Comment mieux gérer son stress pour être plus efficace ?

Dans nos précédents articles, nous avons, à plusieurs reprises, abordé des thématiques comme le bien-être ou la qualité de vie au travail. Nous y avions alors évoqué le sujet du stress, sur lequel nous avons décidé de revenir plus en détails.

Qu’est-ce que le stress ?

Plus qu’un simple ressenti, le stress est une réponse physiologique et psychologique du corps, en réaction à une situation perçue comme menaçante ou stressante. Le corps produit alors des hormones de stress comme le cortisol et l’adrénaline, qui ont un impact physiologique (augmentation du rythme cardiaque, de la tension artérielle ou accélération de la respiration). Biologiquement, ces réactions sont conçues pour préparer le corps à lutter ou à fuir.

A court terme, le stress peut être bénéfique, car il accroît l’énergie et la concentration, permettant ainsi d’améliorer la performance de manière ponctuelle. C’est lorsque que cet état de stress perdure que les conséquences négatives apparaissent, impactant ainsi la santé physique et mentale de l’individu. On parle alors de stress chronique.

Les différents types de stress

Comme nous l’avons évoqué, il existe différents types de stress :

Stress aigu :

Ce type de stress intense est causé par des situations ponctuelles dans lesquelles nous avons peu de contrôle et dans lesquelles nous pouvons nous sentir dépassés (éviter un accident de la route, passer un examen…). Il n’est pas forcément mauvais pour nous, car il est de courte durée et que notre corps nous aide à résoudre la situation grâce à la sécrétion d’hormones.

Stress chronique :

Contrairement au stress aigu, il est causé par une exposition prolongée et régulière à des situations à l’origine de la sécrétion de cortisol et/ou d’adrénaline. Il devient alors mauvais pour la santé, car notre organisme n’est pas conçu pour être exposé au stress en permanence. Se trouver en situation de stress prolongé épuise donc notre organisme.

C’est le stress chronique qu’il faut essayer d’éviter et apprendre à gérer.

L’impact du stress

Le stress chronique peut avoir des effets négatifs sur la santé physique et mentale : augmentation du risque de maladies cardiovasculaires, dépression, anxiété, troubles du sommeil, douleurs musculaires ou encore problèmes digestifs.

Lorsqu’il est question de stress au travail, ce mal-être constant du collaborateur a évidemment une incidence sur sa satisfaction et sa productivité, mais peut également impacter son assiduité (absence, arrêt maladie…), c’est pourquoi les entreprises qui mettent l’accent sur la QVCT se multiplient.

Comment gérer son stress ?

On entend beaucoup parler de stress en entreprise, parfois, les conditions de travail en sont à l’origine et c’est à l’entreprise de prendre les mesures nécessaires. Toutefois, il arrive à certaines personnes au tempérament anxieux d’être confrontées à cette situation en permanence, y compris quand les autres collaborateurs ne semblent pas impactés. Voici quelques conseils généraux à appliquer pour tenter de gérer le stress :

Identifiez les sources de stress 

Si vous parvenez à comprendre quelles situations vous mettent sous pression, vous pourrez réfléchir à un moyen de les éviter ou de les gérer.

Respectez votre sommeil

Même si vous avez l’impression que vos impératifs sont plus importants, il ne faut jamais négliger votre sommeil. Si vous êtes épuisé, vous serez moins efficace et plus susceptible de commettre des erreurs. Il est donc important de vous accorder des nuits complètes et réparatrices (8 heures environ), pour éviter d’aggraver votre état.

Apprenez à vous organiser

Dans notre article sur la gestion du temps et des priorités, nous vous avons communiqué quelques règles pour vous aider à mieux vous organiser. Il est important de savoir définir vos priorités, et surtout, de vous débarrasser des tâches inutiles. Une bonne organisation vous permettra à la fois de réduire votre stress et d’accroître votre productivité.

Prenez soin de votre corps

Cela passe par le sommeil, évoqué précédemment, mais aussi par l’exercice physique et une alimentation saine. Vous pouvez aussi effectuer des exercices de respiration lorsque vous ressentez un pic de stress, cela peut contribuer à vous apaiser.

Communiquez

Enfin, si vous êtes dépassé par la situation, il est important d’en parler. Dans le cas du stress au travail, vous pouvez vous adresser à votre manager, à un collègue ou encore à un professionnel de la santé mentale.

Si vous vous sentez débordé, il ne faut surtout pas hésiter à refuser une nouvelle tâche/mission ou à exprimer vos difficultés à atteindre vos objectifs s’ils sont irréalistes. Votre efficacité importe, mais votre santé est la priorité !

En suivant ces conseils, vous pouvez mieux gérer votre stress au travail et améliorer votre efficacité et votre bien-être au travail et dans votre vie personnelle.

ChatGPT, nouvel outil de productivité ?

A moins de vivre dans une grotte éloignée de toute civilisation, vous avez forcément entendu parler de l’outil ChatGPT au cours des derniers mois. 

Oui, mais qu’est-ce que c’est exactement ?

ChatGPT c’est quoi ?

ChatGPT est un modèle de langage naturel développé par OpenAI. En tant qu’Intelligence artificielle générative, il peut produire du contenu écrit ou encore répondre à des questions. Si vous lui demandez à quoi il sert, voici sa réponse : « Je suis conçu pour répondre à une grande variété de questions et de demandes dans de nombreux domaines, tels que la science, la technologie, l’histoire, la culture, les arts, les sports, les loisirs, les voyages, la nourriture et bien plus encore. Mon objectif est d’aider les utilisateurs à trouver des réponses précises et utiles à leurs questions, et de leur fournir une expérience de conversation agréable et satisfaisante. »

L’outil a le vent en poupe et s’avère être particulièrement prisé dans certains milieux professionnels.

Un outil de productivité

Peut-on considérer qu’il s’agit d’un outil de production au même titre que la suite Office ? La réponse est oui.

En tant que modèle de langage puissant, ChatGPT peut certainement être un outil de productivité, tout comme Word, Excel ou PowerPoint. Il peut aider les utilisateurs à générer rapidement du contenu de haute qualité, à automatiser certaines tâches liées au traitement du langage naturel, ou encore à faciliter les échanges avec des interlocuteurs.

Qu’il soit utilisé comme aide à la rédaction ou pour générer un bot de service client, il permet sans aucun doute de gagner du temps et de faciliter le travail de certains utilisateurs.

Les limites de l’outil

Cependant, comme tout outil technologique, et plus encore parce qu’il s’agit d’une intelligence artificielle, ChatGPT possède des limites qu’il faut prendre en compte.

Pour pouvoir générer du contenu, il utilise un algorithme de traitement du langage naturel (NLP) qui se base sur un ensemble de données textuelles. Or, parmi ces données, on peut retrouver du contenu fiable, comme des articles de presse, des livres, mais aussi du contenu personnel comme des blogs ou des extraits de forums. Les informations fournies par l’outil peuvent donc être biaisées ou erronées, selon les données utilisées comme source pour générer le contenu.

De plus, il est possible de se retrouver face à des biais idéologiques : si les données utilisées pour entraîner ChatGPT sont biaisées en faveur d’un certain point de vue, le modèle de langage risque de reproduire ce biais en produisant des contenus qui favorisent ce point de vue ou cette idéologie. De même, si les données d’apprentissage sont biaisées en termes de genre, de race, d’âge ou d’autres caractéristiques, le modèle risque de produire des contenus qui reflètent ces biais.

Si notre premier réflexe est de nous méfier de ChatGPT pour ces biais, il ne faut pas oublier que nous y sommes confrontés chaque jour en utilisant les moteurs de recherche par exemple. En effet, Google, pour ne citer que le principal exemple, collecte en permanence, via l’utilisation des cookies, des informations sur vos goûts, vos préférences ou encore vos idéologies !

Si vous avez l’habitude de regarder du contenu en faveur d’un certain point de vue, le moteur de recherche aura tendance à toujours vous proposer quelque chose de similaire pour être certain que cela vous intéresse. A moins de supprimer régulièrement vos cookies ou d’utiliser la navigation privée, vos recherches ne sont donc jamais objectives !

Contourner les limites

Bien qu’il puisse vous fournir du contenu à la fiabilité aléatoire sur certaines réflexions spécifiques, ChatGPT reste un outil très performant et pratique. Si vous l’utilisez en tenant compte de ses limites et que vous vérifiez régulièrement les informations fournies, vous pourriez gagner un temps considérable.

Notre principal conseil est d’être attentif aux sources générées qui sont très souvent erronées, car comme le reste du contenu elles sont créées à l’aide d’une multitude de données et peuvent contenir des titres inventés ou encore associer des auteurs à des publications qui ne sont pas les leurs.

Se former pour bien l’utiliser

Généralement, lorsqu’un logiciel ou un outil de production est utilisé dans le milieu professionnel, cela donne lieu à une formation ; ChatGPT ne fait pas exception ! Avant tout, il est impératif de bien comprendre ce qu’est une IA et comment fonctionne un modèle de langage.

L’utilisation de l’IA pour la production de contenu soulève un certain nombre de questionnements éthiques, il est important de les connaître et de s’interroger sur sa propre utilisation de l’outil.

Au-delà de l’utilisation technique, qui est particulièrement simple, il faut apprendre à éviter les biais dans les données d’apprentissage et comment minimiser les risques liés à la diffusion de contenus erronés.

Qu’est-ce que le management situationnel ?

Cette approche du management, originellement appelée « leadership situationnel » a vu le jour dans les années 1980. Elle a été développée par Paul Hersey et Kenneth Blanchard, deux économistes, tous deux experts du management.

D’après eux, il n’existe pas une seule approche du management qui est meilleure que les autres, mais plusieurs, qui doivent être employés selon la personne ou le groupe à manager, en fonction des situations (d’où le nom). 

Pour définir l’approche la plus efficace, plusieurs critères sont à prendre en compte, mais le principal concerne l’autonomie du collaborateur dans la réalisation d’une tâche. Il sera donc possible d’utiliser un style de management différent selon la tâche effectuée.

Les types de management

Le management situationnel répertorie donc quatre styles de management/leadership de base :

Le style directif :

Il est à appliquer lorsque le collaborateur est peu expérimenté mais motivé à effectuer une action. Lorsqu’une tâche est nouvelle pour l’équipe ou si ses membres manquent d’expérience, le leader devra donner des directives précises et en superviser étroitement le travail.

Efficace en cas d’urgence ou si le personnel n’est pas expérimenté, ce type de management se heurte toutefois à des limites en termes de relationnel. Il laisse peu de place aux initiatives, met de côté l’aspect humain et peut mettre à mal le bien-être et la motivation des salariés s’il est employé sans modération.

Le style persuasif :

Cette forme de management est particulièrement utile si les collaborateurs manquent d’expérience mais aussi d’intérêt pour leur mission. Le manager aura comme rôle de les accompagner, mais aussi de les persuader des avantages de la vision de l’entreprise. Il devra donc fournir des explications claires mais aussi encourager l’équipe pour la pousser à la réussite.

Avec le management persuasif, le manager est légèrement plus à l’écoute ; cependant, cela reste une forme de management vertical où seule la hiérarchie est décisionnaire, la créativité et la prise d’initiatives sont donc limitées.

Le style participatif :

Si les membres de l’équipe ont une expérience suffisante et peuvent prendre des décisions, ce type de management permet au leader de s’appuyer sur les effectifs afin qu’elles soient prises de manière collégiale. Cela peut notamment contribuer à renforcer la motivation des collaborateurs.

En revanche, cette forme de management ne convient pas à tous les profils et elle demande du temps et une bonne connaissance de ses équipes. Comme l’obtention d’une prise de décision consensuelle prend du temps, le management participatif n’est pas le plus indiqué en cas d’urgence.

Le style délégatif :

Dans le cas où les collaborateurs ont suffisamment d’expérience et de connaissances pour être autonomes, le manager peut déléguer certaines tâches et de se contenter de monitorer la performance ; on parle alors de management délégatif.

Comme pour le style participatif, il ne correspond pas à tous les profils et peut causer du stress chez les employés ne souhaitant pas avoir de responsabilités. Il est donc à utiliser en bonne intelligence et selon les profils.

Les avantages du management situationnel

Le management situationnel, de par sa flexibilité, permet aux leaders de s’adapter aux changements dans l’environnement de travail, aux besoins des membres de l’équipe et aux exigences de la tâche. Il offre de nombreux bénéfices et peut contribuer à améliorer l’efficacité de l’équipe ainsi que les résultats globaux.

En s’adaptant aux membres de l’équipe, tant sur le style de travail que sur le mode de communication, le management participatif peut contribuer à une meilleure communication et faciliter la compréhension mutuelle.

De plus, si le manager comprend mieux ses effectifs, ils se sentiront plus écoutés et valorisés, ce qui contribue à accroître leur motivation ! Et comme nous l’avons évoqué dans nos articles précédents, la motivation a une incidence sur la productivité.

Enfin, pour mettre en place le management situationnel, le manager devra dresser un tableau de ses effectifs afin de bien comprendre la personnalité, les besoins et les attentes de chacun. Cette connaissance approfondie des collaborateurs lui permettra d’aider les membres de l’équipe à développer leurs compétences, et de leur offrir des opportunités de développement, via un management adapté.

Comment le mettre en place ?

Pour le mettre en place, il est important de bien connaître son équipe. Pour cela, il faudra, comme évoqué plus tôt, effectuer une analyse des besoins. Comme les collaborateurs n’ont pas le même niveau d’intérêt et d’autonomie selon la tâche concernée, il faudra prendre soin d’identifier les tâches et d’y associer, pour chacun, un type de leadership.

Une fois celui-ci mis en place, il est important de suivre et d’évaluer la performance de l’équipe pour s’assurer que l’application de la théorie fonctionne. Il faudra donc surveiller l’évolution et donner du feedback pour que tous puissent s’améliorer.

Enfin, n’oublions pas que pour être un bon manager, la flexibilité est indispensable et c’est d’autant plus le cas dans le management situationnel, puisqu’il impose de changer de style de leadership en en fonction de multiples critères.

Leadership : L’influence déterminante de l’attitude sur la réussite !

Vous n’avez pas pu passer à côté ! Vos fils LinkedIn sont souvent saturés de success stories où on vous garantit que la volonté et l’attitude suffisent à garantir le succès. 

Il y a de quoi être sceptique, car de nombreux autres facteurs sont également à prendre en compte ; cependant, l’attitude a en effet un rôle non négligeable sur la réussite.

Influence sur sa propre réussite

Il est donc avéré que l’attitude peut avoir un impact significatif sur la réussite personnelle d’un individu. En effet, notre manière de percevoir et de gérer les différents défis et situations peut influencer nos actions et résultats.

Par exemple, avoir une attitude positive vous aidera à maintenir une perspective optimiste et constructive et à vous concentrer sur les opportunités plutôt que sur les obstacles ; cela vous permettra également d’être plus résilient face aux défis éventuels. De plus, une attitude positive favorise une meilleure communication et de meilleures relations interpersonnelles.

Parallèlement, une attitude négative peut entraver votre réussite personnelle. En ayant une perspective négative et pessimiste, vous risquez d’être moins flexible, moins adaptable et de vous concentrer sur les problèmes plutôt que les solutions. Ce type d’attitude aura tendance à vous restreindre dans l’atteinte de vos objectifs et la résolution de problèmes et peut également affecter négativement vos relations avec les autres.

Chacun de nous rencontre des obstacles et des imprévus sur son parcours, l’important est donc la manière dont vous faites face à ces obstacles. Bien sûr, l’attitude n’est pas le seul facteur déterminant de la réussite ou de l’échec, il faut aussi prendre en compte les compétences, les connaissances et les ressources ; toutefois, une attitude positive vous permettra assurément de tirer le meilleur parti de ces facteurs !

Influence sur la réussite de l’équipe

Si l’attitude d’une personne a un impact sur sa réussite personnelle, en tant que leader, votre attitude peut avoir un impact important sur la réussite de votre équipe ou de votre organisation. Comme nous l’avons abordé dans certains de nos articles précédents, l’attitude d’un dirigeant aura une influence sur la culture, la motivation, l’engagement et même la productivité des collaborateurs.

Un leader avec une attitude positive et motivante crée un environnement de travail stimulant où les membres de l’équipe se sentent valorisés et encouragés à travailler pour atteindre les objectifs fixés. Cela impacte également la communication de l’équipe de manière positive et permet une meilleure résolution des problèmes. Avoir une personne motivée et positive avec laquelle travailler est souvent une source de motivation !

D’autre part, si le leader semble négatif ou désengagé, l’équipe peut être impactée négativement. Les collaborateurs seront plus susceptibles de se sentir démotivés, insatisfaits et eux-mêmes négatifs, ce qui peut conduire à une baisse de motivation et de fait, de la productivité et de la qualité du travail.

De plus, un leader qui semble détaché et peu motivé n’inspirera pas ses équipes à s’investir : il pourrait même perdre leur confiance et leur respect et ne plus être pris au sérieux dans son rôle de dirigeant.

Il est donc important d’adopter une attitude positive et motivante et de créer un environnement de travail agréable pour les employés. 

Les attitudes à avoir

Pour garder cet article concis, nous avons simplifié le discours en parlant d’attitude positive et négative, nous allons maintenant évoquer plus concrètement des recommandations d’attitudes à avoir :

Rester positif

Voir le bon côté des choses mais aussi savoir pardonner, ne pas rester sur un sentiment négatif, profiter du moment présent et savoir transformer les épreuves en atouts.

Être déterminé

Il est important de déterminer ce que vous voulez pour vous donner les moyens d’atteindre votre but. Pour cela, il faudra prendre le temps de réfléchir et de vous poser les bonnes questions afin de pouvoir vous fixer des objectifs. Tout au long de votre parcours, ces objectifs devront rester votre priorité et il vous faudra monitorer l’avancement de vos actions.

Parfois, il faut longtemps avant d’obtenir les résultats attendus, c’est pourquoi vous devrez faire preuve de persévérance et rester à l’écoute des opportunités.

Avoir confiance

Il est indispensable d’avoir confiance en soi et en son projet pour le mener à bien. Si vous êtes convaincu de votre capacité à réussir, vous parviendrez à en convaincre vos interlocuteurs.

De même, faire preuve de confiance envers votre équipe permettra à vos collaborateurs de se sentir écoutés, valorisés et cela pourra impacter leur motivation et leur productivité.

Prendre ses responsabilités

En tant que leader, vous influencez de manière incontestable la réussite de vos équipes. Il faut toutefois savoir attribuer les réussites à autrui et reconnaître qu’un échec vous incombe.

Il vous faudra par ailleurs accepter les risques qui incombent à votre statut et accepter que l’échec fasse partie inhérente du chemin du succès. Il est important d’intégrer les erreurs et les échecs au processus d’apprentissage, afin de transformer une déconvenue en quelque chose de positif.

Il existe bien entendu une multitude d’autres conseils et recommandations sur la bonne attitude à avoir pour réussir, mais n’oublions pas que votre culture, vos valeurs et vos connaissances en management sont également des piliers de votre réussite et celle de votre équipe.

L’impact de la formation continue sur l’épanouissement professionnel et personnel

Comme nous l’avons évoqué dans notre article sur l’impact du progrès technique et de l’innovation sur les métiers et le besoin de formation continue, il est devenu indispensable de se former tout au long de sa carrière. En effet, dans une société en transformation constante, la formation initiale ne suffit pas toujours à répondre aux exigences changeantes du marché du travail.

On retrouve différentes formes de formation continue : formation en ligne, cours du soir, ateliers… Il existe une multitude de méthodes pour se former, selon les compétences ciblées et les moyens de chacun.

Dans cet article, nous détaillerons l’impact de la formation continue sur l’épanouissement des travailleurs, qu’il soit personnel ou professionnel.

Bénéfices sur l’épanouissement professionnel

Dans notre article sur les clefs de la qualité de vie au travail, nous avons établi que les possibilités de développement professionnel contribuent à accroître le bien-être des employés. Il existe d’autres avantages :

Le développement de compétences

La formation continue permet évidemment d’acquérir et de développer des compétences. Pour les collaborateurs, cela peut élargir les perspectives de carrière, permettre l’obtention d’une promotion ou d’une augmentation de salaire. Les employeurs ont tendance à valoriser les salariés ayant des compétences spécifiques, et la formation continue permet donc aux collaborateurs de répondre à ces exigences et d’optimiser la progression de leur carrière.

Le gain de confiance en soi

Le fait d’acquérir des compétences pour effectuer efficacement leur travail renforce la confiance des collaborateurs. De plus, les employés qui se sentent compétents et valorisés sont souvent plus motivés et engagés dans leur travail. Cela peut entraîner une hausse de leurs performances et leur permettre de se démarquer de leurs collègues.

L’adaptation au changement

Nous l’avons déjà évoqué, le monde du travail est en perpétuel changement. La formation continue permet aux collaborateurs de s’adapter à ces transformations et de répondre aux nouveaux défis rencontrés par leur entreprise. L’adaptabilité est une compétence recherchée par les recruteurs !

Les avantages concurrentiels

En se spécialisant dans un domaine à l’aide de certifications et de formations, un travailleur se différencie de ses collègues et concurrents sur le marché du travail. Un candidat curieux d’apprendre et avec une connaissance approfondie de son domaine d’expertise représente un profil intéressant pour une entreprise.

En somme, la formation continue a un impact significatif sur la carrière et les perspectives d’emploi des travailleurs. Elle leur permet également d’acquérir de nouvelles compétences, de renforcer leur confiance en eux et de mieux s’adapter aux changements dans leur environnement professionnel.

Avantages de la formation continue pour l’épanouissement personnel

Si on y réfléchit, un certain nombre des bénéfices évoqués plus haut concernant l’aspect professionnel sont applicables à la vie personnelle ; l’impact, en revanche, est légèrement différent.

L’acquisition de nouvelles compétences peut aider à progresser dans une carrière mais il est également possible de se former pour explorer de nouveaux intérêts et développer de nouvelles passions. Il est tout à fait possible de suivre une formation en développement personnel, en art ou en langues, qui auront un impact hors du cadre professionnel.

La confiance en soi au travail est une chose, mais les formations contribuent à renforcer la confiance d’un individu dans sa globalité. Reprendre des études ou acquérir une compétence difficile à maîtriser est une source de fierté !

L’épanouissement professionnel est intrinsèquement lié au bien-être personnel : si un collaborateur se sent plus heureux au travail, cela impacte sa vie personnelle.

Enfin, dernier aspect concernant à la fois vie personnelle et professionnelle, la formation continue permet de développer son réseau : c’est une excellente occasion de rencontrer de nouvelles personnes et de partager des idées et expériences.

Les bénéfices de la formation continue concernent donc autant la vie personnelle que la vie professionnelle !

Identifier le type de formation idéale

De nos jours, il existe différents types de formation, en voici quelques exemples :

  • Les cours en ligne
  • Les cours du soir
  • Les séminaires et conférences
  • Les formations en entreprise
  • Les certifications
  • Les stages ou mises en situation professionnelle

Certaines ne demandent que quelques heures ou jours et d’autres exigent plusieurs mois de travail à temps plein. Pour identifier le type de formation qui vous convient, il vous faudra réfléchir à vos objectifs (s’agit-il d’une formation que vous faites pour vous ou pour gagner en expertise et évoluer dans votre entreprise ?), aux exigences de l’établissement choisi, mais aussi au temps et aux moyens financiers que vous êtes prêt à y consacrer.  

En conclusion, la formation continue joue un rôle dans l’épanouissement professionnel et personnel des travailleurs. Elle permet d’acquérir de nouvelles compétences, de rester informé sur les dernières tendances et pratiques de l’industrie, d’augmenter ses perspectives d’emploi ou encore de progresser dans sa carrière. Investir dans la formation continue est donc un excellent moyen de faire valoir vos talents et de rester compétitif sur le marché du travail !

Comment manager dans le chaos ?

En tant que manager, vous pouvez être amené à exécuter vos fonctions dans des situations complexes, l’une des plus difficiles étant de manager votre équipe dans un environnement chaotique.

Comment reconnaître un environnement chaotique ?

Bien évidemment, il n’existe pas de checklist parfaite pour évaluer votre environnement de travail ; cependant, certains signes peuvent indiquer que ce dernier est instable, voir chaotique :

  • Tous les employés travaillent dans l’urgence et sont obligés de laisser leurs autres tâches pour s’occuper des situations les plus critiques.
  • Tout le monde est débordé en permanence, et le revendique comme un accomplissement. A aucun moment il n’est question de s’organiser ou de revoir la stratégie. Ne pas être débordé est considéré comme un manque d’engagement ou de la mauvaise volonté.
  • Les collaborateurs sont tellement occupés par les tâches urgentes qu’ils ne se soucient pas du futur, et ne réfléchissent donc pas à un moyen d’améliorer le futur. L’innovation n’est qu’un objectif lointain auquel ils n’ont pas le temps de se consacrer.

Accepter le chaos

Une fois que vous avez su reconnaître que votre environnement était chaotique, il va vous falloir l’accepter. Il ne s’agit pas ici de ne rien changer et de continuer à laisser vos employés livrés à eux-mêmes, mais d’accepter une partie de l’imperfection liée à la nature humaine.

S’il est préférable de s’organiser et de planifier pour obtenir un meilleur fonctionnement global, il existe aussi des personnalités auxquelles un environnement déstructuré est profitable. L’adaptabilité et une bonne connaissance de votre équipe sont donc indispensables, pour savoir sur quels profils vous appuyer quand la situation est compliquée à gérer.

Enfin, il ne faut pas oublier que l’incertitude et l’imperfection peuvent aussi être bénéfiques, car l’erreur, si elle est intégrée au processus d’apprentissage, vous fera grandir bien plus que la réussite.

Si vous ne parvenez pas à gérer entièrement l’incertitude, vous pouvez apprendre à vous en accommoder !

Gérer le chaos

S’il existe des profils auxquels le chaos ne fait pas peur, ce n’est vraisemblablement pas le cas de tous vos collaborateurs. Il va donc vous falloir, en tant que manager, apprendre à le gérer. Voici quelques conseils pour y parvenir :

Rester calme et positif

Si la situation est chaotique ou incertaine, il est possible que vous vous trouviez anxieux ou paniqué, il est pourtant important de garder votre calme et de rester concentré pour réagir avec efficacité.

De plus, garder votre calme et votre optimisme devant votre équipe contribue à maintenir le calme et la motivation des employés.

Définir les priorités

Pour éviter que l’équipe se retrouve débordée et assaillie de tâches à effectuer immédiatement, il faudra définir les priorités. Pour cela, vous pouvez utiliser la Loi d’Eisenhower, qui consiste à différencier l’urgent de l’important pour mieux gérer son temps.

Rester informé

Face à une situation incertaine ou chaotique, il convient de rester informé et de suivre l’évolution des accomplissements, afin d’anticiper une erreur ou d’adapter le plan si nécessaire.

Être flexible

Comme nous l’avons évoqué précédemment, la flexibilité est indispensable dans un environnement chaotique où rien n’est défini. Les plans peuvent être amenés à changer rapidement et le manager doit pouvoir s’y adapter.

Si possible, prévoyez plusieurs options pour atteindre vos objectifs ; avec plusieurs scénarios envisagés, vous serez moins susceptible de vous trouver dépassé.

Bien communiquer

Vous l’aurez compris à travers nos divers articles, une bonne communication est souvent la clé du succès ; une fois de plus, cela fait partie de nos recommandations. Si la communication est saine, il sera plus facile de gérer une situation de crise. En cas de situation difficile, il est important que les personnes impliquées comprennent les difficultés rencontrées et ce qui est attendu d’elles, afin d’éviter les malentendus et les erreurs.

Faire preuve d’empathie

Si, en tant que manager, vous souffrez de la situation, c’est probablement le cas de votre équipe également. Il faudra donc veiller à ne pas vous concentrer uniquement sur vos propres besoins, et à rester à l’écoute de vos collaborateurs.

Anticiper le chaos

Même s’il existe des moyens de s’adapter au chaos ou de gérer efficacement une situation chaotique, il est préférable de mettre en place une organisation pour l’anticiper.

Pour cela, il convient de mettre en place une communication transparente et efficace avec les membres de votre équipe et d’établir en amont des procédures claires et connues de tous.

Plutôt que de réagir aux problèmes, il est préférable d’identifier les risques potentiels et les solutions alternatives. C’est pourquoi il est conseillé de préparer et diffuser un plan d’urgence, indiquant les actions à entreprendre et les personnes responsables, pour que chacun soit prêt à intervenir si la situation devenait complexe.

Enfin, en vous assurant que votre équipe est formée régulièrement aux différents outils, procédures et technologies qu’elle utilise, vous contribuez également à minimiser le chaos.

Comment le progrès technique de ces 50 dernières années impose de faire évoluer ses compétences ?

Comment le progrès technique et l’innovation de ces 50 dernières années ont-ils entraîné une évolution des métiers et la nécessité de faire évoluer ses compétences ?

Ces dernières décennies, le progrès technique et les nombreuses innovations ont conduit à une véritable transformation du monde du travail, notamment par l’automatisation de certaines tâches, la création de nouveaux métiers et l’évolution des compétences requises dans certains corps de métiers. Cette évolution rapide a entraîné un besoin important de formation continue pour que les travailleurs soient en mesure de s’adapter aux nouvelles technologies.

Nous vous proposons de revenir en détail sur ces progrès techniques et leur influence sur le monde du travail.

Faites évoluer vos compétences : contactez-nous !

La révolution numérique

Avec l’arrivée des ordinateurs personnels dans les années 1970, un grand nombre de personnes s’est mis à utiliser les ordinateurs pour des tâches jusqu’alors réalisées sans, telles que la comptabilité, le traitement de texte ou encore la conception graphique.

Bien que les premiers ordinateurs personnels aient été mis en vente dans les années 1970, on peut estimer que la démocratisation de l’informatique personnelle a plutôt eu lieu dans les années 1980 avec l’arrivée sur le marché de modèles plus accessibles, tant en termes de coût que de facilité d’utilisation.

Cette innovation est venue transformer le monde du travail de manière brutale :

Dans un premier temps, on a assisté à l’émergence de nouveaux métiers : développeur de logiciel, administrateur de réseaux, expert en cybersécurité ou encore spécialiste data, qui se sont, depuis, notamment avec l’arrivée d’internet, démultipliés.

De plus, comme nous l’avons évoqué, l’informatique a aussi modifié les corps de métiers existants en permettant l’automatisation de certaines tâches et le traitement d’un volume de données bien plus important.

Enfin, l’évolution rapide et permanente de la technologie a engendré un besoin de formation continue, afin que les travailleurs puissent s’adapter aux transformations et aux besoins de l’entreprise face à cette évolution.

Le développement exponentiel d’internet

Bien évidemment, avec le développement de l’informatique, on a assisté au développement d’internet dans les années 1980 et 1990. En quelques années, une multitude de nouveaux métiers ont fait leur apparition, tels que les spécialistes du marketing numérique, les développeurs de sites web et les gestionnaires de communauté en ligne. Internet a permis la révolution du e-commerce, mais aussi la naissance de nouveaux modes de communication qui sont venus bousculer l’ensemble du monde du travail.

Les métiers existants ont également été transformés : par la facilitation de l’accès à l’information, la transformation des modes de communication ou par la possibilité, grâce aux outils dédiés de travailler à distance.

L’émergence de la robotique

En 1954, le premier robot industriel Unimate voit le jour grâce à George Devol et Joseph Engelberger, et est utilisé dès 1961 dans les usines de General Motors. A l’origine, ces robots ont été créés pour automatiser certaines tâches répétitives ou dangereuses, mais aussi pour améliorer la productivité et la qualité des tâches accomplies par les travailleurs. C’est donc dans le domaine industriel que la robotique a commencé à se développer, même si, aujourd’hui, avec l’amélioration des technologies, elle a envahi tous les milieux professionnels, de la fabrication à la santé, en passant par l’agriculture, l’éducation ou la sécurité.

L’automatisation de ces tâches et l’accompagnement par la robotique de nombreux corps de métiers a engendré des transformations et une évolution des compétences nécessaires à certains emplois. De plus, comme pour le reste des technologies abordées, la robotique reste en évolution et nécessite un apprentissage continu de la part des travailleurs, pour leur permettre de maîtriser leurs outils de travail.

Les avancées de la robotique ont également permis le développement de technologies connexes, telles que l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique, qui ont également leur impact sur le monde du travail.

L’impact de l’intelligence artificielle sur le monde d’aujourd’hui et de demain

Bien que l’intelligence artificielle ait vu le jour avec la création du premier ordinateur dans les années 1940, ce n’est que depuis les années 2010 que des avancées significatives et impactantes ont eu lieu.

L’IA a eu un impact important sur la robotique et a permis, comme évoqué précédemment, l’automatisation de certaines tâches, voire de certains métiers. Aujourd’hui, elle continue d’évoluer et en vient même à accompagner l’humain dans des tâches demandant une véritable réflexion ; c’est le cas notamment d’outils comme Midjourney ou ChatGPT.

Depuis son développement et comme les technologies précédentes, l’IA a conduit à la création de métiers. Elle a aussi modifié les compétences requises dans de nombreux métiers, puisqu’elle a pour objectif de soulager ou d’accompagner l’utilisateur dans son travail. Les travailleurs doivent donc apprendre à l’utiliser et à collaborer avec des systèmes d’IA.

Enfin, comme toutes les autres innovations, l’IA a entraîné un besoin de formation continue pour les travailleurs, principalement à cause de son évolution constante à laquelle il faut s’adapter, mais aussi parce qu’elle continue chaque jour de gagner en importance dans la vie professionnelle moderne.

Comment manager avec la semaine de 4 jours ?

La semaine de 4 jours, entrée en vigueur en Belgique depuis le 20 novembre 2022, comme l’une des mesures de la loi “Deal pour l’emploi” et testée dans plusieurs autres pays, consiste à concentrer les heures de travail sur 4 jours au lieu de 5. 

Elle est possible avec et sans réduction de temps de travail, même si l’idée d’abaisser la durée de travail hebdomadaire à 32h est évoquée.

Cette mesure a de nombreux avantages, mais, comme toute transformation, elle entraîne des questionnements, notamment en termes de management.

Les avantages de la semaine de 4 jours

Si la semaine de 4 jours est si populaire, c’est qu’elle apporte de nombreux bénéfices, à la fois pour l’entreprise mais aussi pour les collaborateurs.

Amélioration du bien-être

Comme nous l’avons vu dans nos articles précédents, la qualité de vie au travail et le bien-être des employés sont au cœur des préoccupations. En réduisant le nombre de jours de travail, on constate une réduction de la fatigue et du stress des salariés, ce qui contribue à améliorer leur motivation au travail.

Renforcer l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle

Dans notre article sur les clés de la qualité de vie au travail, nous avons vu que l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle était très important pour le bien-être des salariés. Avec un jour de congé supplémentaire par semaine, les employés pourront consacrer davantage de temps à leur vie personnelle et familiale.

Amélioration de la productivité

Vous l’aurez compris à travers nos précédents articles, un salarié heure est un salarié plus productif. Avec une semaine plus courte, les employés auront plus de temps pour se reposer et se détendre, ce qui pourra contribuer à les rendre plus productifs sur leur temps de travail.

Attraction et rétention des talents

Enfin, c’est un argument non négligeable pour attirer de nouveaux talents et garder ceux présents dans l’entreprise. Cela permet par conséquent de limiter les coûts liés au recrutement et à la formation.

Un défi pour les managers

Comme évoqué précédemment, la semaine de 4 jours représente un défi pour les managers, qui devront faire preuve d’adaptabilité pour la mettre en œuvre.

Organisation de la charge de travail

Pour que les activités clés de l’entreprise ne soient pas interrompues, le manager devra planifier au mieux la charge de travail. Les horaires et jours de travail devront être coordonnés, d’autant plus en cas de réduction du temps de travail. Il devra également s’assurer que le travail est accompli dans les délais impartis et que la productivité reste constante.

Communication efficace

Il appartient également au manager de mettre en place une communication saine et efficace au sein de son équipe, et ce même si les collaborateurs ne sont pas présents en même temps. La communication demeure un facteur déterminant en termes de bien-être, de productivité et de motivation, c’est pourquoi ce rôle de coordinateur est extrêmement important.

Flexibilité et vigilance

Bien évidemment, dans le cas de la mise en place d’une semaine de 4 jours, le manager va se retrouver face aux demandes de ses employés sur l’organisation de leur temps de travail. L’un préfèrera être en congé le mercredi, l’autre un vendredi… Bien que la flexibilité soit une qualité appréciable et recherchée par les collaborateurs, le manager devra avant tout s’assurer que les employés puissent accomplir efficacement leur travail. Il lui appartient de veiller à ce qu’ils restent productifs et motivés, même avec la semaine de 4 jours. C’est donc un véritable jeu d’équilibriste qui lui est demandé, pour parvenir à satisfaire l’entreprise, l’équipe et l’individu.

Les étapes de la mise en place de la semaine de 4 jours

Vous êtes maintenant décidé à faire face à cette transformation ? Il existe un certain nombre d’étapes à respecter pour le bon déroulement de la transition :

Évaluer les besoins de l’entreprise

Pour commencer, il convient d’évaluer les besoins de l’entreprise pour vous assurer qu’un passage à 4 jours de travail est une option viable. Il faudra de ce fait vous intéresser à la charge de travail, aux coûts ou encore à la productivité de vos équipes et dresser un tableau d’ensemble sur lequel baser votre réflexion.

En fonction de votre activité, il vous faudra déterminer les horaires de travail les plus adaptés, tout en tenant compte des impératifs personnels de vos salariés.

Communication avant, pendant, après

Avant toute chose, il convient de discuter de cette transition avec les employés pour obtenir leur avis et leur soutien.

Si la décision est prise, il faudra alors mettre en place des outils de communication efficaces pour permettre aux équipes de travailler ensemble de manière flexible et agile. La communication est indispensable à une bonne organisation.

Monitorer et ajuster

Une fois la semaine de 4 jours mise en place, il faudra vous assurer qu’elle a bien un impact positif sur l’entreprise, le bien-être des employés et éventuellement la productivité. En cas de difficulté, il est important de faire preuve de flexibilité et de vous adapter aux besoins de chacun, pour garantir le succès à long terme de cette mesure.

Pour conclure

Vous l’aurez compris, la semaine de 4 jours est riche en promesses, mais demande de la réflexion et de l’adaptabilité de la part des dirigeants et managers. Rassurez-vous, il existe un certain nombre de formations et d’accompagnements pour vous aider à la mettre en place !

Les 8 clefs de la qualité de vie au travail en 2023

Dans notre article sur les tendances du management en 2023, nous avons abordé la qualité de vie et les conditions de travail. 

Nous avons choisi de revenir plus en détails sur ce sujet important et de vous présenter les huit clefs de la qualité de vie au travail en 2023.

1. Bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle

La pandémie de COVID-19 a entraîné un grand nombre de transformations dans la manière de manager, et a notamment bousculé les mentalités sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Télétravail, charge de travail accrue, responsabilités familiales supplémentaires et stress augmenté sont venus bouleverser le quotidien des employés. Depuis, le respect de cet équilibre est l’un des principaux facteurs de la QVT.

Cet équilibre entre responsabilités professionnelles et personnelles, s’il est respecté, a des conséquences positives sur de nombreux aspects de la vie du collaborateur : santé, bien-être, productivité, relations interpersonnelles… Il est donc indispensable d’y veiller, en proposant, par exemple, des horaires flexibles ou du télétravail adapté.

2. Des relations de travail positives

Des relations de travail basées sur la confiance, le respect et la coopération entre toutes les parties prenantes sont cruciales pour une qualité de vie au travail positive. Pour contribuer à ces relations positives entre employés, mais aussi avec les supérieurs, de nombreuses entreprises mettent en place des activités de team building, comme des activités sportives, ludiques, ou encore des actions de bénévolat collectives.

Ces activités permettent à la fois à l’employé de bien s’intégrer à son équipe et d’avoir des relations saines avec ses collègues et supérieurs, mais ont aussi un impact sur la communication.

3. Une bonne communication

En entreprise, une bonne communication est indispensable : elle favorise une bonne compréhension et du respect, permettant ainsi d’atteindre une bonne qualité de vie au travail.

En mettant l’accent sur la transparence et l’honnêteté dans les échanges entre employés, mais aussi avec la direction, chacun se sentira écouté et libre de s’exprimer, ce qui donnera lieu à un dialogue constructif.

De plus, comme évoqué dans un précédent article, une bonne communication est également la base d’un bon feedback !

4. Un environnement de travail sûr et agréable

Lorsque l’on parle d’environnement de travail agréable, on a souvent en tête les relations entre employés et la sécurité émotionnelle du collaborateur. Cependant, cela va au-delà de la simple bonne entente ; en proposant un équipement moderne et adéquat, correspondant aux normes de sécurité, l’entreprise contribue au bien-être de ses salariés.

De plus en plus d’entreprises proposent également des activités et des ressources pour améliorer la santé mentale et physique des collaborateurs, comme des programmes de soutien à la santé, des activités sportives financées…

5. Des opportunités de développement professionnel

Il est important pour le bien-être professionnel des employés de pouvoir évoluer au sein de l’entreprise.

La base de ces opportunités de développement professionnel est la reconnaissance des accomplissements et de la contribution des collaborateurs. Si l’entreprise sait voir les compétences de chacun, alors elle pourra proposer des opportunités en adéquation avec ses forces et faiblesses.

Cela peut s’organiser autour de programmes de formation ou de mentorat pour permettre au collaborateur d’acquérir ou de renforcer des compétences. Il est également important de permettre aux employés les plus investis d’évoluer dans leur poste ou au sein de l’entreprise, pour explorer de nouvelles opportunités de développement.

6. Des exigences ambitieuses mais réalistes

Toute entreprise doit veiller à l’équilibre entre les exigences de travail et les ressources disponibles. En effet, si elle s’assure que les employés ont assez de temps, les outils adéquats et le soutien de la hiérarchie pour réaliser leurs tâches, elle leur permet de travailler sans surcharge et sans stress.

Cet équilibre, s’il est respecté, permet en plus de la réduction du stress, une meilleure productivité, d’accroître la motivation et, de fait, la rétention des employés.

7. Une bonne rémunération et des avantages sociaux

Bien que le sujet soit souvent tabou, il est indispensable d’aborder la rémunération. Si ces dernières années elle n’est plus le critère principal des candidats lors d’une recherche d’emploi, elle reste un facteur indéniable de la qualité de vie au travail.

Une rémunération juste et en adéquation avec la performance de l’employé, ainsi que des avantages sociaux compétitifs offrent à l’employé une sécurité financière et la reconnaissance de sa performance.

8. Une vision et des valeurs partagées par l’entreprise et ses employés

Pour terminer, comme nous l’avions abordé dans notre article sur les tendances du management, les valeurs communes à l’entreprise et aux collaborateurs sont très importantes pour la qualité de vie au travail.

Partager une vision et des valeurs permet de renforcer le sentiment d’appartenance des employés et contribue à donner du sens à leur travail, ce qui viendra par conséquent renforcer leur engagement et leur productivité.

Si vous souhaitez mettre l’accent sur la qualité de vie au travail au sein de votre entreprise et que vous avez besoin d’accompagnement, il existe de nombreuses formations pour vous accompagner.

Quelles sont les clefs pour conserver la motivation de mes collaborateurs en 2023 ?

Depuis la crise sanitaire, l’engagement au travail est en hausse, selon l’enquête HappyIndex®AtWork. En effet, un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, notamment dû à une flexibilité nouvelle, a contribué à accroître le bien-être des salariés, et, de fait, leur motivation. 

Mais en 2023, alors que la pandémie a complètement transformé le monde du travail, quelles sont les clefs pour conserver la motivation de ses équipes ?

Les bénéfices de la motivation des salariés

Avant de s’interroger sur le comment, il convient de rappeler les enjeux à garder ses collaborateurs motivés :

Hausse de la productivité

Pour commencer, un employé motivé sera plus efficace et productif dans son travail. Il sera plus concentré, plus investi, plus ponctuel et plus susceptible de se dépasser pour l’entreprise.

Faible turnover 

Le turnover (taux de rotation du personnel) est un excellent indicateur du niveau d’implication des salariés mais aussi de la qualité du management. Une entreprise à tout intérêt à garder ses salariés motivés et fidèles : en effet, un salarié avec de l’ancienneté sera plus compétent et connaîtra mieux les spécificités de l’entreprise. Sans oublier que le recrutement et la formation de nouveaux collaborateurs ont un coût important. Il est donc préférable de garder ses talents en faisant le nécessaire pour contribuer à leur motivation.

Qualité de service

Les employés épanouis et motivés auront une tendance certaine à fournir un service client de qualité et à avoir de meilleures relations avec la clientèle, ce qui rendra l’entreprise plus compétitive.

Meilleures interactions

Il arrive parfois que la direction impose des changements à ses employés : déménagement, changement de logiciel, nouveaux objectifs… En étant attentifs à la motivation, les employeurs diminuent le risque de contestation et de conflit dans ces situations.

Innovation

La motivation de vos équipes est également synonyme d’innovation : vos collaborateurs auront plus tendance à être force de proposition et à prendre des initiatives, ce qui aura un impact positif sur la compétitivité de l’entreprise. 

Engagement

Enfin, l’engagement des employés s’en trouvera renforcé. Plus investis dans leur travail et dans la réussite globale de l’entreprise, les collaborateurs motivés seront plus enclins à partager la mission et les valeurs de l’entreprise. Quand on sait que les meilleurs ambassadeurs d’une marque sont ses employés, il apparaît évident que la motivation doit être au cœur des préoccupations du manager.

Les clefs de la motivation des collaborateurs

La communication

Mettre en place une communication saine et un climat de confiance, en passant notamment par la ritualisation du feedback, est la pierre d’angle de la motivation.

C’est une bonne pratique à débuter dès l’intégration d’un nouveau collaborateur. Une bonne communication en interne permet aux employés de se lier entre eux, mais aussi de se sentir libres d’échanger avec leur hiérarchie.

Ces échanges informels permettent au manager de mieux connaître son équipe, et par conséquent d’anticiper une éventuelle baisse de motivation.

Objectifs et attentes clairs

Lorsque les employés comprennent ce qui est attendu d’eux et ont conscience de l’impact de leur travail sur la performance globale de l’entreprise, leur motivation est accrue. Pour que les objectifs soient clairs et atteignables, l’idéal est de les définir ensemble. En effet, vos équipes ont peut-être conscience de problématiques que vous ignorez et qui pourraient impacter la réussite d’un projet. Encore une fois, l’échange est à privilégier.

Valorisez vos équipes

Lorsqu’un manager sait reconnaître et récompenser le travail et les accomplissements de son équipe, que ce soit par le biais de primes, promotions ou encore de félicitations, ses collaborateurs se sentent valorisés et appréciés.

De plus, aujourd’hui, de nombreuses personnes sont en quête de sens au travail ; en leur rappelant l’impact de leur travail sur la réussite de l’entreprise et le partage des valeurs, on leur permet de s’épanouir davantage dans leur vie professionnelle.

Favoriser la collaboration

En entreprise, le partage des idées et des connaissances entraîne une progression plus rapide des employés. Cependant, si rien n’est fait pour favoriser la collaboration et la cohésion d’équipe, alors chacun aura tendance à s’occuper de ses propres tâches.

Aujourd’hui, il existe de nombreux moyens de renforcer l’esprit d’équipe : organiser des événements de team building, fêter les victoires, proposer aux équipes de consacrer un temps au bénévolat ensemble…

Ces activités, en plus d’être positives pour la cohésion d’équipe, ont un impact sur la qualité de vie au travail.

Mettre l’accent sur le bien-être au travail 

Comme nous l’avons vu dans notre article sur les tendances du management en 2023, mettre l’accent sur la qualité de vie au travail est indispensable pour bien manager.

Pour cela, en plus de proposer un salaire juste et compétitif, il est important de fournir un environnement de travail chaleureux, des outils de travail performants et adaptés, mais surtout d’offrir des opportunités de croissance et développement personnel à chacun. En favorisant l’équilibre vie privée/vie professionnelle et la formation continue, vous garderez vos équipes motivées !