Prévenir le harcèlement dans le cadre professionnel

Les formes de harcèlement au travail

Si dans certaines structures ce terme est encore “tabou”, le harcèlement professionnel est aujourd’hui reconnu par la loi. En effet, la loi oblige l’employeur à assurer la sécurité et la protection de la santé du salarié, y compris donc en termes de harcèlements (Articles L4121-1 et L4121-2).

Le harcèlement revêt diverses formes dont la plus commune, et par ailleurs la plus difficile à déceler et à démontrer, est le harcèlement moral. Autre forme de harcèlement professionnel extrêmement problématique : le harcèlement sexuel, délit pouvant lui aussi revêtir plusieurs formes. Il y a aussi le cyber harcèlement.

Aujourd’hui, des formations obligatoires permettent de prévenir et d’empêcher ces formes de harcèlements professionnels avant qu’il ne soit trop tard.

L’objet de cet article est de vous présenter brièvement ces formes de harcèlements. Car ces pratiques insidieuses peuvent mettre en péril la vie professionnelle de nombreuses personnes à tous niveaux de la hiérarchie. Chez Adaliance, nous vous proposons des solutions concrètes pour prévenir le harcèlement professionnel, quelle que soit la forme qu’il revêt.

infographie harcèlement au travail
Quelques chiffres sur le harcèlement professionnel d’après une enquête Ipsos x Qualisocial. Source : qualisocial.com.

Le harcèlement moral, un harcèlement professionnel très répandu mais difficile à mettre en lumière

Harcèlement : le management (ir)responsable

Selon une enquête Ipsos x Qualisocial, 1 manager sur 3 a le sentiment d’avoir déjà été à l’origine d’un harcèlement. La relation de subordination au travail offre un terrain propice à ces dérives. Plusieurs pratiques distinguent les managers mis en cause dans des faits de harcèlement moral :

  • Le micromanagement, qui consiste à suivre à la lettre ce que font les membres de son équipe sans leur laisser de répit ni la moindre autonomie.
  • Les réunions inutiles à répétition, permettant au manager de véhiculer l’image d’une personne qui travaille et reste très occupée. Néanmoins, cette pratique empêche les membres de son équipe de travailler efficacement.
  • La prise à partie, la prise de position pour une personne ou mise à l’écart d’un membre de l’équipe.
  • L’humiliation : par exemple, mettre en avant l’échec d’un ou d’une salariée devant toute l’équipe,
  • La culpabilisation, qui consiste à rejeter les fautes de l’équipe sur un de ses membres ou pire les fautes du management sur l’équipe ou l’un de ses membres.

Le harcèlement moral en entreprise peut se manifester de manière subtile, ce qui le rend difficile à détecter et à prouver. Il est souvent déguisé sous forme de comportements qui semblent acceptables ou justifiables à première vue, mais qui, cumulés, constituent une véritable pression psychologique sur la victime.

Il convient tout de même de mentionner clairement que le harcèlement moral implique une pluralité d’agissements, un seul ne suffit pas à le caractériser.

le harcèlement moral au travail illustré par des chiffres
Le harcèlement moral au travail représenté par CGT Banque Populaire

Le harcèlement par les collaborateurs et collaboratrices

On en parle beaucoup moins, mais le harcèlement n’implique pas toujours un rapport de subordination. Pointer du doigt un collègue, lui faire des réflexions quotidiennes sur son travail (même quand ce n’est pas notre expertise), chercher à l’humilier en prétextant continuellement l’humour, toutes ces pratiques constituent également du harcèlement moral.

Certains faits de harcèlement sont dits “harcèlement d’ambiance”. Il peut s’agir par exemple de vos collègues dans un open space qui se montrent des photos de femmes nues. Les blagues graveleuses, sexistes, racistes, homophobes, transphobes à répétition constituent également un harcèlement qui, sous prétexte d’humour, est en réalité un délit.

Voici quelques situations de harcèlement entre collègues fréquentes telles que :
– la tenue à l’écart d’un/d’une des membres de l’équipe : ils vont tous déjeuner ensemble sauf lui/elle qui n’est jamais convié/e ou écarté/e sous un prétexte ou un autre.
– le collègue tête de turc, dont on se moque en public ou à qui on fait dire ou faire ce qu’il n’a pas dit ou fait.
– celui tout simplement à qui on ne parle pas, que l’on isole sciemment.

Prévenir le harcèlement moral en entreprise

Dans chaque structure, il est conseillé d’avoir une personne responsable de ces problématiques. Dans les entreprises de 250 salariés et plus la mise en place d’un référent harcèlement est obligatoire (Loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel et Article L. 1153-5-1 du code du travail)

Cette personne doit véhiculer une confiance afin que les employé·es puissent venir se confier, elle doit bénéficier de la confiance des parties prenantes dans l’entreprise, elle doit être positionnée clairement et avoir les moyens d’exercer sa mission. Elle doit également être formée pour accompagner les plaignants et permettre la mise en place de solutions concrètes (médiation, rapport auprès de la direction, aménagements des conditions de travail pour éviter le harcèlement, etc). Cette personne peut être le ou la DRH, des membres de l’équipe RH, ou encore des délégués du personnel qui seront en mesure de rapporter les faits auprès de la direction le cas échéant.

De nombreuses entreprises “jeunes et ambitieuses” évoquent “une grande famille” ou encore “un climat de bienveillance” pour ne jamais aborder les problématiques, conflits et faits de harcèlement qui conduisent à des licenciements et des départs. C’est pourquoi le turnover est un facteur majeur à surveiller, surtout quand il y a déjà eu des précédents de harcèlement. En tout état de cause, il est important de :

  • Observer les signes : écouter les doléances, protestations des autres salariés, surveiller les changements de comportement et/ou les baisses de performance significatives, les arrêts maladies ou les taux de turn over soudainement en hausse.
  • Former les salariés à tous les niveaux : sensibiliser les collaborateurs, collaboratrices et managers aux comportements constitutifs de harcèlement à leur prévention et à leurs conséquences.

nuage de mots liés au harcèlement moral

Agir face au harcèlement moral

Quelle que soit la situation, même si vous n’êtes pas directement concerné, il est essentiel d’agir et de ne pas laisser le harcèlement s’installer. Cela passe par exemple par :

  • Des lieux d’écoute au sein de l’entreprise : Instaurer des espaces où les employés peuvent exprimer leurs préoccupations sans crainte de répercussions.
  • Créer une zone propice à la “confrontation” : Faciliter des discussions pour résoudre les conflits avant qu’ils ne dégénèrent.
  • Documenter les faits : si vous êtes directement concerné·es, conservez les traces écrites et captures d’écran afin de partager des faits à votre hiérarchie lorsque cela devient nécessaire.
  • Informer : que vous soyez victime ou témoin, il est important d’informer la ou les personnes susceptibles de traiter la situation.
  • Participer ou proposer des sessions de formations pour l’ensemble du personnel.

Ci-dessous, un guide pratique : comment faire face au harcèlement moral en entreprise. À visionner et partager !

Le harcèlement sexuel, un harcèlement professionnel qui démarre sur “de simples mots”

Le harcèlement sexuel est souvent banalisé voire ignoré, mais il est crucial de comprendre ses manifestations et ses implications pour le combattre efficacement.

On confond aussi très souvent “harcèlement sexuel” et “agression sexuelle”. Faire des avances répétées à un ou une collègue ou encore faire des propositions non consenties relèvent déjà du harcèlement sexuel. Les faits d’attouchements directs sont considérés comme une agression sexuelle, et non plus du harcèlement.

Il existe depuis 2015 un délit intermédiaire : les agissements sexistes ; délit caractérisé par le sexisme ordinaire et qui ne nécessite pas de répétition et doit porter « atteinte à la dignité d’une personne ou créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant », pour elle (cf art. L. 1153-1, art. L. 1142-2-1).
Exemples : remarques ou blagues sexistes, incivilités en raison du sexe, interpellations trop familières, fausses séductions, considérations sexistes sur la maternité ou les charges familiales, etc.

Illustration des violences sexistes et sexuelles au travail
Violences sexistes et sexuelles au travail : illustration par le CIDFF de Sarthe

Harcèlement sexuel venant du management

Les managers peuvent, consciemment ou inconsciemment, se rendre coupables de harcèlement sexuel par divers comportements répétés :

  • Remarques déplacées : commentaires inappropriés sur l’apparence physique, les vêtements ou la vie privée.
  • Avances non désirées : tentatives répétées de rapprochement malgré le refus explicite de la personne.
  • Demandes de faveurs sexuelles : sollicitations explicites ou implicites de relations sexuelles, souvent assorties de promesses ou de menaces concernant la carrière de la personne visée.

Le harcèlement sexuel est souvent le premier pas vers une agression sexuelle. Cette dernière constitue un délit qui peut être lourdement sanctionné. Pour éviter ces comportements de la part de vos managers, il est essentiel de prévenir, sinon d’agir et de sanctionner ces agissements.

Harcèlement sexuel de la part des collègues

Le harcèlement sexuel entre collègues est également courant et peut prendre des formes similaires à celles décrites précédemment. La différence réside souvent dans l’absence de relation hiérarchique directe, ce qui peut rendre le phénomène encore plus insidieux. Les comportements les plus courants à noter :

  • Remarques déplacées, commentaires ou “blagues” à connotation sexiste.
  • Avances non désirées, invitations répétées et insistantes à des rendez-vous vers un cadre personnel.
  • Demandes de faveurs sexuelles qui donnent lieu à des menaces voilées ou explicites en cas de refus.

Le harcèlement sexuel de la part du management, d’un collaborateur ou d’une collaboratrice peut impacter très lourdement la vie d’une personne. Ce délit peut également sanctionner lourdement l’entreprise, responsable des faits et agissements de ses salarié·es.

Il est essentiel de prévenir toute forme de harcèlement au sein de votre organisation. Si vous avez déjà mis en place une sensibilisation mais que cela n’est pas suffisant, il vous faudra agir et prendre en compte les demandes des victimes grâce à une structure sécurisante en interne.

Prévenir et agir face au harcèlement professionnel, quelle que soit sa forme

La prévention contre les harcèlements est obligatoirement évoquée dans le règlement intérieur, il fait l’objet d’un plan de prévention présenté aux membres du comité social et économique (CSE) ou de communications effectuées par le/les référents harcèlements dans l’entreprise lorsqu’il/s existe/ent.

De plus, il s’agit de :

Prêter attention aux personnes responsables

Dans un premier temps, prenez soin d’observer les signes. Un manager qui est sans arrêt sur le dos d’un ou une membre de son équipe, une équipe qui se désolidarise, des arrêts maladie qui se multiplient, etc, sont autant d’alertes à surveiller.

Vous pourrez également analyser les retours de vos managers et des collaborateurs et collaboratrices, recueillir des feedbacks réguliers sur le climat de travail et les relations entre les salarié·es lors d’entretiens RH avec chaque individu.

Si vous avez déjà recueilli des feedbacks, à vous de suivre l’évolution de l’équipe où les performances et les relations semblent se dégrader. Surveillez les dynamiques de groupe et les changements dans les interactions professionnelles.

La hiérarchie professionnelle peut installer un climat de pouvoir au sein d’une organisation. Cependant, il convient de rappeler aux managers quel est leur rôle en matière de management et aux collaborateurs et collaboratrices que cette hiérarchie n’est valable qu’au sein de la relation de travail et des comptes à rendre à la direction. En aucun cas, cela ne doit créer des tensions et des luttes de pouvoirs entre les personnes.

Une écoute active pour les victimes de harcèlement

Dans le cas où il est déjà trop tard, où les faits de harcèlement sont avérés, rappelez à vos salarié·es que vous avez mis en place une cellule d’écoute pour les protéger. Il faut pour cela que vous ayez constitué, au sein de l’équipe RH, un pole dédié avec des personnes de confiance, capables d’écouter les victimes. Ces personnes référentes doivent être formées pour accueillir et accompagner les victimes de harcèlement.

Si les victimes le souhaitent, il faut que vous ayez prévu une zone propice à la “confrontation”. Pour cela, vous devrez mettre en place des procédures de médiation afin de résoudre les conflits, si cela est possible, en interne.

Former ses équipes pour prévenir le harcèlement professionnel

Le meilleur moyen d’agir est de former vos équipes en amont :

  • Des formations rendues obligatoires dans le plan de prévention des harcèlement car nécessaires pour garantir la performance et la collaboration au sein d’une entreprise. Sensibiliser tous les employés aux risques et aux conséquences du harcèlement.
  • Des formations de qualité qui permettent d’apporter des réponses aux collaborateurs mais aussi aux managers. Assurer que les programmes de formation soient pertinents, interactifs et adaptés aux besoins spécifiques de l’entreprise.

À noter qu’il est de bon ton de sensibiliser tout nouveau collaborateur ou collaboratrice à ces questions de harcèlements. Vous ne connaissez chez vos nouveaux collaborateurs embauchés, que leurs aptitudes professionnelles et leur niveau d’étude. Les faits de harcèlement, en tant que bourreau ou victime, vous sont inconnus.

Conclusion : prévenir, agir, rester informé

Pour les victimes, les recours suite à des faits de harcèlements professionnels sont souvent longs et fastidieux. Faire face à son ancien employeur et à des collègues craignant de perdre leur emploi peut vous conduire sur le chemin périlleux des Prud’hommes jusqu’à la Cour de Cassation plusieurs années durant. Néanmoins, il existe des associations qui accompagnent les victimes de harcèlement (comme l’AVHT), des cabinets d’avocats spécialisés pour vous aider à y faire face. Si vous ne souhaitez pas faire appel à la justice, il vous est également possible de témoigner, de manière anonyme, sur des comptes instagram tels que balance ta start’up ou balance ta rédaction.

Victimes de harcèlement, il est toujours difficile de mettre des mots dessus sans se sentir coupable. Dans un univers où l’employabilité est incertaine, on craint souvent de perdre son emploi si l’on fait remonter les problèmes de harcèlement, peur d’être minimisé partiellement ou non cru, d’être instrumentalisé, peur que nos collègues nous isolent davantage… Il existe malheureusement trop d’exemples pour tous les citer ici.

N’attendez pas que les situations dégénèrent en interne et que les relations se dégradent au sein de votre entreprise : engagez une formation pour guider vos équipes, managers, et collaborateurs.

Vous avez besoin de précisions, d’une formation sur mesure ? Contactez notre équipe dès aujourd’hui pour une formation adaptée à vos besoins.

Formation gestion du stress et des émotions au travail

Face au stress au travail, un défi omniprésent, apprendre à gérer son stress devient plus qu’une nécessité.

Imaginez un instant : les deadlines se succèdent, votre charge de travail semble infinie, et vous vous sentez submergé.

C’est là que la formation gestion du stress intervient, vous offrant des outils pour :

  • lutter contre le stress,
  • mieux gérer les situations stressantes,
  • et maintenir un niveau de stress sain.

Grâce à des techniques :

  • de relaxation,
  • de respiration,
  • et de gestion du temps, cette formation vous aide à faire face au stress de manière constructive.

En vous formant, vous apprendrez à identifier les facteurs de stress, à utiliser des méthodes telles que la sophrologie, la cohérence cardiaque, et la pleine conscience pour réduire le stress.

Qu’est-ce que le stress au travail ?

Stress au travail : un phénomène complexe aux multiples facettes.

Le stress au travail, c’est bien plus qu’une simple sensation de pression.

C’est une réponse complexe à des situations stressantes, souvent exacerbées par des sources de stress multiples :

  • surcharge de travail,
  • deadlines serrées,
  • conflits interpersonnels,
  • ou encore un environnement de travail peu propice.

Les symptômes de stress varient d’une personne à l’autre, allant de l’anxiété et la nervosité à des troubles physiologiques tels que des maux de tête ou une tension musculaire, voire un état de stress chronique pouvant mener au burnout.

Pourquoi est-il si crucial de bien gérer son stress au travail ?

Un niveau élevé de stress nuit non seulement à votre bien-être émotionnel et physique mais affecte également votre performance professionnelle.

Un employé stressé peut être moins productif, plus enclin à l’absentéisme et, dans les cas extrêmes, risquer le burnout.

Cependant, il existe des moyens efficaces pour lutter contre le stress, notamment des techniques de relaxation, des exercices de respiration, et des stratégies de gestion du temps.

Impact du stress sur la performance professionnelle

Comment le stress influence la productivité et la créativité au travail.

Le stress au travail, loin d’être un simple défi émotionnel, peut devenir un obstacle majeur à la productivité, à la créativité et à l’efficacité professionnelle.

Lorsqu’un employé est stressé, cela déclenche une série de réactions physiologiques et émotionnelles, notamment une augmentation du taux de cortisol, pouvant réduire la concentration, altérer la prise de décision et étouffer la créativité.

Face à des situations de stress constantes, les employés peuvent se retrouver en état de stress chronique, menant potentiellement à l’épuisement ou même au burnout.

C’est pourquoi apprendre à gérer le stress au travail est crucial.

Prendre du recul et appliquer ces méthodes permet non seulement d’améliorer la santé mentale et le bien-être, mais également de booster la productivité.

Le stress peut aussi affecter négativement l’ambiance de travail, impactant la dynamique d’équipe et créant un environnement moins propice à la collaboration efficace.

Identifier les déclencheurs de stress

Reconnaître les facteurs de stress personnels et professionnels

Identifier les causes de stress pour trouver les solutions adaptées.

Identifier et comprendre les facteurs de stress dans la vie personnelle et professionnelle est essentiel pour mieux gérer votre stress.

Les déclencheurs peuvent varier grandement d’une personne à l’autre et peuvent inclure des situations telles que :

  • des charges de travail élevées,
  • des conflits relationnels,
  • ou des déséquilibres entre vie professionnelle et vie personnelle.

Des méthodes telles que la tenue d’un journal de stress ou la réflexion consciente peuvent aider à identifier ces déclencheurs.

En comprenant ce qui provoque votre stress, vous pouvez développer des stratégies personnalisées pour les gérer, en utilisant des techniques telles que la relaxation, la respiration consciente, ou la visualisation positive.

Stratégies pour une identification précoce du stress

Apprenez à reconnaître les signes avant-coureurs du stress.

Pour une gestion efficace du stress, il est crucial de reconnaître les signes précurseurs du stress.

Cela implique une prise de conscience de votre état mental et physique et la capacité à détecter les premiers signes de stress, tels que l’irritabilité, la fatigue, ou une diminution de la concentration.

Des techniques telles que la pleine conscience et l’auto-observation peuvent être particulièrement utiles.

Développer une routine quotidienne qui inclut des moments de relaxation et de décompression peut vous aider à gérer votre niveau de stress et à prévenir l’accumulation de stress.

Des exercices pratiques comme la cohérence cardiaque ou des séances de yoga peuvent également contribuer à une meilleure gestion du stress.

Nutrition et stress

Comment l’alimentation influence les niveaux de stress

Lien entre votre assiette et votre bien-être mental.

L’exploration du lien entre la nutrition et le stress révèle que ce que nous mangeons a un impact significatif sur nos niveaux de stress.

Une alimentation déséquilibrée peut aggraver le stress, tandis qu’une alimentation saine peut être un puissant outil anti-stress.

Les aliments riches en magnésium, par exemple, sont connus pour leurs propriétés apaisantes et peuvent aider à réguler les hormones liées au stress.

De même, les acides gras oméga-3 peuvent réduire l’inflammation corporelle et émotionnelle liée au stress.

D’autre part, une consommation excessive de sucre et de caféine peut augmenter les niveaux de stress et d’anxiété.

Ainsi, en comprenant comment les différents aliments affectent votre corps et votre esprit, vous pouvez mieux gérer votre stress grâce à des choix alimentaires éclairés.

Stratégies nutritionnelles pour la gestion du stress

Des choix alimentaires pour un esprit plus zen.

Les conseils sur la façon dont une alimentation équilibrée peut aider à gérer le stress sont nombreux et variés.

Intégrer des aliments qui favorisent la sérénité et l’équilibre mental, comme :

  • les fruits et légumes frais,
  • les céréales complètes,
  • les protéines maigres,
  • et les produits laitiers faibles en matières grasses, peuvent faire une différence notable.

Ces aliments fournissent les nutriments nécessaires pour combattre le stress, tels que les vitamines B, le magnésium et les antioxydants.

Ainsi, adopter une approche holistique de la nutrition peut être une stratégie efficace pour gérer le stress et améliorer votre bien-être global.

Gestion du stress en milieu de travail

Aborder le stress dans les environnements professionnels

Stratégies pour un milieu professionnel moins stressant.

Gérer le stress dans le cadre professionnel est crucial pour le bien-être et la productivité des employés.

Les environnements professionnels stressants peuvent affecter négativement la santé mentale et physique des employés, conduisant à une baisse de performance, voire à des problèmes plus graves comme le burnout.

Des stratégies efficaces pour gérer le stress en entreprise incluent la mise en place de pauses régulières, la promotion d’une bonne hygiène de vie, l’encouragement à la communication ouverte et l’organisation de séances de relaxation ou de coaching.

Il est également important de reconnaître les signes de stress chez les employés et de leur offrir un soutien adéquat, qu’il s’agisse de conseils en matière :

  • de gestion du stress,
  • de thérapies,
  • ou d’autres ressources de bien-être.

Créer un environnement de travail qui prend en compte la santé mentale et le bien-être des employés est essentiel pour maintenir un personnel engagé et productif.

Mise en œuvre de politiques de gestion du stress au travail

Créer des politiques efficaces pour un environnement de travail sain.

Les entreprises peuvent mettre en place des politiques efficaces pour la gestion du stress en se concentrant sur la création d’un environnement de travail positif et soutenu.

Cela peut inclure des initiatives telles que la mise en place de programmes de bien-être, l’offre de formations en gestion du stress, et l’encouragement à un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

Les entreprises peuvent également adopter des politiques visant à réduire les sources de stress sur leur lieu de travail, telles que la surcharge de travail ou les conflits interpersonnels.

La mise en œuvre de ces politiques nécessite un engagement de la part de la direction et une communication claire avec les employés sur les ressources disponibles pour gérer le stress.

Comment choisir la bonne formation en gestion du stress

Les clés pour trouver une formation adaptée à vos besoins.

Sélectionner la bonne formation en gestion du stress peut être un véritable casse-tête.

Pourtant, trouver une formation adaptée à vos besoins individuels est crucial pour apprendre efficacement à gérer votre stress.

Tout d’abord, évaluez vos besoins spécifiques : cherchez-vous à mieux gérer le stress lié à votre travail, à votre vie personnelle, ou les deux ?

Ensuite, examinez les différentes approches proposées par les formations : certaines peuvent se concentrer sur des techniques de relaxation corporelles, comme le yoga ou la méditation, tandis que d’autres peuvent privilégier des méthodes plus psychologiques, comme la thérapie comportementale ou l’hypnose.

Il est également important de considérer le format de la formation.

Préférez-vous une formation en ligne, qui offre plus de flexibilité, ou une formation en présentiel, qui permet une interaction directe avec les formateurs et les autres participants ?

La formation gestion du stress proposée par Adaliance

Une formation complète pour maîtriser le stress au travail.

Adaliance possède une formation spécifique en gestion du stress, conçue pour aider les professionnels à maîtriser efficacement le stress au travail.

Cette formation s’adresse à toute entreprise (PME, ETI, Grands groupes) souhaitant améliorer sa capacité à gérer le stress.

Les participants apprendront :

  • à identifier les facteurs de stress,
  • à développer des stratégies pour les gérer,
  • à acquérir des outils pratiques pour réduire le stress au quotidien.

La formation inclut également des séances sur :

  • la compréhension des mécanismes du stress,
  • l’intelligence émotionnelle,
  • des méthodes pour renforcer la résilience face aux situations stressantes.

L’approche d’Adaliance est centrée sur la pratique, avec des exercices concrets et des mises en situation réelles, permettant aux stagiaires d’appliquer immédiatement les techniques apprises.

Pour plus d’informations sur cette formation en gestion du stress et pour vous inscrire, visitez leur site web : Adaliance – Formation en Gestion du Stress.

FAQ sur la formation gestion du stress

Q. Quelle est l’importance de gérer son stress au travail ?

Gérer son stress au travail est crucial pour maintenir une bonne santé mentale et physique, améliorer la productivité et la satisfaction au travail.

Un stress mal géré peut conduire à des problèmes tels que le burnout, une baisse de la concentration et de la performance.

Q. Comment savoir si une formation en gestion du stress est de bonne qualité ?

Pour évaluer la qualité d’une formation, renseignez-vous sur les qualifications des formateurs, l’approche pédagogique, les retours d’expériences des anciens participants et la pertinence du contenu par rapport à vos besoins spécifiques.

Q. Peut-on appliquer les techniques apprises dans la vie personnelle également ?

Oui, les techniques apprises dans une formation en gestion du stress sont souvent transposables dans la vie personnelle, permettant de gérer le stress dans diverses situations, et pas seulement au travail.

Q. Est-ce que ces formations sont adaptées à tous les niveaux professionnels ?

La plupart des formations en gestion du stress sont conçues pour s’adapter à différents niveaux professionnels, des employés aux cadres et dirigeants, en tenant compte des défis spécifiques à chaque niveau.

Formation QVT : Qualité de Vie au Travail !

La formation QVT est essentielle pour promouvoir la santé au travail et gérer efficacement les risques professionnels.

Elle permet aux organisations de :

  • créer une meilleure organisation du travail,
  • réduire l’absentéisme,
  • et améliorer la sécurité au travail.

En mettant l’accent sur la prévention des risques professionnels, cette formation aide à évaluer et à gérer les risques psychosociaux (RPS), tout en favorisant un dialogue social constructif.

Grâce à une démarche de prévention structurée et à des plans d’action ciblés, la formation QVT contribue à améliorer les conditions de travail, renforcer le bien-être des collaborateurs, et par conséquent, améliorer la qualité globale du travail réalisé.

Qu’est-ce que la qualité de vie au travail (QVT) ?

Améliorer le bien-être et la performance en entreprise

La Qualité de Vie au Travail (QVT) est un concept clé pour le bien-être et l’efficacité dans l’environnement professionnel.

Elle englobe :

  • la prévention des risques psychosociaux,
  • l’amélioration des conditions de travail,
  • et la gestion de la santé et sécurité au travail.

La QVT vise à créer un climat social positif, favorisant le bien-être et l’efficacité des employés.

En intégrant des démarches de prévention et des mesures d’amélioration continues, elle contribue à réduire l’absentéisme, prévenir le stress au travail et améliorer la santé physique et mentale des collaborateurs.

La QVT est donc essentielle pour une gestion des ressources humaines efficace, un environnement de travail sain et une performance d’entreprise optimisée.

Les enjeux de la formation QVT pour les entreprises

Améliorer le bien-être et la productivité

La formation QVT est un investissement stratégique pour améliorer le bien-être et la productivité des employés.

En se concentrant sur des aspects tels que l’amélioration des conditions de travail et la gestion des risques psychosociaux, elle contribue à créer un environnement de travail favorable, réduisant l’absentéisme et augmentant l’efficacité globale.

Elle conduit à des changements significatifs car elle permet aux managers et aux employés de comprendre et d’appliquer des techniques de gestion du bien-être et de la santé mentale au travail.

En reconnaissant l’importance du bien-être des employés, les entreprises peuvent réduire le stress et la fatigue, ce qui se traduit par une augmentation de la productivité et une meilleure qualité de travail.

Prévenir les risques psychosociaux et le burn-out

La formation QVT est cruciale pour identifier les signaux précoces de stress et de mal-être au travail.

Elle propose des stratégies et des outils pour une meilleure gestion du stress et un soutien psychologique adapté.

En apprenant à reconnaître ces signaux et à mettre en œuvre des stratégies préventives, les entreprises peuvent réduire significativement les cas de burn-out.

Cela passe par une meilleure communication, une charge de travail équilibrée et un soutien psychologique adapté.

Favoriser un environnement de travail sain et inclusif

La formation QVT encourage également la création d’un environnement de travail sain et inclusif, favorisant la diversité et l’équité.

Elle vise à renforcer le dialogue social et à promouvoir des pratiques de travail respectueuses de la santé mentale et physique de chaque employé.

Cette formation modifie la culture d’entreprise en promouvant la diversité et l’inclusion.

En valorisant chaque individu, la formation QVT renforce la cohésion d’équipe et améliore les relations interpersonnelles, contribuant ainsi à un environnement de travail plus sain et plus productif.

Les différents formats de formation QVT

Formations inter et intra entreprises

Les formations inter entreprises rassemblent des participants de différentes sociétés, favorisant l’échange d’expériences et de pratiques.

Les formations intra entreprises sont, quant à elles, conçues spécifiquement pour une seule entreprise, permettant un focus sur les problématiques et besoins spécifiques de l’organisation.

Formations à distance et en classe virtuelle

La formation QVT à distance offre une grande flexibilité, permettant aux participants de se former où qu’ils soient.

Elle utilise des outils interactifs pour une expérience d’apprentissage engageante et efficace.

Les classes virtuelles combinent l‘interaction en temps réel avec la commodité de la formation à distance.

Ces différentes modalités de formation, comme proposées par Adaliance, offrent aux entreprises la flexibilité nécessaire pour adapter la formation QVT à leurs besoins spécifiques, que ce soit en termes de contenu, de format, ou de méthodologie.

Méthodologies et techniques clés en formation QVT

H3: Gestion du stress et des conflits

La formation QVT enseigne des méthodes efficaces pour gérer le stress et les conflits, fondamentales pour la santé et la sécurité au travail.

Elle implique l’évaluation des risques psychosociaux, l’utilisation du document unique pour identifier les facteurs de stress et la mise en œuvre de plans d’action pour la prévention primaire et la gestion des risques psycho-sociaux.

Ces techniques aident à réduire :

  • l’absentéisme,
  • les accidents du travail,
  • et à améliorer la qualité du travail.

Développement de la résilience et de l’autonomie

La formation met l’accent sur la résilience et l’autonomie, en enseignant aux employés comment évaluer et gérer les risques liés au travail, y compris les TMS et les maladies professionnelles.

Elle favorise un environnement psychosocial sain, où les employés apprennent à développer leur résilience face aux défis professionnels et à prendre des initiatives, améliorant ainsi leur bien-être et leur efficacité au travail.

La formation QVT proposée par Adaliance

Une approche personnalisée pour une meilleure qualité de vie au travail

La formation QVT par Adaliance se distingue par son approche sur mesure, répondant aux besoins spécifiques de chaque entreprise. 

Elle couvre des thématiques clés telles que :

  • la gestion du stress,
  • la prévention des risques psychosociaux,
  • et le développement de la résilience.

Grâce à des modalités variées telles que les formations :

  • en présentiel,
  • à distance,
  • Blended learning, Adaliance offre une expérience d’apprentissage adaptée.

Les témoignages des clients reflètent l’efficacité de cette formation dans l’amélioration du bien-être au travail et la productivité, soulignant son impact positif sur la qualité de vie globale au sein des organisations.

FAQ sur la formation QVT

Q. Quels sont les prérequis pour participer à une formation QVT ?

La formation QVT est généralement ouverte à tous, mais certains programmes peuvent nécessiter une expérience dans le management ou les ressources humaines.

Q. Quel est le coût d’une formation QVT ?

Les coûts varient selon le prestataire et le format de la formation. Il est recommandé de contacter des organismes comme Adaliance pour obtenir des devis précis.

Comment prévenir et encadrer le harcèlement au travail ?

L’article L. 1152-1 du code du travail définit le harcèlement moral par

« des agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel. »

Le harcèlement au travail est une réalité malheureusement courante dans de nombreux environnements professionnels. Il est donc essentiel pour les entreprises de mettre en place des politiques et des pratiques efficaces pour le prévenir et l’encadrer.

Tolérance zéro en matière de harcèlement

Pour prévenir le harcèlement au travail, il est important d’énoncer les règles clairement, et de communiquer sur la politique de tolérance zéro mise en place par l’entreprise. Tous les employés doivent connaître la définition claire du harcèlement, les comportements qui peuvent être considérés comme tel, mais aussi la réglementation et les sanctions encourues en cas de non-respect de la politique.

Il est de ce fait important de mettre en place une politique anti-harcèlement, mais également de communiquer clairement et ouvertement sur le sujet.

Mise en place d’une procédure de signalement

Les employés doivent connaître la démarche à effectuer pour signaler un cas de harcèlement, et savoir comment se déroulera le traitement de leur plainte. L’entreprise doit communiquer de manière claire et rendre accessible ces informations.

Il est par ailleurs indispensable qu’elle traite les plaintes de manière impartiale, sans que le plaignant ne craigne des représailles.

Ces procédures, ainsi que la politique de l’entreprise sur le sujet, peuvent (et doivent) donner lieu à des formations.

Mettre en place des formations autour du harcèlement

Comme nous l’avons indiqué, les employés doivent être tenus informés des mesures encourues en cas de harcèlement. Ils doivent aussi savoir l’identifier et comment intervenir si cela se produit. Au cours de formations régulières, réalisées en interne ou avec l’intervention d’un prestataire externe, vous pourrez informer votre personnel de la politique de l’entreprise au sujet du harcèlement ainsi que des procédures de signalement que vous aurez mises en place.

Ces formations doivent inclure les employés, mais aussi les managers et les dirigeants.

Impliquer les dirigeants

Il est du devoir des dirigeants, et, dans une certaine mesure, des managers, de créer un environnement de travail sûr et respectueux pour l’ensemble des collaborateurs. Au même titre que tous les membres de l’entreprise, ils doivent connaître les procédures et réglementations, mais il leur faudra également apprendre à anticiper, repérer les signes de harcèlement au sein des équipes et à réagir en conséquence.

Il est important que la hiérarchie montre l’exemple en adoptant des comportements bienveillants et respectueux.

Apprendre à reconnaître les signes

Bien évidemment, sans preuve et sans témoignage, il est difficile de déterminer qu’une situation relève du harcèlement. Cependant, il existe plusieurs signes qui peuvent l’évoquer et doivent donner lieu à une surveillance accrue :

Un changement de comportement :

Si un employé change brusquement de comportement, se renferme, devient anxieux, déprimé, agité, il peut être victime de harcèlement. Dans tous les cas, un changement de comportement chez un collaborateur est à prendre au sérieux.

Une baisse d’assiduité :

Lorsqu’un collaborateur habituellement assidu et ponctuel se met à arriver en retard et à être absent, c’est généralement qu’il rencontre un problème. Bien qu’il puisse être confronté à une situation autre que le harcèlement, il est important que la hiérarchie tente de comprendre ce changement.

L’isolement :

Un employé victime de harcèlement peut être isolé de manière régulière, sans explication, par exemple en étant exclu de réunions ou d’événements sociaux, ou en étant ignoré dans les communications. Si vous le constatez, il faudra faire en sorte de comprendre la situation et probablement intervenir.

Une charge de travail excessive :

Le harcèlement peut prendre la forme d’une surcharge de travail ou de délais irréalistes, ce qui peut entraîner un stress et une anxiété supplémentaires.

Des rétrogradations injustifiées :

Dans un cas de harcèlement par un supérieur, l’employé peut faire l’objet de rétrogradations, se voir attribuer des tâches injustifiées, exclure des projets importants ou refuser une promotion méritée.

Des commentaires ou comportements inappropriés :

Enfin, il existe des cas de harcèlement évident qu’il convient de traiter immédiatement. Si vous constatez qu’un employé fait l’objet d’insultes, de menaces, de commentaires désobligeants, de blagues offensantes, de remarques discriminatoires ou de gestes inappropriés, il faut intervenir.

Encourager la communication et la bienveillance

Enfin, en encourageant l’inclusion, la bienveillance et la communication, l’entreprise crée un cadre de travail agréable, où les employés se sentent respectés et en sécurité. Dans ce type d’environnement, les collaborateurs sont en confiance et, de fait, plus susceptibles de signaler un problème. Il est important que les employés puissent échanger avec la hiérarchie sur leur environnement et leurs conditions de travail.

Adaliance vous encourage à réserver les formations sur le harcèlement en entreprise. Elles sont obligatoires et complètes :

Comment mieux gérer son stress pour être plus efficace ?

Dans nos précédents articles, nous avons, à plusieurs reprises, abordé des thématiques comme le bien-être ou la qualité de vie au travail. Nous y avions alors évoqué le sujet du stress, sur lequel nous avons décidé de revenir plus en détails.

Qu’est-ce que le stress ?

Plus qu’un simple ressenti, le stress est une réponse physiologique et psychologique du corps, en réaction à une situation perçue comme menaçante ou stressante. Le corps produit alors des hormones de stress comme le cortisol et l’adrénaline, qui ont un impact physiologique (augmentation du rythme cardiaque, de la tension artérielle ou accélération de la respiration). Biologiquement, ces réactions sont conçues pour préparer le corps à lutter ou à fuir.

A court terme, le stress peut être bénéfique, car il accroît l’énergie et la concentration, permettant ainsi d’améliorer la performance de manière ponctuelle. C’est lorsque que cet état de stress perdure que les conséquences négatives apparaissent, impactant ainsi la santé physique et mentale de l’individu. On parle alors de stress chronique.

Les différents types de stress

Comme nous l’avons évoqué, il existe différents types de stress :

Stress aigu :

Ce type de stress intense est causé par des situations ponctuelles dans lesquelles nous avons peu de contrôle et dans lesquelles nous pouvons nous sentir dépassés (éviter un accident de la route, passer un examen…). Il n’est pas forcément mauvais pour nous, car il est de courte durée et que notre corps nous aide à résoudre la situation grâce à la sécrétion d’hormones.

Stress chronique :

Contrairement au stress aigu, il est causé par une exposition prolongée et régulière à des situations à l’origine de la sécrétion de cortisol et/ou d’adrénaline. Il devient alors mauvais pour la santé, car notre organisme n’est pas conçu pour être exposé au stress en permanence. Se trouver en situation de stress prolongé épuise donc notre organisme.

C’est le stress chronique qu’il faut essayer d’éviter et apprendre à gérer.

L’impact du stress

Le stress chronique peut avoir des effets négatifs sur la santé physique et mentale : augmentation du risque de maladies cardiovasculaires, dépression, anxiété, troubles du sommeil, douleurs musculaires ou encore problèmes digestifs.

Lorsqu’il est question de stress au travail, ce mal-être constant du collaborateur a évidemment une incidence sur sa satisfaction et sa productivité, mais peut également impacter son assiduité (absence, arrêt maladie…), c’est pourquoi les entreprises qui mettent l’accent sur la QVCT se multiplient.

Comment gérer son stress ?

On entend beaucoup parler de stress en entreprise, parfois, les conditions de travail en sont à l’origine et c’est à l’entreprise de prendre les mesures nécessaires. Toutefois, il arrive à certaines personnes au tempérament anxieux d’être confrontées à cette situation en permanence, y compris quand les autres collaborateurs ne semblent pas impactés. Voici quelques conseils généraux à appliquer pour tenter de gérer le stress :

Identifiez les sources de stress 

Si vous parvenez à comprendre quelles situations vous mettent sous pression, vous pourrez réfléchir à un moyen de les éviter ou de les gérer.

Respectez votre sommeil

Même si vous avez l’impression que vos impératifs sont plus importants, il ne faut jamais négliger votre sommeil. Si vous êtes épuisé, vous serez moins efficace et plus susceptible de commettre des erreurs. Il est donc important de vous accorder des nuits complètes et réparatrices (8 heures environ), pour éviter d’aggraver votre état.

Apprenez à vous organiser

Dans notre article sur la gestion du temps et des priorités, nous vous avons communiqué quelques règles pour vous aider à mieux vous organiser. Il est important de savoir définir vos priorités, et surtout, de vous débarrasser des tâches inutiles. Une bonne organisation vous permettra à la fois de réduire votre stress et d’accroître votre productivité.

Prenez soin de votre corps

Cela passe par le sommeil, évoqué précédemment, mais aussi par l’exercice physique et une alimentation saine. Vous pouvez aussi effectuer des exercices de respiration lorsque vous ressentez un pic de stress, cela peut contribuer à vous apaiser.

Communiquez

Enfin, si vous êtes dépassé par la situation, il est important d’en parler. Dans le cas du stress au travail, vous pouvez vous adresser à votre manager, à un collègue ou encore à un professionnel de la santé mentale.

Si vous vous sentez débordé, il ne faut surtout pas hésiter à refuser une nouvelle tâche/mission ou à exprimer vos difficultés à atteindre vos objectifs s’ils sont irréalistes. Votre efficacité importe, mais votre santé est la priorité !

En suivant ces conseils, vous pouvez mieux gérer votre stress au travail et améliorer votre efficacité et votre bien-être au travail et dans votre vie personnelle.

L’impact de la formation continue sur l’épanouissement professionnel et personnel

Comme nous l’avons évoqué dans notre article sur l’impact du progrès technique et de l’innovation sur les métiers et le besoin de formation continue, il est devenu indispensable de se former tout au long de sa carrière. En effet, dans une société en transformation constante, la formation initiale ne suffit pas toujours à répondre aux exigences changeantes du marché du travail.

On retrouve différentes formes de formation continue : formation en ligne, cours du soir, ateliers… Il existe une multitude de méthodes pour se former, selon les compétences ciblées et les moyens de chacun.

Dans cet article, nous détaillerons l’impact de la formation continue sur l’épanouissement des travailleurs, qu’il soit personnel ou professionnel.

Bénéfices sur l’épanouissement professionnel

Dans notre article sur les clefs de la qualité de vie au travail, nous avons établi que les possibilités de développement professionnel contribuent à accroître le bien-être des employés. Il existe d’autres avantages :

Le développement de compétences

La formation continue permet évidemment d’acquérir et de développer des compétences. Pour les collaborateurs, cela peut élargir les perspectives de carrière, permettre l’obtention d’une promotion ou d’une augmentation de salaire. Les employeurs ont tendance à valoriser les salariés ayant des compétences spécifiques, et la formation continue permet donc aux collaborateurs de répondre à ces exigences et d’optimiser la progression de leur carrière.

Le gain de confiance en soi

Le fait d’acquérir des compétences pour effectuer efficacement leur travail renforce la confiance des collaborateurs. De plus, les employés qui se sentent compétents et valorisés sont souvent plus motivés et engagés dans leur travail. Cela peut entraîner une hausse de leurs performances et leur permettre de se démarquer de leurs collègues.

L’adaptation au changement

Nous l’avons déjà évoqué, le monde du travail est en perpétuel changement. La formation continue permet aux collaborateurs de s’adapter à ces transformations et de répondre aux nouveaux défis rencontrés par leur entreprise. L’adaptabilité est une compétence recherchée par les recruteurs !

Les avantages concurrentiels

En se spécialisant dans un domaine à l’aide de certifications et de formations, un travailleur se différencie de ses collègues et concurrents sur le marché du travail. Un candidat curieux d’apprendre et avec une connaissance approfondie de son domaine d’expertise représente un profil intéressant pour une entreprise.

En somme, la formation continue a un impact significatif sur la carrière et les perspectives d’emploi des travailleurs. Elle leur permet également d’acquérir de nouvelles compétences, de renforcer leur confiance en eux et de mieux s’adapter aux changements dans leur environnement professionnel.

Avantages de la formation continue pour l’épanouissement personnel

Si on y réfléchit, un certain nombre des bénéfices évoqués plus haut concernant l’aspect professionnel sont applicables à la vie personnelle ; l’impact, en revanche, est légèrement différent.

L’acquisition de nouvelles compétences peut aider à progresser dans une carrière mais il est également possible de se former pour explorer de nouveaux intérêts et développer de nouvelles passions. Il est tout à fait possible de suivre une formation en développement personnel, en art ou en langues, qui auront un impact hors du cadre professionnel.

La confiance en soi au travail est une chose, mais les formations contribuent à renforcer la confiance d’un individu dans sa globalité. Reprendre des études ou acquérir une compétence difficile à maîtriser est une source de fierté !

L’épanouissement professionnel est intrinsèquement lié au bien-être personnel : si un collaborateur se sent plus heureux au travail, cela impacte sa vie personnelle.

Enfin, dernier aspect concernant à la fois vie personnelle et professionnelle, la formation continue permet de développer son réseau : c’est une excellente occasion de rencontrer de nouvelles personnes et de partager des idées et expériences.

Les bénéfices de la formation continue concernent donc autant la vie personnelle que la vie professionnelle !

Identifier le type de formation idéale

De nos jours, il existe différents types de formation, en voici quelques exemples :

  • Les cours en ligne
  • Les cours du soir
  • Les séminaires et conférences
  • Les formations en entreprise
  • Les certifications
  • Les stages ou mises en situation professionnelle

Certaines ne demandent que quelques heures ou jours et d’autres exigent plusieurs mois de travail à temps plein. Pour identifier le type de formation qui vous convient, il vous faudra réfléchir à vos objectifs (s’agit-il d’une formation que vous faites pour vous ou pour gagner en expertise et évoluer dans votre entreprise ?), aux exigences de l’établissement choisi, mais aussi au temps et aux moyens financiers que vous êtes prêt à y consacrer.  

En conclusion, la formation continue joue un rôle dans l’épanouissement professionnel et personnel des travailleurs. Elle permet d’acquérir de nouvelles compétences, de rester informé sur les dernières tendances et pratiques de l’industrie, d’augmenter ses perspectives d’emploi ou encore de progresser dans sa carrière. Investir dans la formation continue est donc un excellent moyen de faire valoir vos talents et de rester compétitif sur le marché du travail !

Comment manager avec la semaine de 4 jours ?

La semaine de 4 jours, entrée en vigueur en Belgique depuis le 20 novembre 2022, comme l’une des mesures de la loi “Deal pour l’emploi” et testée dans plusieurs autres pays, consiste à concentrer les heures de travail sur 4 jours au lieu de 5. 

Elle est possible avec et sans réduction de temps de travail, même si l’idée d’abaisser la durée de travail hebdomadaire à 32h est évoquée.

Cette mesure a de nombreux avantages, mais, comme toute transformation, elle entraîne des questionnements, notamment en termes de management.

Les avantages de la semaine de 4 jours

Si la semaine de 4 jours est si populaire, c’est qu’elle apporte de nombreux bénéfices, à la fois pour l’entreprise mais aussi pour les collaborateurs.

Amélioration du bien-être

Comme nous l’avons vu dans nos articles précédents, la qualité de vie au travail et le bien-être des employés sont au cœur des préoccupations. En réduisant le nombre de jours de travail, on constate une réduction de la fatigue et du stress des salariés, ce qui contribue à améliorer leur motivation au travail.

Renforcer l’équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle

Dans notre article sur les clés de la qualité de vie au travail, nous avons vu que l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle était très important pour le bien-être des salariés. Avec un jour de congé supplémentaire par semaine, les employés pourront consacrer davantage de temps à leur vie personnelle et familiale.

Amélioration de la productivité

Vous l’aurez compris à travers nos précédents articles, un salarié heure est un salarié plus productif. Avec une semaine plus courte, les employés auront plus de temps pour se reposer et se détendre, ce qui pourra contribuer à les rendre plus productifs sur leur temps de travail.

Attraction et rétention des talents

Enfin, c’est un argument non négligeable pour attirer de nouveaux talents et garder ceux présents dans l’entreprise. Cela permet par conséquent de limiter les coûts liés au recrutement et à la formation.

Un défi pour les managers

Comme évoqué précédemment, la semaine de 4 jours représente un défi pour les managers, qui devront faire preuve d’adaptabilité pour la mettre en œuvre.

Organisation de la charge de travail

Pour que les activités clés de l’entreprise ne soient pas interrompues, le manager devra planifier au mieux la charge de travail. Les horaires et jours de travail devront être coordonnés, d’autant plus en cas de réduction du temps de travail. Il devra également s’assurer que le travail est accompli dans les délais impartis et que la productivité reste constante.

Communication efficace

Il appartient également au manager de mettre en place une communication saine et efficace au sein de son équipe, et ce même si les collaborateurs ne sont pas présents en même temps. La communication demeure un facteur déterminant en termes de bien-être, de productivité et de motivation, c’est pourquoi ce rôle de coordinateur est extrêmement important.

Flexibilité et vigilance

Bien évidemment, dans le cas de la mise en place d’une semaine de 4 jours, le manager va se retrouver face aux demandes de ses employés sur l’organisation de leur temps de travail. L’un préfèrera être en congé le mercredi, l’autre un vendredi… Bien que la flexibilité soit une qualité appréciable et recherchée par les collaborateurs, le manager devra avant tout s’assurer que les employés puissent accomplir efficacement leur travail. Il lui appartient de veiller à ce qu’ils restent productifs et motivés, même avec la semaine de 4 jours. C’est donc un véritable jeu d’équilibriste qui lui est demandé, pour parvenir à satisfaire l’entreprise, l’équipe et l’individu.

Les étapes de la mise en place de la semaine de 4 jours

Vous êtes maintenant décidé à faire face à cette transformation ? Il existe un certain nombre d’étapes à respecter pour le bon déroulement de la transition :

Évaluer les besoins de l’entreprise

Pour commencer, il convient d’évaluer les besoins de l’entreprise pour vous assurer qu’un passage à 4 jours de travail est une option viable. Il faudra de ce fait vous intéresser à la charge de travail, aux coûts ou encore à la productivité de vos équipes et dresser un tableau d’ensemble sur lequel baser votre réflexion.

En fonction de votre activité, il vous faudra déterminer les horaires de travail les plus adaptés, tout en tenant compte des impératifs personnels de vos salariés.

Communication avant, pendant, après

Avant toute chose, il convient de discuter de cette transition avec les employés pour obtenir leur avis et leur soutien.

Si la décision est prise, il faudra alors mettre en place des outils de communication efficaces pour permettre aux équipes de travailler ensemble de manière flexible et agile. La communication est indispensable à une bonne organisation.

Monitorer et ajuster

Une fois la semaine de 4 jours mise en place, il faudra vous assurer qu’elle a bien un impact positif sur l’entreprise, le bien-être des employés et éventuellement la productivité. En cas de difficulté, il est important de faire preuve de flexibilité et de vous adapter aux besoins de chacun, pour garantir le succès à long terme de cette mesure.

Pour conclure

Vous l’aurez compris, la semaine de 4 jours est riche en promesses, mais demande de la réflexion et de l’adaptabilité de la part des dirigeants et managers. Rassurez-vous, il existe un certain nombre de formations et d’accompagnements pour vous aider à la mettre en place !

Comment prévenir les risques psychosociaux au sein de mon équipe ?

Définition

Les risques psychosociaux sont souvent banalisés et réduits à un simple sujet de stress de la part de l’employé. Pourtant ils vont bien au-delà puisque le stress ne représente qu’une seule de leurs manifestations.

Il s’agit en réalité d’une question d’organisation et de l’ensemble des risques liés à l’environnement de travail, ayant un impact sur la santé mentale et émotionnelle des employés, ainsi que sur leur bien-être général.

Parmi eux, on retrouve le stress, évoqué précédemment, mais aussi :

  • le harcèlement,
  • la violence,
  • la charge de travail excessive,
  • les discriminations et inégalités,
  • les relations conflictuelles au travail,
  • le manque de soutien et de ressources pour la santé des employés.

Ces risques ont des conséquences sur le bon fonctionnement des entreprises, en plus de celles constatée sur la santé mentale et physique des employés. C’est pourquoi il est indispensable de les identifier et d’agir pour les éviter.  

Comment les identifier ?

Si vous craignez les risques psychosociaux au sein de votre équipe ou de votre entreprise, il existe différents moyens de les identifier.

Audits

Il est possible de réaliser des audits réguliers auprès de vos employés. Cela vous permettra de recueillir des informations sur les risques psychosociaux auxquels ils se trouvent exposés. Si vous avez des doutes sur un type de risque en particulier, vous pouvez également cibler vos questions. Attention cependant avec ce type d’outil, vos employés attendent que vous agissiez selon leurs réponses, ce qui peut être délicat à gérer pour l’entreprise.

Analyse des données

Qu’il s’agisse des résultats des audits précédemment évoquées, des données sur les absences, les arrêts maladie, le turnover ou encore des demandes de soutien en matière de santé mentale, l’entreprise peut entreprendre d’étudier les données pour identifier les risques psychosociaux.

Observations

L’entreprise, ou plutôt le manager, peut observer les interactions entre employés, les conditions de travail ou les relations de travail pour mieux comprendre la dynamique de l’équipe et identifier les risques psychosociaux.

Entretiens individuels

Les entretiens individuels sont un excellent moyen d’échanger avec les employés pour obtenir des informations détaillées sur les risques psychosociaux. Bien qu’il soit plus délicat pour un employé de parler dans ces conditions qu’en remplissant un questionnaire de manière anonyme, si un climat de confiance et une communication saine sont installés au sein de l’équipe, ces échanges pourront être des indicateurs précieux.

Recours à des experts

Il arrive que les entreprises soient dépassées par la situation (manque d’échange, difficultés dans le management, résultats d’enquête catastrophiques…) ; dans ce cas, il leur est possible de consulter des experts afin d’obtenir des conseils sur la manière d’identifier et de gérer les risques psychosociaux.

Quels risques pour l’entreprise ?

Indépendamment des risques catastrophiques pour les employés et leur santé physique et morale qui doivent être au cœur des préoccupations de l’entreprise, il existe d’autres risques qui l’impactent directement.

Baisse de productivité

Les problèmes rencontrés par les employés sur leur lieu de travail et impactant leur santé mentale jouent sur leur capacité à se concentrer ou leur productivité au travail. De plus, les employés confrontés aux risques psychosociaux auront tendance à prendre plus de congés maladie ou à s’absenter plus souvent, ce qui réduit la productivité de l’entreprise.

Baisse de motivation

Dans notre article précédent, Quelles sont les clefs pour conserver la motivation de mes collaborateurs en 2023, nous avons évoqué l’impact d’une baisse de motivation des employés pour l’entreprise. Or, des collaborateurs stressés ou malheureux dans leur travail auront des difficultés à rester motivés et engagés.

Augmentation des coûts

La gestion des risques psychosociaux a un coût important. En effet, les coûts médicaux et juridiques peuvent être considérables, mais il faut aussi considérer les coûts liés au recrutement et à la formation des employés, car dans les entreprises où les employés ne se sentent pas en sécurité ou valorisés, le turnover est généralement important.

Mauvaise réputation

Enfin, une entreprise qui ne tient pas compte des risques psychosociaux pourra être vue négativement par ses employés, mais aussi ses clients et les investisseurs.

Comment éviter les risques psychosociaux ?

Vous l’aurez compris, il convient donc de tout mettre en œuvre pour éviter les risques psychosociaux. Nous vous proposons quelques mesures pour y parvenir :

Repenser son organisation et son management

La source du sujet des risques psychosociaux est le plus souvent à trouver dans l’organisation même de l’entreprise. En effet, c’est l’organisation, les valeurs, le management qui vont conditionner le bien être ou le mal être des collaborateurs. 

Réfléchir et faire évoluer ces sujets est donc essentiel.

Instaurer un climat de confiance

Dans une entreprise où les employés se sentent libres de parler de leurs préoccupations et de demander de l’aide, il sera bien plus facile d’anticiper et d’éviter les problématiques liées aux risques psychosociaux.

Encourager l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle

Il est important que les employés puissent se consacrer à leur vie personnelle et à leur bien-être. En favorisant les horaires flexibles ou en renforçant le droit à la déconnexion, vous pourrez contribuer à cet équilibre.

Sensibiliser et former

Pour finir, il est important de former les employés et les managers sur les risques psychosociaux. Plus ils auront de connaissances sur le sujet, plus ils seront en capacité de prévoir et gérer ces risques, avant qu’ils aient des conséquences sur la santé des employés et les performances de l’entreprise.

Quelles sont les tendances du management pour 2023 ?

Où en sommes-nous ?

Le management avant la Covid-19 était déjà en transformation, mais la pandémie a contraint les entreprises à revoir drastiquement leur organisation. Le télétravail, qui n’était jusqu’alors en place qu’au bon vouloir de l’entreprise et sous certaines conditions, s’est retrouvé imposé pour tous et est maintenant une nouvelle norme, à laquelle les employés ne comptent pas renoncer.

De plus, l’arrivée sur le marché du travail d’une nouvelle génération en quête de sens oblige les entreprises à revoir leurs pratiques pour séduire et garder les candidats. 

Face à ce constat, il convient de s’interroger sur les bonnes pratiques du management pour 2023. 

Le travail hybride, la solution ?

On l’aura compris, le télétravail est un acquis auquel les employés sont maintenant habitués. Pour autant, on a aussi rencontré ses limites lorsqu’il a été imposé à tous durant la pandémie : manque de lien social, disparition de la cohésion d’équipe, augmentation des risques psychosociaux… Ce qui convient à un salarié n’est pas l’idéal d’un autre.

C’est pourquoi le travail hybride a le vent en poupe. Il permet d’arriver à un équilibre entre la volonté de certains de travailler de la maison et le besoin de garder une cohésion d’équipe qui a tendance à s’étioler lorsque chacun reste chez soi. Les entreprises doivent donc trouver le moyen de mettre en place un travail hybride qui demeure collaboratif et efficace. Elles doivent donc vraiment accompagner leurs managers dans la mise en place de ce nouveau type de management, relativement complexe. 

Vers la semaine de 4 jours ?

L’année 2023 sera également marquée par le débat de plus en plus important de la pertinence de la semaine de 4 jours.

Les avantages de cette organisation du temps de travails sont certains : Équilibrer la vie professionnelle et la vie privée, doper la productivité des salariés, réduire le taux d’absentéisme…

Mais les défis pour les managers seront nombreux : accompagner de façon pertinente leurs collaborateurs qui seront amenés à effectuer des journées plus longues, à travailler plus en moins de temps…en un mot comme en cents, il faudra réorganiser le temps de travail des salariés…et être agile…

Plus d’agilité et de flexibilité ?

La méthode Agile, à l’origine créée dans le cadre du développement logiciel, s’est ensuite étendue à bien d’autres domaines, y compris celui du management. Elle impose des comportements et des méthodes de travail pensés pour s’adapter aux changements et aux imprévus.

Les entreprises agiles sauront s’adapter aux changements sociaux, culturels et économiques et prendre une nouvelle direction de manière bien plus fluide, si cela s’avère nécessaire.

Un management agile se doit d’être flexible et adaptable, pas seulement concernant le télétravail et les horaires, mais pour l’ensemble de l’organisation. En adoptant ce reflexe, la capacité d’adaptation des équipes et de l’employeur sera accrue, le risque d’être submergé par des imprévus sera amoindri et les conditions de travail se trouveront améliorées. 

Mettre l’accent sur la QVTC

En 2022 déjà, le sujet de la qualité de vie et des conditions de travail (QVTC) était au cœur des préoccupations. A juste titre, puisque selon un sondage réalisé par OpinionWay, 91% des interrogés affirmaient que le bien-être au travail avait une incidence sur leur bonheur personnel. La qualité de vie au travail a également un impact direct sur la motivation, la productivité et même les absences. 

Quand on aborde la QVCT, il n’est pas seulement question de partage et de convivialité. Selon l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT), il s’agit des « actions qui permettent de concilier à la fois l’amélioration des conditions de travail et la performance globale ».

Cela passe par des mesures concernant la santé physique et morale de l’employé, afin de limiter les risques psychosociaux. Parmi ces actions d’amélioration de la QVTC, on retrouve notamment : le télétravail, des horaires adaptables, des espaces de repos adaptés, des ateliers à destination des employés, une restauration de qualité à tarif abordable… Mais aussi la formation, la possibilité d’évoluer en interne, le maintien de l’emploi ou encore la qualité du management.

Manager avec bienveillance

Le management bienveillant est lié de manière intrinsèque à la QVTC. En mettant l’accent sur l’humain, les managers tendent à renforcer l’engagement des employés, par le développement de la cohésion d’équipe et d’un climat de confiance. 

En se détachant du management pyramidal et en se mettant à la place des salariés, le manager prend la mesure de la quantité de travail et de la pénibilité de certains objectifs. De cette manière, il est capable d’écouter ses équipes et de les valoriser davantage, ce qui a une influence directe sur leur productivité et leur bien-être.

Si le manager a une meilleure connaissance de son équipe, du travail effectué et qu’il est à l’écoute des problématiques rencontrées, il pourra plus facilement mettre en œuvre les mesures nécessaires pour pallier les difficultés.

Mettre en avant les valeurs de l’entreprise

Enfin, comme nous l’avons abordé précédemment, les employés sont en quête de sens dans leur travail. Dans le processus de recrutement, c’est d’ailleurs le second critère de décision pour les candidats, après l’intérêt pour les missions proposées et loin devant le niveau de rémunération proposé

Les critères de sélection des employés sont donc en évolution, et les valeurs de l’entreprise dans laquelle ils travaillent gagnent en importance. Une entreprise responsable ou éthique, qui véhicule des actions et un message important, sera une source de fierté pour ses salariés, qui, il ne faut pas l’oublier, demeurent ses meilleurs ambassadeurs.

Mieux se connaitre, gérer son stress et ses émotions 

Le stress est un problème qui peut toucher toute personne soumise à une forte pression dans le milieu professionnel. Néanmoins, il peut pousser l’individu à se surpasser physiquement s’il est bien géré. Apprendre à apprivoiser son stress est un processus qui prend du temps. Il est donc important de se connaitre et d’avoir des idées pour mieux gérer les situations d’anxiété.

Se connaître pour mieux gérer son stress

Si vous recherchez des moyens d’action pour comprendre votre propre stress et mieux gérer votre énergie, il existe des formations qui vous permettent de vous connaître davantage afin de mieux gérer votre stress.

L’objectif ? Apprendre à travailler en toute sérénité. Vous allez ainsi apprendre à analyser votre profil professionnel et comprendrez les causes de votre stress. Le développement des connaissances en soi vous permet également d’anticiper les facteurs d’anxiété et de les contrecarrer. Il y a aussi l’acquisition des moyens pour agir de façon efficace sur le stress et de vous adapter à son environnement.

Il est indispensable de mieux se connaitre pour identifier les pistes d’actions afin d’anticiper les différentes situations de stress pour mieux les gérer. En outre, l’acquisition des outils adéquats vous permettra d’identifier les situations stressantes pour vous et autrui.

Gérer son stress naturellement

Voici quelques conseils très efficaces pour améliorer la gestion de votre stress naturellement.

Un sommeil équilibré

Prendre soin de son sommeil en écoutant son corps est essentiel pour rester en forme. Le repos est essentiel pour assurer votre productivité au travail et réduire le taux d’adrénaline dans votre corps. Pour lutter contre les insomnies, rejoignez votre lit lorsque vous ressentez les premiers signes d’une fatigue. Si vous souffrez d’un trouble du sommeil, n’hésitez pas à consulter un spécialiste. Il pourra vous aider à identifier les facteurs vous empêchant de vous reposer.

Favoriser la pratique du sport

Les exercices physiques sont bénéfiques pour la santé. En effet, ils permettent de canaliser l’adrénaline présente dans l’organisme. En plus, le sport va libérer l’endorphine et la sérotonine pour vous donner un sentiment de bien-être. Faire du cardio ou de la simple marche contribue donc à mieux gérer votre stress. Le sport permet de décharger vos problèmes personnels et professionnels pour trouver de la sérénité au quotidien.

Si vous en avez la possibilité, aller travailler à pied ou à vélo vous assure une activité sportive sur votre temps de trajet.

La méditation comme anti-stress

La méditation est devenue, en quelques années, une pratique très populaire. Elle sert à réduire le stress, à favoriser la concentration et à augmenter les performances. Vous pouvez l’utiliser en cas de forte pression au travail. Elle se pratique seul ou en groupe presque n’importe où et à n’importe quel moment. La méditation ou le yoga vont vous aider à vous recentrer sur vous-même pour lâcher prise face à des situations difficiles.

Une alimentation saine

Pour faire face au stress au quotidien, il est indispensable d’avoir une alimentation équilibrée pour votre corps. Une bonne alimentation permet de limiter l’usage de médicaments psychotropes qui ont pour certains des effets secondaires indésirables. Il existe des nutriments qui vont atténuer les manifestations de l’anxiété comme les acides aminés, vitamine C, B6, ou B12 qui vont faciliter l’assimilation et l’utilisation du magnésium dans le corps.

Les bienfaits des plantes

Les plantes en phytothérapie sont très utiles pour traverser les moments propices au stress comme les problèmes familiaux ou professionnels. Elles sont utilisées pour fabriquer des compléments alimentaires notamment pour faire baisser les tensions excessives causées par l’anxiété. Les plantes anti-stress les plus courantes sont le Rhodiola, la Valeriane et la Mélisse qui favorisent la relaxation. Quant à l’Aubépine, elle sert à combattre les troubles nerveux et les spasmes musculaires.

Exercices de respiration

Pour évacuer le stress, la respiration profonde est l’une des meilleures méthodes. Pour faire cet exercice, vous devez vous allonger et placer vos mains le long de votre corps. Puis, il est primordial de vous concentrer uniquement sur votre respiration et de mesurer vos inspirations et expirations. Faites une dizaine d’exercices de respirations abdominales au moins deux fois par jour pour réduire le stress.

La respiration marchée consiste aussi à respirer pleinement pour retrouver votre concentration et votre calme. Vous devez ainsi compter vos pas après chaque inspiration ou expiration.

Une vie sociale

Quand vous avez des problèmes, il est toujours rassurant de trouver du réconfort en échangeant avec différentes personnes sur les aspects de la vie. Même discuter de manière virtuelle avec une voix familière va contribuer à réduire le stress et vous apporter du bonheur en période de crise.

En résumé, pour gérer et guérir votre stress chronique au travail, il est recommandé de privilégier les traitements naturels comme la méditation ou le sport. Une alimentation équilibrée va vous apporter les éléments nécessaires pour limiter les effets de la fatigue causée par une anxiété trop forte. Pour gagner du temps, les compléments alimentaires peuvent vous soulager rapidement puisqu’ils sont spécialement conçus pour réduire votre nervosité et vous garder en bonne santé. Dans le doute, vous pouvez vous renseigner auprès de spécialistes en la matière.

Si ces sujets vous parlent et que vous souhaitez vous former en conséquence, prenez contact avec nous par téléphone ou via le formulaire dédié et participez à nos formations sur les sujets relatifs à l’efficacité professionnelle.