiles, échangez des idées, demandez des avis… En parallèle, organisez des événements qui permettent d’améliorer la cohésion au sein de l’équipe : team building, événements professionnels, excursions, etc.

Améliorer son leadership en tant que manager

Vous voulez améliorer votre style de gestion ? Voici les leviers sur lesquels vous concentrer pour améliorer votre leadership :

  • La motivation personnelle : le leadership vous aidera à comprendre les différents leviers efficaces pour motiver votre équipe en tant que groupe et individuellement. Cette approche peut contribuer à maintenir la motivation et l’investissement des employés et à établir des relations saines.
  • La communication : la capacité à communiquer avec votre équipe est l’une des compétences de gestion essentielles d’un bon leader. Il est important de pouvoir échanger des idées, trouver des solutions, écouter et donner des conseils de manière amicale et sans tension.
  • La confiance : tant envers vous-même qu’envers autrui. Il est important de pouvoir s’affirmer, mais aussi de donner et de déléguer des responsabilités à ses collègues. La formation au leadership vous aidera à développer toutes ces notions.
  • L’intelligence émotionnelle : écouter vos collègues, comprendre leurs besoins, leurs motivations et agir en conséquence est important pour les relations hiérarchiques, au sein des équipes ainsi que pour la cohésion du groupe. Le développement de cet axe peut avoir des effets variés sur l’atmosphère du lieu de travail.

Enfin, il est important d’être conscient de vos responsabilités et de les assumer. Les managers doivent adopter la bonne position et se faire respecter par leurs collègues. Pour y parvenir, ils doivent faire preuve de leadership de manière à ce qu’on leur fasse confiance et qu’on les écoute.

Si vous souhaiter vous former ou former vos managers au concept de leadership, contactez-nous dès aujourd’hui pour une formation sur mesure, en présentiel, à distance et en blended !