Comment prévenir les risques psychosociaux au sein de mon équipe ?

Définition

Les risques psychosociaux sont souvent banalisés et réduits à un simple sujet de stress de la part de l’employé. Pourtant ils vont bien au-delà puisque le stress ne représente qu’une seule de leurs manifestations.

Il s’agit en réalité d’une question d’organisation et de l’ensemble des risques liés à l’environnement de travail, ayant un impact sur la santé mentale et émotionnelle des employés, ainsi que sur leur bien-être général.

Parmi eux, on retrouve le stress, évoqué précédemment, mais aussi :

  • le harcèlement,
  • la violence,
  • la charge de travail excessive,
  • les discriminations et inégalités,
  • les relations conflictuelles au travail,
  • le manque de soutien et de ressources pour la santé des employés.

Ces risques ont des conséquences sur le bon fonctionnement des entreprises, en plus de celles constatée sur la santé mentale et physique des employés. C’est pourquoi il est indispensable de les identifier et d’agir pour les éviter.  

Comment les identifier ?

Si vous craignez les risques psychosociaux au sein de votre équipe ou de votre entreprise, il existe différents moyens de les identifier.

Audits

Il est possible de réaliser des audits réguliers auprès de vos employés. Cela vous permettra de recueillir des informations sur les risques psychosociaux auxquels ils se trouvent exposés. Si vous avez des doutes sur un type de risque en particulier, vous pouvez également cibler vos questions. Attention cependant avec ce type d’outil, vos employés attendent que vous agissiez selon leurs réponses, ce qui peut être délicat à gérer pour l’entreprise.

Analyse des données

Qu’il s’agisse des résultats des audits précédemment évoquées, des données sur les absences, les arrêts maladie, le turnover ou encore des demandes de soutien en matière de santé mentale, l’entreprise peut entreprendre d’étudier les données pour identifier les risques psychosociaux.

Observations

L’entreprise, ou plutôt le manager, peut observer les interactions entre employés, les conditions de travail ou les relations de travail pour mieux comprendre la dynamique de l’équipe et identifier les risques psychosociaux.

Entretiens individuels

Les entretiens individuels sont un excellent moyen d’échanger avec les employés pour obtenir des informations détaillées sur les risques psychosociaux. Bien qu’il soit plus délicat pour un employé de parler dans ces conditions qu’en remplissant un questionnaire de manière anonyme, si un climat de confiance et une communication saine sont installés au sein de l’équipe, ces échanges pourront être des indicateurs précieux.

Recours à des experts

Il arrive que les entreprises soient dépassées par la situation (manque d’échange, difficultés dans le management, résultats d’enquête catastrophiques…) ; dans ce cas, il leur est possible de consulter des experts afin d’obtenir des conseils sur la manière d’identifier et de gérer les risques psychosociaux.

Quels risques pour l’entreprise ?

Indépendamment des risques catastrophiques pour les employés et leur santé physique et morale qui doivent être au cœur des préoccupations de l’entreprise, il existe d’autres risques qui l’impactent directement.

Baisse de productivité

Les problèmes rencontrés par les employés sur leur lieu de travail et impactant leur santé mentale jouent sur leur capacité à se concentrer ou leur productivité au travail. De plus, les employés confrontés aux risques psychosociaux auront tendance à prendre plus de congés maladie ou à s’absenter plus souvent, ce qui réduit la productivité de l’entreprise.

Baisse de motivation

Dans notre article précédent, Quelles sont les clefs pour conserver la motivation de mes collaborateurs en 2023, nous avons évoqué l’impact d’une baisse de motivation des employés pour l’entreprise. Or, des collaborateurs stressés ou malheureux dans leur travail auront des difficultés à rester motivés et engagés.

Augmentation des coûts

La gestion des risques psychosociaux a un coût important. En effet, les coûts médicaux et juridiques peuvent être considérables, mais il faut aussi considérer les coûts liés au recrutement et à la formation des employés, car dans les entreprises où les employés ne se sentent pas en sécurité ou valorisés, le turnover est généralement important.

Mauvaise réputation

Enfin, une entreprise qui ne tient pas compte des risques psychosociaux pourra être vue négativement par ses employés, mais aussi ses clients et les investisseurs.

Comment éviter les risques psychosociaux ?

Vous l’aurez compris, il convient donc de tout mettre en œuvre pour éviter les risques psychosociaux. Nous vous proposons quelques mesures pour y parvenir :

Repenser son organisation et son management

La source du sujet des risques psychosociaux est le plus souvent à trouver dans l’organisation même de l’entreprise. En effet, c’est l’organisation, les valeurs, le management qui vont conditionner le bien être ou le mal être des collaborateurs. 

Réfléchir et faire évoluer ces sujets est donc essentiel.

Instaurer un climat de confiance

Dans une entreprise où les employés se sentent libres de parler de leurs préoccupations et de demander de l’aide, il sera bien plus facile d’anticiper et d’éviter les problématiques liées aux risques psychosociaux.

Encourager l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle

Il est important que les employés puissent se consacrer à leur vie personnelle et à leur bien-être. En favorisant les horaires flexibles ou en renforçant le droit à la déconnexion, vous pourrez contribuer à cet équilibre.

Sensibiliser et former

Pour finir, il est important de former les employés et les managers sur les risques psychosociaux. Plus ils auront de connaissances sur le sujet, plus ils seront en capacité de prévoir et gérer ces risques, avant qu’ils aient des conséquences sur la santé des employés et les performances de l’entreprise.

Quelles sont les clefs pour conserver la motivation de mes collaborateurs en 2023 ?

Depuis la crise sanitaire, l’engagement au travail est en hausse, selon l’enquête HappyIndex®AtWork. En effet, un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, notamment dû à une flexibilité nouvelle, a contribué à accroître le bien-être des salariés, et, de fait, leur motivation. 

Mais en 2023, alors que la pandémie a complètement transformé le monde du travail, quelles sont les clefs pour conserver la motivation de ses équipes ?

Les bénéfices de la motivation des salariés

Avant de s’interroger sur le comment, il convient de rappeler les enjeux à garder ses collaborateurs motivés :

Hausse de la productivité

Pour commencer, un employé motivé sera plus efficace et productif dans son travail. Il sera plus concentré, plus investi, plus ponctuel et plus susceptible de se dépasser pour l’entreprise.

Faible turnover 

Le turnover (taux de rotation du personnel) est un excellent indicateur du niveau d’implication des salariés mais aussi de la qualité du management. Une entreprise à tout intérêt à garder ses salariés motivés et fidèles : en effet, un salarié avec de l’ancienneté sera plus compétent et connaîtra mieux les spécificités de l’entreprise. Sans oublier que le recrutement et la formation de nouveaux collaborateurs ont un coût important. Il est donc préférable de garder ses talents en faisant le nécessaire pour contribuer à leur motivation.

Qualité de service

Les employés épanouis et motivés auront une tendance certaine à fournir un service client de qualité et à avoir de meilleures relations avec la clientèle, ce qui rendra l’entreprise plus compétitive.

Meilleures interactions

Il arrive parfois que la direction impose des changements à ses employés : déménagement, changement de logiciel, nouveaux objectifs… En étant attentifs à la motivation, les employeurs diminuent le risque de contestation et de conflit dans ces situations.

Innovation

La motivation de vos équipes est également synonyme d’innovation : vos collaborateurs auront plus tendance à être force de proposition et à prendre des initiatives, ce qui aura un impact positif sur la compétitivité de l’entreprise. 

Engagement

Enfin, l’engagement des employés s’en trouvera renforcé. Plus investis dans leur travail et dans la réussite globale de l’entreprise, les collaborateurs motivés seront plus enclins à partager la mission et les valeurs de l’entreprise. Quand on sait que les meilleurs ambassadeurs d’une marque sont ses employés, il apparaît évident que la motivation doit être au cœur des préoccupations du manager.

Les clefs de la motivation des collaborateurs

La communication

Mettre en place une communication saine et un climat de confiance, en passant notamment par la ritualisation du feedback, est la pierre d’angle de la motivation.

C’est une bonne pratique à débuter dès l’intégration d’un nouveau collaborateur. Une bonne communication en interne permet aux employés de se lier entre eux, mais aussi de se sentir libres d’échanger avec leur hiérarchie.

Ces échanges informels permettent au manager de mieux connaître son équipe, et par conséquent d’anticiper une éventuelle baisse de motivation.

Objectifs et attentes clairs

Lorsque les employés comprennent ce qui est attendu d’eux et ont conscience de l’impact de leur travail sur la performance globale de l’entreprise, leur motivation est accrue. Pour que les objectifs soient clairs et atteignables, l’idéal est de les définir ensemble. En effet, vos équipes ont peut-être conscience de problématiques que vous ignorez et qui pourraient impacter la réussite d’un projet. Encore une fois, l’échange est à privilégier.

Valorisez vos équipes

Lorsqu’un manager sait reconnaître et récompenser le travail et les accomplissements de son équipe, que ce soit par le biais de primes, promotions ou encore de félicitations, ses collaborateurs se sentent valorisés et appréciés.

De plus, aujourd’hui, de nombreuses personnes sont en quête de sens au travail ; en leur rappelant l’impact de leur travail sur la réussite de l’entreprise et le partage des valeurs, on leur permet de s’épanouir davantage dans leur vie professionnelle.

Favoriser la collaboration

En entreprise, le partage des idées et des connaissances entraîne une progression plus rapide des employés. Cependant, si rien n’est fait pour favoriser la collaboration et la cohésion d’équipe, alors chacun aura tendance à s’occuper de ses propres tâches.

Aujourd’hui, il existe de nombreux moyens de renforcer l’esprit d’équipe : organiser des événements de team building, fêter les victoires, proposer aux équipes de consacrer un temps au bénévolat ensemble…

Ces activités, en plus d’être positives pour la cohésion d’équipe, ont un impact sur la qualité de vie au travail.

Mettre l’accent sur le bien-être au travail 

Comme nous l’avons vu dans notre article sur les tendances du management en 2023, mettre l’accent sur la qualité de vie au travail est indispensable pour bien manager.

Pour cela, en plus de proposer un salaire juste et compétitif, il est important de fournir un environnement de travail chaleureux, des outils de travail performants et adaptés, mais surtout d’offrir des opportunités de croissance et développement personnel à chacun. En favorisant l’équilibre vie privée/vie professionnelle et la formation continue, vous garderez vos équipes motivées !

Comment réussir un entretien de recadrage ?

Le statut de manager donne parfois lieu à des missions peu agréables ; mener un entretien de recadrage fait sûrement partie des plus délicates !

Qu’est ce qu’un entretien de recadrage ?

Un entretien de recadrage, c’est un outil managérial qui consiste en une rencontre entre un employé et son manager, lorsqu’une faute ou un écart a été commis. L’utilisation du mot recadrage implique que le concerné a déjà été mis au courant des règles, et qu’un rappel est nécessaire. Idéalement, un premier rappel à l’ordre informel a déjà eu lieu avant l’entretien de recadrage. 

Erreur ou faute ?

En cas d’incident avec un employé, la première tâche du manager sera d’établir s’il s’agit d’une erreur ou d’une faute.

L’erreur, bien que problématique pour l’équipe et ses résultats, est involontaire. Le manager devra donc la signaler, mais aussi la comprendre voire la valoriser en l’incluant au processus d’apprentissage.

La faute, quant à elle, est volontaire : il s’agit d’une transgression consciente et délibérée du règlement établi. Si le caractère intentionnel est avéré, le manager doit agir à travers un recadrage ou une sanction.

Les objectifs de l’entretien de recadrage

Comme évoqué précédemment, bon nombre de managers tendent à l’éviter, pour ne pas se trouver dans une situation conflictuelle. Pourtant, pour bien manager son équipe, c’est parfois indispensable.

L’entretien de recadrage vous permettra :

D’identifier la source du problème

Parfois, lorsque vous êtes confronté à un comportement inhabituel chez un employé, il existe une cause facilement identifiable. Il peut être en difficulté dans son travail (charge de travail, objectifs trop ambitieux…), dans ses relations avec ses collègues, ou encore avoir un problème personnel qui impacte sa productivité au travail.

En tant que manager, il est important de comprendre l’origine du problème pour pouvoir le résoudre.

De clarifier les attentes

Vous pourrez profiter de cet entretien pour rappeler de manière plus formelle les règles et vos attentes. Redonner un cadre et s’assurer qu’il est connu de tous est primordial.

De trouver une solution

Enfin, il est évident que le but de cet entretien est avant tout de trouver une solution positive. En échangeant avec le collaborateur, vous devriez parvenir à trouver ensemble une solution pour que la situation ne se reproduise pas.

Il faudra vous assurer de rester positif afin de ne pas nuire à la relation entre l’employé et vous. L’objectif principal ici est une prise de conscience de la faute et un retour à la normale, conformément au règlement établi.

Les bonnes pratiques

Pour s’assurer de mener cet entretien de recadrage avec succès, quelques pratiques sont à retenir :

Ne pas hésiter à recadrer

Le premier conseil que nous pouvons vous donner est de ne pas hésiter à recadrer lorsque cela est nécessaire. En effet, repousser l’échéance par crainte du conflit pourrait empirer la situation. C’est à vous d’évaluer si la situation impose un échange immédiat ou non.

Préparer l’entretien

Comme pour le feedback, sans pour autant avoir un caractère formel, ce type d’entretien doit être préparé. Dans un premier temps, il vous faudra identifier et qualifier la faute, pour apporter des éléments concrets. Il faudra aussi convoquer rapidement le collaborateur, tout en vous laissant un laps de temps pour échanger à froid ; la colère n’a pas sa place ici.

Enfin, pour que l’entretien se déroule de dans bonnes conditions, il est important d’y accorder un moment d’attention complète, dans un lieu où vous ne serez pas dérangés.

Rester factuel

Pour que l’échange soit clair, il vous faudra vous appuyer sur des faits, d’où l’importance de préparer votre échange en amont.

Assurez-vous d’avoir des preuves, ne vous basez pas sur des on-dit. Ne jugez pas la personne, c’est un comportement précis qui est en cause.

Soyez clair sur ce que vous avez à lui reprocher et les conséquences de ces actions pour l’entreprise, sans porter d’accusation.

Ecouter le collaborateur

Une fois les faits exposés, il vous faudra être à l’écoute de votre interlocuteur. Le but d’un entretien de recadrage est encore une fois d’instaurer un échange sur un comportement problématique. Laissez-le vous exposer sa perception des choses, sans pour autant le laisser se dédouaner, il est important qu’il reconnaisse sa responsabilité.

Cependant, son point de vue est à prendre en compte, car certains éléments pourraient vous aider à comprendre les choses.

Penser la solution ensemble

Une fois les deux points de vue exposés, vous devriez réussir à trouver une solution ensemble. Faites part de vos besoins et renseignez vous sur les siens. Mettez-vous d’accord sur les actions à mettre en place pour avancer dans la bonne direction, le but étant de terminer sur une note positive.

Au moment de conclure, rappelez-lui que vous êtes disponible s’il venait à rencontrer des difficultés.

Comment donner un feedback pertinent en tant que manager ?

Qu’est-ce qu’un feedback ?

Commençons par donner une définition précise du feedback. Condensé des termes anglais pour « nourrir » et « arrière », ce terme désigne un retour d’information fait à l’autre dans l’unique but de le faire progresser.

Un feedback doit donc avoir un objectif positif : un reproche ou un jugement ne sont pas du feedback. De plus, apporter un retour basé sur des éléments concrets et observables aura bien plus de chances d’être efficace et constructif qu’un jugement de l’individu qui, lui, pourrait avoir un effet négatif sur sa motivation et sa productivité.

Les différentes formes de feedback

Feedback positif

Le feedback positif est le plus facile à délivrer; cependant, il reste négligé. En effet, les managers ont peur de trop complimenter leurs équipes et que ces dernières se reposent sur leurs lauriers. Pourtant, il est largement admis qu’un retour positif a un impact non négligeable sur la motivation.

En renforçant la confiance en soi et l’estime d’un individu, on crée un cercle vertueux qui impacte l’ensemble de l’équipe.

Feedback correctif/de développement

Le feedback correctif est la méthode principalement utilisée par les managers, qui peinent à utiliser le feedback positif (par gêne, pudeur, selon la technique de management). Il consiste à faire un retour positif sur un comportement négatif. Il s’agit donc d’une critique constructive, visant à apporter une modification d’un comportement ou d’une méthode de travail, dans un contexte précis.

Mieux perçu qu’un feedback négatif, il accompagne le collaborateur dans l’optique de le faire grandir et aller plus loin dans son rôle.

Feedback négatif/de recadrage

Pour terminer, il convient d’aborder le feedback négatif, qui a pour but de recadrer un comportement inadapté du collaborateur.

Bien qu’il soit répertorié comme une forme de feedback, il est préférable de ne pas l’utiliser. Déjà parce qu’il aura une forte tendance à démotiver le concerné, ensuite parce qu’il est extrêmement rare qu’un employé ne fasse rien de positif : même en cas d’échec d’un projet, il devrait y avoir des comportements à valoriser.

Si toutefois vous avez l’impression qu’il est inévitable, ayez cette conversation à froid, préparez vos arguments et soyez à l’écoute de votre interlocuteur.

Les raisons de le mettre en place

Donner du feedback s’effectue dans une démarche de communication globale, permettant d’ouvrir un dialogue sur les bons et/ou mauvais comportements, afin d’accroître la performance ou de corriger ce qui doit l’être.

La mise en place d’une communication saine et encadrée a de nombreux avantages :

  •       Mettre en place un climat de confiance avec son équipe
  •       Faire en sorte que chacun comprenne ce qui est attendu de lui
  •       Valoriser le travail et l’implication des membres de l’équipe
  •       Savoir reconnaître les compétences de chacun, et apprendre à mieux les exploiter
  •       Pouvoir recadrer, si nécessaire, un collaborateur. Lui permettre de progresser, d’améliorer ses méthodes de travail
  •       Mieux identifier et corriger les erreurs
  •       Éviter ou désamorcer les difficultés et les conflits

Pour une communication réussie, il existe une multitude de comportements à adopter.

Bonnes pratiques

Mettre en place un climat de confiance

Si la communication est saine au sein de l’équipe, le feedback, même s’il n’est pas positif, sera mieux reçu. De plus, si les collaborateurs sont régulièrement valorisés, ils seront plus susceptibles d’accepter une critique constructive.

Feedback à froid

Il est important de ne pas faire de retour à chaud, surtout négatif. Il faut donc prendre du recul et se détacher de ses émotions, pour rester le plus neutre possible.

Préparer en amont

Un des moyens de prendre du recul est de préparer l’entretien en amont. Cela permettra d’avoir une évaluation plus globale, une meilleure réflexion et surtout d’avoir une vision constructive, que les émotions négatives entachent.

Rester factuel

Un retour constructif doit se baser sur des éléments observables et/ou mesurables. Il ne doit pas porter sur la personnalité ou le fonctionnement de l’employé.

Mettre les formes

Le feedback, bien qu’informel, doit être préparé convenablement. Il faudra donc choisir un lieu approprié (pas au bureau au milieu de l’espace de travail) et un moment qui conviendra aux interlocuteurs.

Ritualiser le feedback

L’idéal est de ritualiser le feedback : si l’équipe est habituée à avoir des échanges réguliers, elle sera moins sur la défensive en cas de feedback correctif ou négatif (qui demeure à éviter !).

De plus, cette régularité des échanges permet un meilleur suivi de la progression de chacun.

Faire preuve de bienveillance

Pour bien communiquer, il faut être bienveillant, prendre en compte les sentiments et besoins de l’autre, être empathique et pratiquer l’écoute active. Le respect et la compréhension doivent être au cœur de l’échange.

Donner, mais aussi recevoir

Enfin, en tant que manager, il est important de savoir recevoir les remarques de son équipe. Toutes les parties prenantes doivent pouvoir s’exprimer librement

Solliciter du feedback auprès de vos collaborateurs contribuera à renforcer leur engagement et à les valoriser. De plus, prendre en compte leurs idées et suggestions pourrait contribuer à améliorer votre management !

Mieux se connaitre, gérer son stress et ses émotions 

Le stress est un problème qui peut toucher toute personne soumise à une forte pression dans le milieu professionnel. Néanmoins, il peut pousser l’individu à se surpasser physiquement s’il est bien géré. Apprendre à apprivoiser son stress est un processus qui prend du temps. Il est donc important de se connaitre et d’avoir des idées pour mieux gérer les situations d’anxiété.

Se connaître pour mieux gérer son stress

Si vous recherchez des moyens d’action pour comprendre votre propre stress et mieux gérer votre énergie, il existe des formations qui vous permettent de vous connaître davantage afin de mieux gérer votre stress.

L’objectif ? Apprendre à travailler en toute sérénité. Vous allez ainsi apprendre à analyser votre profil professionnel et comprendrez les causes de votre stress. Le développement des connaissances en soi vous permet également d’anticiper les facteurs d’anxiété et de les contrecarrer. Il y a aussi l’acquisition des moyens pour agir de façon efficace sur le stress et de vous adapter à son environnement.

Il est indispensable de mieux se connaitre pour identifier les pistes d’actions afin d’anticiper les différentes situations de stress pour mieux les gérer. En outre, l’acquisition des outils adéquats vous permettra d’identifier les situations stressantes pour vous et autrui.

Gérer son stress naturellement

Voici quelques conseils très efficaces pour améliorer la gestion de votre stress naturellement.

Un sommeil équilibré

Prendre soin de son sommeil en écoutant son corps est essentiel pour rester en forme. Le repos est essentiel pour assurer votre productivité au travail et réduire le taux d’adrénaline dans votre corps. Pour lutter contre les insomnies, rejoignez votre lit lorsque vous ressentez les premiers signes d’une fatigue. Si vous souffrez d’un trouble du sommeil, n’hésitez pas à consulter un spécialiste. Il pourra vous aider à identifier les facteurs vous empêchant de vous reposer.

Favoriser la pratique du sport

Les exercices physiques sont bénéfiques pour la santé. En effet, ils permettent de canaliser l’adrénaline présente dans l’organisme. En plus, le sport va libérer l’endorphine et la sérotonine pour vous donner un sentiment de bien-être. Faire du cardio ou de la simple marche contribue donc à mieux gérer votre stress. Le sport permet de décharger vos problèmes personnels et professionnels pour trouver de la sérénité au quotidien.

Si vous en avez la possibilité, aller travailler à pied ou à vélo vous assure une activité sportive sur votre temps de trajet.

La méditation comme anti-stress

La méditation est devenue, en quelques années, une pratique très populaire. Elle sert à réduire le stress, à favoriser la concentration et à augmenter les performances. Vous pouvez l’utiliser en cas de forte pression au travail. Elle se pratique seul ou en groupe presque n’importe où et à n’importe quel moment. La méditation ou le yoga vont vous aider à vous recentrer sur vous-même pour lâcher prise face à des situations difficiles.

Une alimentation saine

Pour faire face au stress au quotidien, il est indispensable d’avoir une alimentation équilibrée pour votre corps. Une bonne alimentation permet de limiter l’usage de médicaments psychotropes qui ont pour certains des effets secondaires indésirables. Il existe des nutriments qui vont atténuer les manifestations de l’anxiété comme les acides aminés, vitamine C, B6, ou B12 qui vont faciliter l’assimilation et l’utilisation du magnésium dans le corps.

Les bienfaits des plantes

Les plantes en phytothérapie sont très utiles pour traverser les moments propices au stress comme les problèmes familiaux ou professionnels. Elles sont utilisées pour fabriquer des compléments alimentaires notamment pour faire baisser les tensions excessives causées par l’anxiété. Les plantes anti-stress les plus courantes sont le Rhodiola, la Valeriane et la Mélisse qui favorisent la relaxation. Quant à l’Aubépine, elle sert à combattre les troubles nerveux et les spasmes musculaires.

Exercices de respiration

Pour évacuer le stress, la respiration profonde est l’une des meilleures méthodes. Pour faire cet exercice, vous devez vous allonger et placer vos mains le long de votre corps. Puis, il est primordial de vous concentrer uniquement sur votre respiration et de mesurer vos inspirations et expirations. Faites une dizaine d’exercices de respirations abdominales au moins deux fois par jour pour réduire le stress.

La respiration marchée consiste aussi à respirer pleinement pour retrouver votre concentration et votre calme. Vous devez ainsi compter vos pas après chaque inspiration ou expiration.

Une vie sociale

Quand vous avez des problèmes, il est toujours rassurant de trouver du réconfort en échangeant avec différentes personnes sur les aspects de la vie. Même discuter de manière virtuelle avec une voix familière va contribuer à réduire le stress et vous apporter du bonheur en période de crise.

En résumé, pour gérer et guérir votre stress chronique au travail, il est recommandé de privilégier les traitements naturels comme la méditation ou le sport. Une alimentation équilibrée va vous apporter les éléments nécessaires pour limiter les effets de la fatigue causée par une anxiété trop forte. Pour gagner du temps, les compléments alimentaires peuvent vous soulager rapidement puisqu’ils sont spécialement conçus pour réduire votre nervosité et vous garder en bonne santé. Dans le doute, vous pouvez vous renseigner auprès de spécialistes en la matière.

Si ces sujets vous parlent et que vous souhaitez vous former en conséquence, prenez contact avec nous par téléphone ou via le formulaire dédié et participez à nos formations sur les sujets relatifs à l’efficacité professionnelle.

Construire et développer son leadership

Le leadership est une compétence essentielle pour tout manager et chef d’équipe. Ces derniers doivent également être capables d’aider les employés, individuellement et collectivement, à atteindre les objectifs fixés.

Pourquoi développer des compétences en leadership ?

Le leadership est une compétence de gestion essentielle pour obtenir le soutien, l’adhésion et l’implication de l’équipe que vous gérez. Un bon manager doit être capable de se comporter correctement devant ses collaborateurs afin que ses décisions soient facilement acceptées et suivies. Le développement du leadership rend les managers plus efficaces, plus dignes de confiance et plus légitimes aux yeux de leurs collaborateurs.

leadership et management
Source : Leadership versus Management

Développer son leadership

Soyez positif et trouvez l’inspiration

La première étape du leadership est d’être positif. Tout commence par vous. Votre façon de voir et de penser les choses est automatiquement communiquée à vos collègues. Deuxièmement, vous devez éviter les personnes qui apportent des pensées négatives au groupe et démotivent les membres.

Une bonne motivation peut améliorer les performances de votre équipe ! Motivez donc votre personnel au maximum. N’hésitez pas à organiser un événement pour chaque succès, à récompenser ceux et celles qui le méritent, à partager un feedback constructif et positif, à apprécier les autres, etc.

De plus, inspirez-vous des grands leaders. Vous serez enthousiaste à l’idée d’apprendre des techniques pour atteindre leur niveau. Bien entendu, vous devez aussi être patient.

Montrez vos compétences

Si vous voulez que votre équipe réussisse, vous devez être le meilleur. Partez du principe que vos compétences peuvent progresser sans cesse. Vous devriez vous améliorer progressivement au fil du temps. Pour ce faire, n’hésitez pas à suivre une formation en leadership pour approfondir vos connaissances et votre savoir-faire et développer vos compétences de leader dans votre entreprise.

En outre, vous serez confronté à de nombreuses décisions dont le résultat ne sera pas toujours positif. Par exemple, si vous n’avez pas pris le temps de relire la présentation d’un membre de votre équipe et que celle-ci comporte des erreurs, vous aurez une part de responsabilité à assumer. Prendre sur soi sans rejeter sans cesse la faute sur les membres de votre équipe est un pas important vers le leadership.

Fixez des objectifs clairs

Le charisme n’a aucun intérêt en entreprise si les objectifs fixés ne sont pas clairs. C’est pourquoi il est important d’avoir une vision nette et des principes de base pour assurer un leadership solide. Cela rendra vos actions quotidiennes plus pertinentes. Votre rôle de manager doit mêler organisation et inspiration pour vos collaborateurs et collaboratrices.

De même pour les dirigeants d’entreprises : que ce soit à moyen ou à long terme, ils doivent analyser les tendances des marchés et les développements dans les mois et les années à venir. Ils sont responsables des décisions et d’une politique pour convertir ces analyses en actions concrètes que tous les employés peuvent comprendre.

Déléguez et discutez

Vous avez des difficultés à déléguer, à confier des projets ? Les leaders doivent être capables de faire confiance à leurs collaborateurs et collaboratrices. Pourquoi ? Parce-que le management est un métier à part entière, et une équipe est constituée de personnes ayant des expertises variées.

Prenez le temps de demander à votre équipe ce qui les motive et les démotive. Partagez des informations utiles, échangez des idées, demandez des avis… En parallèle, organisez des événements qui permettent d’améliorer la cohésion au sein de l’équipe : team building, événements professionnels, excursions, etc.

Améliorer son leadership en tant que manager

Vous voulez améliorer votre style de gestion ? Voici les leviers sur lesquels vous concentrer pour améliorer votre leadership :

  • La motivation personnelle : le leadership vous aidera à comprendre les différents leviers efficaces pour motiver votre équipe en tant que groupe et individuellement. Cette approche peut contribuer à maintenir la motivation et l’investissement des employés et à établir des relations saines.
  • La communication : la capacité à communiquer avec votre équipe est l’une des compétences de gestion essentielles d’un bon leader. Il est important de pouvoir échanger des idées, trouver des solutions, écouter et donner des conseils de manière amicale et sans tension.
  • La confiance : tant envers vous-même qu’envers autrui. Il est important de pouvoir s’affirmer, mais aussi de donner et de déléguer des responsabilités à ses collègues. La formation au leadership vous aidera à développer toutes ces notions.
  • L’intelligence émotionnelle : écouter vos collègues, comprendre leurs besoins, leurs motivations et agir en conséquence est important pour les relations hiérarchiques, au sein des équipes ainsi que pour la cohésion du groupe. Le développement de cet axe peut avoir des effets variés sur l’atmosphère du lieu de travail.

Enfin, il est important d’être conscient de vos responsabilités et de les assumer. Les managers doivent adopter la bonne position et se faire respecter par leurs collègues. Pour y parvenir, ils doivent faire preuve de leadership de manière à ce qu’on leur fasse confiance et qu’on les écoute.

Si vous souhaiter vous former ou former vos managers au concept de leadership, contactez-nous dès aujourd’hui pour une formation sur mesure, en présentiel, à distance et en blended !

Gérer son stress en entreprise

Le stress est considéré comme le mal du siècle en raison de la pression sociale et, bien entendu, du surmenage professionnel. Bien qu’étant un réflexe naturel pour nous permettre de nous adapter à une situation, le stress sait se transformer en véritable handicap au travail. Néanmoins, il existe des formations pour vous aider à y faire face en tant que manager dans une entreprise. Dans cet article, vous allez découvrir les 5 conseils à approfondir afin d’apprendre à gérer ce stress.

5 réflexes face au stress

Savoir gérer le stress est un bénéfice considérable pour  une entreprise : cela permet en outre de maintenir des relations saines entre les équipes. Voyons ensemble 5 comportements à adopter face au stress.

Relativiser

Notre travail occupe une place considérable dans notre vie : en termes de temps passé, mais aussi d’impact sur notre psychée. Il s’agit pour commencer de remettre votre travail à sa juste place. Retenez bien que si vous faites une petite erreur au niveau professionnel, votre monde ne va pas s’écrouler. Restez détendu, ne vous imposez pas une pression supplémentaire si vous avez oublié d’envoyer une pièce jointe ou fait une erreur dans le nom de famille de votre partenaire et que vous l’avez réalisé juste après avoir cliqué sur « envoyer ». Il reste important de garder en tête que ce n’est « que » votre travail.

Pour vous aider, n’hésitez pas à effectuer une liste de toutes les activités et/ou événements qui ont pu vous sembler stressants au cours de votre journée de travail. En faisant le point a posteriori, vous aurez plus de facilité à relativiser. Pensez également à communiquer avec votre hiérarchie ou vos collaborateurs pour ne pas que ces situations, sources de stress, vous travaillent.

Apprendre à dire non

La première source de stress est le sentiment de ne pas avoir assez de temps à votre disposition pour tout gérer. Deux options s’offrent à vous :

  • Soit vous allez devoir augmenter votre temps de travail, au risque d’être victime d’un burnout, ce qui n’est pas nécessairement une bonne idée.
  • Soit vous allez apprendre à dire « non » ou à repousser une nouvelle tâche qui se présente.

L’essentiel étant de savoir gérer votre temps. Plus vous aurez le sentiment de maîtriser votre planning, moins vous serez victime de stress au quotidien dans votre travail. Ainsi, il n’est pas rare de devoir prévoir des durées légèrement plus conséquentes pour certains projets afin d’anticiper les imprévus. Il n’y a pas de honte à prévoir une demi journée ou une journée de travail supplémentaire pour assurer ses arrières.

Rester productif

La productivité de chaque personne dépend de phénomènes biologiques individuels : selon le rythme circadien de chaque personne, le niveau de productivité peut être plus ou moins élevé le matin, en milieu de journée ou en fin de journée. Globalement, notre cerveau assimile notre relation avec la lumière. Ainsi, nous sommes majoritairement réveillés à 9-10h du matin, et notre concentration est à son maximum. Juste après le déjeuner, votre énergie sera absorbée par la digestion imposée à votre organisme. Puis vous aurez à nouveau un léger pic de concentration entre 15 et 17h. Ceci est bien entendu une moyenne et chaque individu est fait différemment : certaines personnes sont plus facilement concentrée très tôt dans la journée, d’autres travaillent mieux tard le soir. Dans tous les cas, il ne faut pas hésiter à faire des pauses, marcher, s’aérer un peu l’esprit au milieu de a journée, pour ne pas perdre pied.

Petit bémol des temps actuels qui enfreint la productivité : les notifications intempestives. Si vous avez la possibilité de mettre votre téléphone en silencieux, de limiter les applications personnelles au travail et de vous concentrer sur l’action en cour, vous serez certainement plus productif et votre concentration sera plus accrue. Cela n’est pas toujours évident, surtout si vous avez des obligations personnelles et familiales, mais si vous avez la possibilité de mettre de côté ses notifications parasites, cela vous sera bénéfique.

Créer un « rituel de fin de journée »

Lorsque vous travaillez en présentiel, vous avez toujours un temps de trajet qui permet une rupture entre votre vie professionnelle et votre cadre privé. Si vous travaillez majoritairement en télétravail, il est difficile de distinguer ce moment de rupture. Il devient donc impératif de créer un « rituel de fin de journée » afin de faire retomber la pression, réduire le stress lié à votre emploi et arrêter de penser uniquement au travail. L’idéal :

  • Fermer votre laptop, éteindre votre ordinateur, éteindre votre smartphone professionnel.
  • Sortir physiquement : aller faire une course, une promenade, un peu de sport, ou tout autre activité qui permette de stopper votre journée de travail.

Vous imposer cette césure permettra à votre cerveau de ce recentrer sur votre vie personnelle.

Organiser vos journées de travail

Nous l’avons sous-entendu plus haut : maîtriser votre planning permet de réduire votre stress professionnel. Suivre une liste de tâches, travailler autour d’un planning concret chaque jour, permet également d’avoir une ligne directrice et de ne pas se sentir submergé. Utiliser des outils de travail collaboratifs peut être une bonne solution pour y parvenir. Si vous n’arrivez pas au bout de votre checklist, pas de panique ! Vous apprendrez petit à petit à monter un planning réalisable. Rapprochez vous de votre hiérarchie pour exprimer vos besoins et vos frustrations si nécessaire.

Suivre une formation adaptée

Pour appliquer les bons réflexes face au stress, quelques conseils ne suffisent pas toujours. Il est souvent indispensable de suivre une formation.

À qui s’adresse la formation ?

La formation s’adresse à toutes personnes voulant développer leurs compétences en matière de gestion du stress en milieu professionnel.

Prérequis

Il n’y a pas de prérequis ou de diplômes précis pour suivre ce type de formation. Il suffit de faire face à des situations de stress régulières au travail.

Les objectifs de la formation

La formation a pour objectif de vous aider à identifier les différents mécanismes du stress. Elle vous aidera, vous et vos collaborateurs, à acquérir les techniques pour contrôler votre stress. Au niveau individuel, l’apprentissage va vous aider à transformer votre stress pour devenir une énergie motrice. Il est donc important de reconnaître les messages négatifs et contraignants du stress.

Modalités de la formation

La formation permet de maîtriser et de prévenir le stress à travers différentes techniques pour limiter les tensions. Les formateurs vont ainsi vous aider à trouver la méthode la plus adaptée à votre personnalité. Vous allez également apprendre les différentes techniques de relaxation pour réduire votre anxiété au travail. Une mise en situation avec des exercices de respiration est également au programme de cette formation. La mise en place de nouvelles pratiques permet de développer votre équilibre personnel et de mieux gérer vos émotions.

Vous souhaitez faire profiter de cette formation à vos collaborateurs ? Les détails de la formation « Gérer son stress efficacement » et les modalités d’inscription sont disponibles sur cette page.

Management : gestion des conflits

Il n’existe pas d’entreprise sans conflits. Et si vous entendiez le contraire, lors d’un entretien d’embauche par exemple, vous saurez que cela manque de sincérité. Les managers ont pour responsabilité de gérer les conflits entre les employés, notamment au sein de leurs équipes. Non traités et ignorés, ceux-ci peuvent avoir un impact négatif sur la qualité de travail et sur l’engagement des salariés.

Conflits sur le lieu de travail

Un conflit en milieu professionnel peut être défini comme toute situation impliquant une hostilité ou une confrontation délibérée dans le contexte du travail en entreprise. Ces situations affectent les fonctions, les activités et l’organisation de l’entreprise concernée, car les deux parties en conflit sont souvent interdépendantes. En d’autres termes, les conflits dans le contexte du travail relèvent généralement d’une série de situations négatives liées à différentes tâches et/ou à l’environnement de travail.

Cependant, il est difficile de classer une situation dans la catégorie « conflits d’équipe ». Pour que les managers puissent apporter des solutions efficaces au sein de leurs équipes, ils doivent d’abord identifier les situations qui ont conduit au dit conflit. Par la suite, ces situations leur permettront également de prévenir d’éventuels conflits. Il convient de noter que les situations conflictuelles dans les entreprises ne sont pas seulement le résultat de tensions et de confrontations entre ou parmi les employés. Les conflits dans les entreprises peuvent également résulter d’une mauvaise communication ou de malentendus entre employés et employeurs.

Instaurer un système de gestion des conflits

Afin de désamorcer un conflit professionnel, un manager se doit d’agir comme intermédiaire. Les managers sont donc tenus de créer un environnement propice à la communication, neutre, afin que chaque parti puisse participer à la discussion et mieux faire part de ses besoins et de ses craintes.

Certaines situations peuvent être gérée grâce à une médiation au cours de laquelle un chef d’équipe restera impartial. Son point de vue objectif permettra aux salariés « en crise » de s’exprimer. Il est primordial que les deux parties reconnaissent, d’une façon ou d’une autre, leur responsabilité et/ou implication lors d’un conflit. Grâce à une médiation, on peut commencer à créer un dialogue et espérer un début de résolution constructive.

Malgré leur objectivité, on notera que les managers doivent faire preuve d’empathie. Il faut qu’ils se sentent capables de jauger les sentiments de chaque employé. Tous les facteurs doivent être pris en compte afin de mieux comprendre le comportement des deux parties. L’objectif : mettre en confiance les employés tout au long du processus.

À la fin du processus de médiation, il est important de reconstruire les relations entre les employés et les coopérateurs par le biais de la communication. Il est du devoir du manager de créer un environnement propice au dialogue entre les parties. Cependant, il s’agit d’une session plutôt délicate qui peut facilement déborder si elle n’est pas correctement encadrée. Les managers doivent donc bien gérer les séances afin de ne pas exacerber la situation. L’objectif de cette phase est de créer une nouvelle base de coopération, voire de confiance, entre les employés en conflit.

matrice de gestion des conflits au travail
Source : Les 5 styles de gestion des conflits expliqués simplement

En prévision de conflits ultérieurs, les responsables d’équipe devraient toujours utiliser ces événements et en tirer des enseignements.

Rôles du manager

Écoute et aide

Il existe deux façons d’aider les membres de l’équipe à gérer les conflits :

  • Tout d’abord, vous pouvez leur enseigner une certaine méthodologie et leur demander de la mettre en pratique. Pour certaines personnes, c’est le meilleur moyen de résoudre les conflits par elles-mêmes, sans l’intervention d’un superviseur. L’autogestion des problèmes est une chose positive, qui permet de responsabiliser et d’offrir autonomie et confiance à ses équipes.
  • Néanmoins, il est des situations où un responsable devra intervenir dans un conflit. Dans ce cas, il est important de jouer le rôle de médiateur. Les réunions en tête-à-tête impliquant les employés en conflit sont à proscrire. Les confrontations destructrices doivent être activement éliminées et résolues avant qu’elles ne deviennent incontrôlables. Ainsi, chacun peut se concentrer sur son travail, plutôt que de se laisser entraîner dans des querelles de clocher.

Quoiqu’il arrive, il ne faut jamais avoir une conduite d’évitement. Se boucher les oreilles et ignorer un conflit risquerait que celui-ci s’envenime, voire se propage au sein d’une équipe. D’autres collègues pourraient prendre partie pour leur collaborateurs et cela ne ferait qu’alimenter les disputes et les comportements toxiques. Il faut rester maître de la situation et gérer le conflit dès que celui-ci est repéré.

Exemplarité

Le rôle du manager est aussi de donner le bon exemple pour son équipe. Un lien important existe entre la façon dont les managers collaborent avec d’autres managers, et la qualité de la collaboration au sein de leur propre équipe. Les employés apprennent souvent davantage de leurs managers via ce qu’on leur en rapporte. Il est toujours précieux de partager des leçons par ses actions propres qu’en cherchant à transmettre des messages verbaux. Donner soi-même le bon exemple ne peut que conduire à de bons résultats.

En tant que manager, montrer un relationnel positif avec les autres responsables et la direction reste une mesure majeure, même en dehors de périodes conflictuelles.

Formation

En toute hypothèse, un manager aura besoin d’un accompagnement. Le management étant un métier à part entière, il faudra faire preuve de sang-froid, de rigueur, d’impartialité, mais aussi d’humanité le cas échéant. Être entouré de professionnels lors d’une formation pertinente ne peut qu’être bénéfique.

Vous êtes manager et vous souhaitez en apprendre davantage sur la gestion des conflits en entreprise ? Ou bien vous êtes membre du département RH et souhaitez que vos managers soient prêts pour ces éventualités ? Nos formations en management sur mesure sauront certainement répondre à vos besoins !

Quel est l’intérêt du manager coach en entreprise ?

Le manager coach est une évolution presque logique dans l’histoire du management, qui suit l’évolution de la société.

Après des management de type très hiérarchiques et paternalistes, nous sommes passés progressivement à un management de type plus collaboratif et le manager coach est dans un sens l’aboutissement de cette évolution.

Quelle est la différence entre un manager et un manager coach ?

Un manager coach se distingue sensiblement d’un manager traditionnel ; ce dernier s’occupe de l’organisation du travail, veille à ce que les objectifs fixés soient atteints, contrôle les progrès, apporte des solutions et prend des décisions pour être le plus efficace possible.

Le manager coach va faire émerger la performance, il va responsabiliser ses collaborateurs, optimiser les performances, impliquer tout le monde et créer une culture de travail respectueuse et motivante. L’objectif est de renforcer le désir d’implication et la liberté d’action des employés.

Le manager coach vise à développer l’autonomie et la responsabilité de ses subordonnés, en favorisant la prise de conscience et l’apprentissage. Son objectif est de développer son équipe. En outre, on pourrait le définir comme un style de leadership basé sur le coaching management.

Pourquoi agir en tant que manager coach ?

Certaines jeunes entreprises évoluent vers une structure hiérarchique horizontale où les opérations deviennent plus complexes et où la prise de décision est largement déléguée aux employés. L’autonomie implique de modifier le mode de relation des managers avec leurs collaborateurs.

Les pressions économiques actuelles exigent des réponses toujours plus efficaces et rapides, et les dysfonctionnements individuels et collectifs ne peuvent être laissés sans réponse. Il est devenu nécessaire de responsabiliser davantage chaque individu et de travailler en mode collaboratif.

Enfin, l’arrivée d’une nouvelle génération a changé les mentalités dans le monde du travail. Si vous souhaitez encadrer une équipe de jeunes employés, il n’est plus d’usage d’adopter un style de management intrusif et directif.

Quels sont les avantages pour les managers ?

Soutien sur mesure pour les chefs d’entreprise, connu sous le nom de coaching exécutif, coaching professionnel ou coaching d’entreprise. Il est dispensé par un coach professionnel qualifié. Le coach accompagne la personne coachée et l’aide à atteindre des objectifs spécifiques. Pendant les sessions de management coaching, les managers sont guidés pour identifier les différents obstacles qu’ils rencontrent dans leur vie professionnelle. Ce soutien personnel aide les managers à améliorer leurs compétences et leurs performances. Les managers peuvent mieux gérer leur entreprise et leur équipe. Ce processus aide également les chefs d’entreprise à progresser dans le processus de prise de décision. Les politiques stratégiques ont un impact important sur la survie d’une entreprise.

Le coaching exécutif est différent de la formation professionnelle. Ce management coaching permet au coaché de s’adapter à de nouvelles situations. Le coach leur apprend aussi à gérer leur temps afin de traiter les priorités dans les plus brefs délais et d’éviter autant que possible les urgences. Le coaching exécutif aide également les dirigeants à développer leurs compétences en matière de leadership. Ces qualités sont essentielles pour influencer indirectement l’équipe afin d’atteindre les objectifs définis. Les meilleures politiques de gestion ne forcent pas les performances contre la volonté des employés. Les séances de coaching management aident les managers à avoir plus de confiance en eux et à adopter une attitude plus positive.

Quels sont les avantages du coach pour l’équipe ?

Les managers ne sont pas les seuls à en profiter. Les collaborateurs bénéficient également du coach en management. Grâce au coaching, les employés sont plus productifs. Le coaching améliore les performances individuelles et collectives.

Comme les managers, les employés bénéficient de soins pour renforcer leur estime de soi et faire face au stress lié au travail. L’épanouissement au travail est important pour atteindre les objectifs fixés. Le coaching d’entreprise aide donc, les employés à avoir une vision claire des tâches qui leur sont confiées.

L’objectif est de maximiser le potentiel de chaque individu et d’obtenir des résultats satisfaisants.

Pour les employés, le coach en management aide à la gestion de leur carrière. Ce soutien sur mesure permet au coach de mieux s’orienter. Il s’agit d’un coaching d’orientation professionnelle. Le coaching en entreprise améliore aussi les relations entre les employés. Cela permet de mieux aligner les politiques et les tâches de l’organisation.

Ce management coaching personnel permet également de prévenir et de résoudre les conflits. Les conflits sont fréquents dans le monde professionnel. Les coachs guident les employés pour éviter toute source de conflit et créer un environnement de travail calme.

Quels sont les avantages du manager coach pour l’entreprise ?

Le coach en management est un levier de développement de l’entreprise. L’objectif ultime d’une entreprise est de maximiser ses bénéfices et d’augmenter sa part de marché, et ce coaching management est un moyen efficace d’atteindre ces objectifs. Il augmente la productivité et les performances des employés en fournissant un travail de qualité dans les délais impartis. L’augmentation de la production accroît les ventes de l’entreprise. Une entreprise ayant une part de marché élevée se démarquera de ses concurrents et réalisera un chiffre d’affaires important. L’entreprise bénéficie de l’accompagnement des cadres et des employés. Les bénéfices de ce management coaching au sein de l’entreprise sont importants.

Le coaching management est une pratique de plus en plus répandue et qui permet d’équilibrer les relations entre managers et managés. Si vous souhaitez en savoir plus, explorez notre page de formations en management et prenez contact avec nos experts dès aujourd’hui !

Comment expliquer le lien entre Covid et Burnout ?

Avec la crise sanitaire de la Covid-19, le nombre de salariés en situation de Burnout a plus que doublé. En effet, selon le baromètre du cabinet Empreinte Humaine, environ 2,5 millions de salariés souffrent de cette pathologie au plus fort de la pandémie. Au travail, ils sont de plus en plus épuisés. Mais comment expliquer le lien entre la pandémie de Covid et l’évolution du Burnout ?

Qu’est-ce qu’un burnout ?

Reconnu par l’OMS, le burnout peut se traduire par un état de fatigue intense et l’incapacité à atteindre ses objectifs au travail. C’est donc un trouble psychique, résultat d’un épuisement professionnel. Il résulte le plus souvent d’un stress chronique au sein de l’entreprise. Cette pathologie va se développer progressivement lorsque le salarié est soumis à des conditions de travail démotivantes, en présentiel comme en télétravail. Il est donc important de connaitre les causes et symptômes du burnout pour pouvoir le traiter.

Vous souhaitez un accompagnement personnalisé pour prévenir le burnout ? Contactez-nous !

Causes du burnout

Il existe de nombreux facteurs de burnout dont voici les plus connus :

  • la surcharge de travail ;
  • les problèmes entre les salariés (conflits, manque de communication) ;
  • des objectifs de production très difficiles à atteindre ;
  • l’insécurité de l’emploi.

Ainsi, une charge de travail trop importante va rapidement épuiser le salarié et peut le pousser au surmenage ainsi qu’à l’épuisement physique et mental. Malheureusement, cette dégradation conduit souvent à une dépression.

Symptômes

Le burnout se présente d’abord via des signes physiques : fatigue permanente, maux de dos, migraines ou insomnies etc.

Cette souffrance liée au surmenage peut aussi se manifester à travers :

  • des crises d’anxiété ;
  • une irritabilité accrue ;
  • une tendance à s’isoler au sein de l’entreprise ;
  • des difficultés de concentration et de communication.

D’autres signes peuvent caractériser le burnout sur le long terme comme la frustration et le sentiment d’échec. Des troubles du comportement alimentaire et des addictions peuvent se présenter, dès lors que l’épuisement persiste.

Comment sortir du burnout ?

Si les symptômes d’épuisement professionnel s’installent, voici quelques conseils pour vous aider :

Il est d’abord important de vous reposer en prenant quelques jours de congés. Si vous ne le faites pas, un professionnel de santé peut vous y contraindre avec un arrêt de travail. Profitez de cette période pour tester des exercices de relaxation afin de lutter contre le stress et vous reposer. Ensuite, vous devez vous poser des questions sur les sources de votre burnout, afin de trouver des solutions adaptées.

Il est fortement recommandé de bénéficier d’un suivi psychologique pour disposer d’un espace privé et livrer ses peurs et angoisses sans jugement. Un professionnel en la matière déterminera si vous avez besoin d’un traitement médicamenteux, et saura vous conseiller.

En cas de burnout sévère, votre médecin traitant peut tout à fait prescrire une prise en charge par un psychiatre.

Le facteur « covid »

Comme vu précédemment, le burnout se caractérise par un épuisement physique et mental. Il trouve sa source dans un stress intense ; or, la pandémie de Covid-19 constitue un facteur de stress monumental. En effet, il peut destabiliser votre qualité de vie, notamment si vous devez prendre soin d’un membre de votre famille contaminé (parents, enfants, proches).

À cause de cette situation, les salariés sont davantage sujets à des cas d’épuisement professionnel. Ainsi, le service RH aura des difficultés à accompagner tous les collaborateurs en manque d’énergie, démotivés. Des mesures doivent donc être prises pour prévenir le burnout.

Le lien entre Covid et burnout

Le stress apporté par la pandémie de coronavirus oblige les employés à adapter leur routine quotidienne aux mesures sanitaires. La crise Covid est effectivement une situation instable qui favorise le burnout en plus des inquiétudes persistantes comme l’oubli d’un masque pour se rendre dans les locaux de l’entreprise. Le fait de prendre les transports et risquer de contracter le virus constitue également un facteur d’angoisse supplémentaire. D’autant que certains collaborateurs ont la fâcheuse tendance à ne pas respecter les gestes barrières.

Le sentiment d’isolement au travail ou à domicile peut devenir un facteur d’épuisement quotidien.

Enfin, en période de pandémie, l’instabilité de l’emploi et la perte de revenus sont à l’origine d’une peur constante pour les employés.

Prévenir le burnout en période de Covid

Pour prévenir le burnout, l’employeur peut créer un milieu de travail sécuritaire. Il va notamment s’assurer que les employés respectent les mesures sanitaires afin de certifier la sérénité de cet espace de travail. Il est également recommandé de proposer aux salariés un temps pour faire des activités physiques.

Même en cas de télétravail « forcé », il est primordial de répartir de façon équitable la charge de travail avec des délais tenables pour éviter le burnout. Le télétravail ne doit pas justifier des heures supplémentaires et des projets plus lourds. Le temps de trajets supprimé doit permettre aux salariés de prendre soin d’eux.

L’employeur doit également donner l’accès à des formations adaptés pour accroitre la confiance de ses équipes et réduire leur stress.

Si vous avez un rôle au sein du département RH et souhaitez prévenir le burnout de vos collaborateurs et collaboratrices, notamment avec les vagues de covid (mais aussi d’autres pandémies potentielles), prenez contact avec nos formateurs et déterminez ensemble comment améliorer la qualité de vie de vos salariés !