Les modalités de mise en place du télétravail

Avant la pandémie de Covid-19, les entreprises avaient encore du mal à accepter le télétravail. Mais à cause des conditions sanitaires, ce mode de travail s’est rapidement imposé. Ainsi, l’objectif était de maintenir l’activité économique tout en réduisant le nombre de salariés présent dans les bureaux. Cependant, il est important de bien organiser le télétravail pour limiter les risques comme le burn-out. Dans cet article, vous allez découvrir comment réussir sa mise en place.

Comment organiser le télétravail au sein de son entreprise ?

La mise en place du télétravail dans une entreprise se fait dans un cadre légal que l’employeur doit respecter.

Processus de mise en place du télétravail dans une entreprise

Pour mettre en place le télétravail : un simple accord entre l’employeur et le salarié est suffisant. Sa mise en place peut se faire également par un accord collectif qui va, par exemple, préciser les conditions de passage en télétravail, le temps de travail, l’accès des salariés handicapés au télétravail. Quant à la charte élaborée par l’employeur, elle doit obtenir l’avis du comité social et économique.

De plus, depuis l’entrée en vigueur de la loi sur le renforcement du dialogue social, l’employeur n’est plus obligé de modifier le contrat de travail pour organiser le télétravail.

Les obligations et droits de l’employeur

Le télétravail s’applique à toutes les catégories professionnelles. Cependant, l’employeur peut le refuser au salarié qui en fait la demande en étant obligé de justifier son refus. En cas de conflit, c’est le Prud’homme qui va trancher.

Lorsque le télétravail est appliqué dans les entreprises, l’employeur a pour obligations :

  • d’informer les télétravailleurs de leurs droits et obligations par rapport à l’utilisation des moyens d’information et de communication ainsi que les sanctions en cas de non-respect de leurs obligations ;
  • de prévoir un entretien annuel sur les conditions de travail pour les salariés en télétravail ;
  • de mettre en place des plages horaires durant lesquelles le salarié pourra être contacté par l’employeur ;
  • de proposer en priorité, aux télétravailleurs de reprendre un poste en présentiel dans l’entreprise en fonction de leurs qualifications et compétences.

A noter qu’avec la crise sanitaire du Covid-19, les entreprises en France ont l’obligation de placer leurs salariés en télétravail dès que cela était possible.

Les obligations et droits du salarié que l’employeur doit respecter

Un salarié en télétravail a des obligations vis-à-vis de son employeur. Il doit notamment respecter les conditions de travail prévu dans le contrat comme :

  • les horaires définis par son employeur ;
  • rester joignable pendant ses horaires de travail ;
  • respecter les consignes d’utilisation du matériel en télétravail ;
  • ne pas faire concurrence de manière directe ou indirecte à l’employeur.

En contrepartie de ces obligations, les télétravailleurs ont les mêmes droits que les salariés en présentiel dans l’entreprise. Ainsi, ils ont droit à des congés payés, une pause repas ou des tickets-repas. Le salarié a également droit à la protection de sa vie privée en limitant l’utilisation de la webcam ou des logiciels de contrôle qui risquent de devenir abusifs.

Enfin, c’est l’employeur qui doit fournir le matériel informatique et la connexion internet aux salariés qui travaillent depuis leur domicile.

Le télétravail mal organisé augmente le risque de burn-out

Après deux ans de pandémie de Covid-19 et la banalisation du télétravail, l’état psychologique des salariés français s’est aggravé. Selon les chiffres du baromètre du cabinet RH Empreinte humaine : 36 % des télétravailleurs seraient en burn-out et contre 34 % des salariés en général. De plus, la détresse psychologique des salariés a commencé à se dégrader fin 2021. Un sondage fait avec en collaboration avec OpinionWay d’octobre 2021 a mis en avant que 38 % des salariés en France sont en détresse psychologique.

Avec environ 2,55 millions de salariés touchés par le burn-out dès le début de la pandémie de Covid-19. Un chiffre qui a bondit de 25 % par rapport à mai 2021 selon le cabinet Empreinte humaine. Un niveau élevé causé par l’épuisement après plus de 18 mois de crise. Selon cette étude, on constate que les femmes sont les plus touchées par le burn-out chez les télétravailleurs en France. En effet, c’est 44 % de femmes touchées contre 33 % d’hommes. Les jeunes sont également touchés puisque selon le sondage OpinionWay, les salariés victimes de burn-out ont moins de 39 ans. Il donc un lien entre télétravail et burn-out.

Motivation et télétravail : comment soutenir ses équipes à distance ?

Le télétravail ne permet pas toujours de soutenir convenablement les salariés. Pour motiver les équipes vous pouvez mettre en place le small talk virtuel. Vous pouvez organiser des réunions à distance par visioconférence avec des logiciels comme Zoom, Skype ou Microsoft Teams. Des réunions à distance qui devront être moins formel par exemple avec des rendez-vous café, petit-déjeuner ou déjeuner avec les collaborateurs. L’objectif est de mieux connaitre les salariés et de maintenir les liens même si chacun reste à son domicile.

Enfin, le random coffee est un moyen de connaitre les nouveaux collaborateurs même s’ils sont en télétravail. C’est un bon moyen de préparer le retour des salariés en présentiel dans l’entreprise. Vous allez ainsi gagner dans leur intégration au sein de l’équipe.

Google Cloud Platform ou Gcloud

Gcloud ou Google Cloud Platform est une plateforme regroupant les services cloud de Google. La CGP possède ainsi des fonctions de calcul, de stockage et de machine learning. Les serveurs de Google permettent également le développement des applications. Dans cet article vous allez tout savoir sur le fonctionnement du Gcloud en particulier ses différents services.

Présentation de Gcloud

Gcloud se compose de ressources physiques : ordinateurs, disques durs et des machines virtuelles que l’on retrouve dans les centres de données de Google à travers le monde. Ainsi, les services cloud peuvent être utilisés par de nombreux professionnels informatiques sur internet comme les développeurs de logiciels et les administrateurs cloud.

Google Cloud Platform est un outil CLI avec lequel vous pouvez modifier ou supprimer tous les types de ressources tels que les machines virtuelles de Google Compute Engine ou Google Cloud Deployment Manager. Vous pouvez également personnaliser ces ressources et les tâches administratives.

Le prix des services sur Gcloud

C’est un service cloud avec un modèle économique qui se base sur la facturation à l’utilisation. En effet, les utilisateurs vont payer selon les ressources qu’ils consomment. Cependant, les tarifs sont inférieurs par rapport aux autres fournisseurs en sachant que vous n’aurez pas à payer de frais initiaux pour profiter des différents services et que la facturation s’arrête dès l’arrêt de l’utilisation des services sans être obligée de payer des frais de résiliation.

Pour les services Google Compute Engine et Cloud SQL, vous pouvez bénéficier d’une remise automatique en fonction de la charge de travail. Pour avoir des informations précises sur les tarifs, il est conseillé de consulter directement le site officiel du cloud de Google.

Les avantages de GCloud

Avec la plateforme cloud de Google, les entreprises n’auront pas à gérer une infrastructure, approvisionner des serveurs ou configurer des réseaux. Et, comme Google Cloud Platform est en évolution constante avec ses mises à jour optimisées, le service bénéficie du savoir-faire de Google pour être performant, économique et sécurisé.

Notons que le système de calcul sans serveur permet aux utilisateurs de passer du prototype à la production à l’échelle mondiale sans avoir à se soucier de la capacité de stockage, de la fiabilité ou des performances.

L’autre atout de Google Cloud Platform est aussi, sans doute son centre de données composé de milliers de kilomètres de câbles à fibre optique combiné avec des services performants.

Les principaux services proposés par Gcloud

Il y a d’abord, le service Google compute engine qui permet aux développeurs de logiciels d’accéder à une offre d’hébergement scalable. Ces derniers peuvent alors, développer des logiciels compatibles avec l’App Engine.

Ensuite vient, le service Google Cloud Storage qui est une plateforme de stockage cloud créé pour stocker des bases de données non structurées, par exemple, le Cloud Datastore pour le Stockage NoSQL.

Google Container Engine se présente également comme un système de gestion et d’orchestration pour les containers Docker et fonctionne sur le cloud public de Google.

Il y a aussi le Google Cloud Platform qui propose un service de développement et d’intégration d’applications.

Pour le service de messagerie en temps réel, vous avez à votre disposition G Cloud Pub/Sub qui permet d’échanger des messages entre les applications et propose à ses clients des services de haut niveau comme le G Cloud Dataflow pour traiter et analyser les données.

Comment rouvrir et supprimer des messages sur Gcloud ?

Pour supprimer les messages sur le Gcloud, vous pouvez configurer leur conservation. En effet, un message non confirmé est supprimé de l’abonnement lorsque son ancienneté dépasse la propriété, c’est-à-dire la durée de rétention de l’abonnement.

Pour créer un sujet avec une durée de conservation des messages de 7 jours, vous devez :

  • vous rendre dans le Cloud console et accéder à la page Sujets Pub/Sub ;
  • cliquer sur « Créer un sujet » ;
  • aller dans le champ et saisir un ID pour votre sujet ;
  • cocher la case pour définir la durée de conservation des messages ;
  • sélectionner le nombre de jours, d’heure et de minutes dans les menus déroulants pour définir la durée de conservation des messages ;
  • cliquer sur « créer un sujet » pour enregistrer le sujet.

Comment supprimer toutes ses données sur Gcloud ?

Pour supprimer des données sur la Cloud Console, vous devez suivre les étapes suivantes et utiliser des commandes précises. Pour ce faire :

  • vérifier que le Gcloud est autorisé à accéder à vos données et services ;
  • saisir la commande « gcloud projects list » pour avoir la liste de vos projets Google Cloud ;
  • définir le projet cloud par défaut qui héberge votre application avec « gcloud config set project » ;
  • obtenir le nom des services gérés avec la commande « gcloud endpoints services list » ;
  • supprimer le Service Management et remplacer service « Name » par le nom du service que vous avez l’intention de supprimer.

À noter que l’exécution de la commande de suppression n’est pas immédiate. Le service sera simplement désactivé pendant 30 jours. Un délai durant lequel vous avez la possibilité de le restaurer si besoin sur la page dédiée en allant sur Google Cloud Platform. Passé ce délai, le Service Management va supprimer définitivement votre service.

Google Drive Collaboration

Avec le développement d’internet, Google a créé des outils de travail collaboratif à la fois efficaces et gratuits pour améliorer les performances administratives de votre entreprise. Des outils en ligne pour faire de la bureautique ou des logiciels de présentations que vous allez retrouver au travers de Google Drive Collaboration. Dans cet article, vous allez découvrir ce service extrêmement utile pour l’organisation des entreprises.

Les fonctions collaboratives de Google Drive

Vous pouvez consulter un document sur Google Drive sans être obligé d’avoir un compte. Cependant, pour la création, le partage ou l’utilisation d’un document existant, il est impératif d’avoir un compte de messagerie Gmail.

La fonction de stockage de Google Drive

Les applications de bureautique dans Google Drive sont gratuites dans la limite des 15 giga d’espace de stockage au moment de la création de votre compte. Une capacité du cloud qui représente environ 100 000 documents à traiter directement en ligne.

La fonction de création de documents

Si vous n’avez pas de Microsoft Office, Google a créé des équivalents :

  • Word compatible avec Google Docs ;
  • Powerpoint avec Google Slide ;
  • Excel avec Google Sheets.

Les modifications faites sur vos fichiers seront enregistrées automatiquement.

L’importation des fichiers

La suite Google Drive donne la possibilité d’importer des fichiers de différentes natures : texte Word, tableau Excel ou Power Point. Les formats pris en charge par le service sont faciles d’utilisation et, le logiciel ne nécessite pas de faire des mises à jour régulières.

La fonction de partage des données

Google Drive a une fonction de partage des documents en ligne avec les autres utilisateurs du service qui peuvent consulter ou modifier le document en ligne. C’est un atout très pratique pour les membres de votre équipe qui travaillent sur un document en commun. En effet, un seul partage de fichier suffit à l’ensemble des collaborateurs, car ils auront un accès à la dernière version en temps réel. Cet outil est surtout utilisé lors des réunions de travail à distance.

Travailler en collaboration sur un fichier partagé en temps réel

Le service Google Drive donne ainsi, la possibilité à plusieurs utilisateurs d’être connecté en même temps sur un document commun. C’est une fonction très intéressante pour votre entreprise pour permettre à plusieurs personnes de travailler sur un même fichier lorsqu’ils sont dans des lieux géographiques différents. La seule condition est d’avoir une connexion internet.

La création de formulaires

Google Drive possède un service de création de formulaire qui permet de réaliser des questionnaires ou sondages pour les clients, collaborateurs ou partenaires commerciaux.

Utilisation hors connexion

La fonction hors connexion de Google drive permet aux utilisateurs de créer un document sans avoir besoin d’une connexion internet. Le système va se synchroniser de manière automatique dès que la connexion sera rétablie. Un moyen d’enregistrer les nouveaux éléments dans le serveur de Google. Néanmoins, vous ne pouvez pas modifier un document existant.

Comment créer et partager un document sur Google drive ?

Le fait de partager des fichiers ou documents sur Google Drive vous donne l’opportunité de travailler avec les membres de votre équipe ou des personnes extérieures à votre entreprise.

Pour créer un nouveau document, vous devez cliquer sur « Nouveau ». Ce qui fera apparaître une petite fenêtre, puis sélectionner « Google Slides » ou « Google Docs ». On va également vous demander de nommer le document à partager. Il ne vous reste plus qu’à cliquer sur « enregistrer » pour la sauvegarde.

Pour partager votre document, vous devez saisir l’adresse des personnes destinataires. À noter que lorsque vous cliquez sur le petit crayon, les membres de l’équipe pourront soit commenter et faire des modifications sur le fichier, soit faire une simple lecture du document. Une fois que les adresses e-mail soient saisies, vous devez cliquer sur le bouton « Ok » pour l’envoi des documents.

Comment supprimer un fichier Google Drive pour tous les collaborateurs ?

Si le partage des fichiers dans Google Drive est facile et rapide, il est plus difficile de supprimer cette fonction.

Pour ce faire, vous devez d’abord vous connecter à Google Drive. Dans la fenêtre vous allez voir les fichiers partagés avec leur nom. Vous devez, ensuite, faire un clic droit sur le fichier à supprimer pour désactiver le partage à un collaborateur spécifique en cochant sur la case adéquate. Ainsi, les seuls membres de l’équipe dont vous avez renseigné l’adresse e-mail pourront accéder au fichier.

Pour supprimer le droit d’accès à un document, une image ou une vidéo partagée, vous devez faire un clic droit sur le fichier puis cliquer sur « partage » et saisir les adresses e-mails des personnes concernées afin d’avoir une liste de tous les utilisateurs ayant accès aux fichiers partagés. Pour retirer le droit d’accès, il suffira de cliquer sur la croix à droite.

Quelles sont les limites de Google Drive ?

Bien que les données soient stockées sur un cloud sécurisé de Google, il est recommandé de ne pas y mettre des documents confidentiels de votre l’entreprise.

Quant au mode hors connexion, il est indispensable de vous organiser pour optimiser son utilisation. Pour les mis à jour, elles sont peu nombreuses et progressives. Néanmoins un temps d’adaptation est nécessaire pour que toute l’équipe puisse se conformer à l’utilisation des outils collaboratifs de Google Drive.

Utiliser Gmail dans un contexte professionnel

La messagerie Gmail de Google est un espace de travail au même titre qu’Outlook pour Microsoft. Néanmoins, elle offre de nouvelles fonctionnalités qui vont faciliter la mise en place du travail collaboratif dans votre entreprise. Dans cet article vous allez découvrir quelques conseils pour utiliser correctement Gmail.

Les modalités pour configurer Gmail pour votre entreprise

Par rapport à d’autres logiciels comme Outlook, la messagerie de Google propose des fonctionnalités qui vous permettent de gérer facilement votre adresse email professionnelle. Voici les étapes à suivre pour configurer Gmail pour votre entreprise.

Créer une adresse électronique Gmail professionnelle

S’il est possible de rattacher votre adresse électronique professionnelle à celle que vous utilisez quotidiennement, il est préférable de créer une adresse Gmail dédiée à votre entreprise. Pour ce faire, créer un nouveau compte sur Gmail avec une adresse contenant votre nom de domaine.

Créer des comptes pour chaque utilisateur

Chaque utilisateur de Gmail dans votre entreprise peut avoir leur propre compte sur le Google Workspace. Un compte qui comprend un nom et un mot de passe propre pour accéder à une adresse mail professionnelle propre.

Ajouter un compte

À partir de la page principale de votre compte Gmail, vous pouvez accéder aux paramètres. Dans la fenêtre pop-up, vous pouvez vous renseigner sur le nom et l’adresse qui vont apparaitre sur l’email.

Configuration du serveur SMTP

Lorsque vous créez une adresse professionnelle chez un hébergeur web, vous allez obtenir des informations pour configurer votre boîte mail. Vous allez ainsi obtenir l’adresse du Serveur SMTP et le Port utilisé par l’hébergeur. Après avoir saisi votre nom d’utilisateur et le mot de passe pour cette boîte de réception, il ne reste qu’à valider la configuration en cliquant sur le bouton  « ajouter un compte ».

Confirmation de l’adresse email

L’autre étape est la confirmation de l’adresse email par l’envoi d’un code par Google. Vous devez ainsi vous connecter au web mail contenant votre nom de domaine, puis, cliquer sur le lien de validation ou copier le code directement sur la fenêtre de validation de Gmail.

Pour terminer le processus de configuration de votre Gmail, vous devez retourner dans les paramètres et utiliser votre adresse professionnelle par défaut.

Comment partager un document de travail sur Gmail ?

Avec Gmail, il est plus facile de partager des documents entre l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise.

Accorder les autorisations

Lorsque vous partagez des documents avec d’autres personnes sur Gmail ou Google drive, vous devez accorder des autorisations pour l’ajout, la modification et le déplacement des fichiers dans le dossier. Les utilisateurs peuvent également consulter tous les dossiers et les fichiers qu’il contient.

Processus de partage de document

Pour partager un document, vous devez d’abord sélectionner le fichier à partager, puis cliquer sur le bouton de partage. Vous aurez le choix entre faire un partage avec des personnes ou des groupes. Pour terminer, vous devez saisir l’adresse e-mail des personnes concernées par le partage.

Il est toujours possible de modifier les utilisateurs autorisés à modifier le fichier ou à faire des commentaires. Vous pouvez également choisir d’envoyer une notification aux personnes concernées par le partage.

Enfin, cliquez sur « envoyer ».

Peut-on travailler sur Gmail sans connexion ?

C’est l’une des nouvelles fonctionnalités de Gmail d’utiliser son espace de stockage sur votre ordinateur même si vous êtes en déplacement sans avoir la possibilité d’accéder au web. En plus, vous pouvez préparer des e-mails dans la boîte d’envoi jusqu’à votre prochaine connexion.

Conseils pratiques pour utiliser Gmail sans connexion

Pour avoir accès facilement à Gmail hors connexion, il est conseillé d’ajouter l’adresse mail.google.com aux favoris de votre navigateur Chrome. Mais si vous utilisez Gmail dans une entreprise ou une école, vous pouvez demander à l’administrateur de modifier les paramètres de votre boîte de réception.

Comment activer votre Gmail sans connexion ?

Pour activer Gmail sans connexion, vous devez en premier vérifier que vous avez Chrome sur votre appareil. En second lieu, dans les paramètres de Gmail, dans la section hors connexion, vous devez cocher « activer la messagerie ». Vous pouvez également choisir le nombre de jour à synchroniser. Pour terminer, vous n’aurez qu’à enregistrer les modifications.

Utilisez Gmail pour favoriser le travail collaboratif dans votre entreprise

Gmail permet d’optimiser le travail collaboratif dans votre entreprise sur de nombreux points.

Messagerie professionnelle

Avec Gmail vous allez recevoir, sur votre propre nom de domaine, des messages envoyés à votre adresse e-mail personnalisée. Vous pouvez ainsi :

  • instaurer un climat de confiance avec votre clientèle ;
  • créer votre propre groupe de destinataires ;
  • améliorer la sécurité grâce aux domaines ;
  • configurer vous-même les alias pour les mails.

Gestion d’équipe plus facile

Gmail vous permet de contrôler les utilisateurs qui auront accès au sein de votre Workspace pour vous assurer d’appliquer les bonnes pratiques de sécurité pour limiter les risques. Vous pouvez également gérer les appareils mobiles de vos collaborateurs à partir de la messagerie de Google. En plus, vous avez la possibilité de supprimer ou de programmer l’envoi de messages aux membres de votre équipe.

Pour les réunions, votre messagerie peut servir d’outil de conversation et de discussion. De même pour le stockage, avec Workspace, vous pouvez réduire ou augmenter l’espace réservé à votre messagerie.

Réaliser un pentest

Face à l’augmentation des cyberattaques, la prévention est devenue indispensable. Le test d’intrusion est un moyen de détecter les failles de sécurité de votre système informatique. L’objectif étant de colmater ces brèches avant qu’elles ne soient exploitées par des hackers pour affecter les activités de votre entreprise. Dans cet article, vous allez découvrir tout ce qu’il faut savoir sur le pentest.

Qu’est-ce qu’on entend par pentest ?

Le test d’intrusion ou pentest en anglais peut-être défini comme une simulation de cyberattaques sur un système informatique. En d’autres termes, c’est un audit qui a pour but de trouver les vulnérabilités exploitables d’un système d’information. Le test de pénétration peut concerner une application, un réseau, un serveur web ou l’interface de protocole d’application.

Les informations fournies par un pentesting sont utilisées pour améliorer la sécurité informatique et corriger les vulnérabilités que peuvent exploiter les hackers. Ainsi, les tests d’intrusion vont simuler les techniques utilisées par les pirates pour attaquer votre système d’information. La différence est qu’elles sont effectuées dans un but bienveillant. Il est, donc important d’obtenir une autorisation du propriétaire du système ou de la direction avant d’effectuer un pentest pour éviter de perturber la continuité de l’entreprise.

Pour quelles raisons faire un pentesting ?

Faire des tests d’intrusion de manière régulière permet d’assurer la sécurité du réseau et d’avoir une gestion informatique plus claire au sein d’un organisme ou d’une entreprise. Un pentest va être fait chaque fois qu’il faut :

  • mettre en place une nouvelle infrastructure dans un réseau ;
  • apporter une remise à niveau ou des modifications importantes sur une application ;
  • faire des corrections de sécurité ;
  • modifier les politiques d’utilisation du système.

À quel moment faire un test d’intrusion ?

Plusieurs facteurs doivent être pris en compte avant de faire un test d’intrusion.

Il y a d’abord, la taille de l’entreprise puisque sa présence sur internet est un vecteur qui va augmenter les risques de cyberattaques. Puis, vient le coût des tests de pénétration qui sont dans la majorité des cas très chers. A titre d’exemple, une entreprise avec un budget limité ne pourra faire un test que tous les deux ans.

Pour se conformer à la réglementation, certains secteurs sont également tenus de faire des contrôles de sécurité comme le test d’intrusion du système d’informations.

Notons qu’une entreprise qui utilise un cloud peut être autorisée à tester l’infrastructure du fournisseur. Mais, seul ce dernier peut faire les tests de pénétration dans le cloud.

Qui peut faire un pentest ?

Il est recommandé de faire effectuer un test d’intrusion par une personne qui possède au préalable une connaissance ou des expériences sur un système d’information et de sécurité.

Un bon pentester doit également connaitre les matériels et technologies disponibles sur le marché afin de comprendre la vulnérabilité d’un réseau informatique.

Par ailleurs, pour détecter les erreurs des développeurs lors de la conception d’une application, il est préférable de faire appel des prestataires extérieurs qui sont souvent des hackers éthiques. Ces derniers ont des diplômes haut niveau et une certification pour effectuer les tests. Cependant, le meilleur candidat pour faire un pentesting doit être dépendant de l’entreprise et du test à faire.

Comment faire un pentest ?

Pour effectuer un pentest d’un système ou d’une application, plusieurs méthodes sont à choisir selon vos besoins et budgets.

Tests d’intrusion externes

C’est une méthode qui cible les actifs d’une entreprise présente sur internet. Le pentesting va se concentrer sur le site, l’application web et les serveurs de messagerie. Le test a donc pour objectif d’essayer d’obtenir des données précieuses ou d’avoir accès au système d’information.

Tests d’intrusion internes

Ce test permet d’identifier les problèmes de sécurité et d’évaluer la résistance du réseau interne de votre entreprise. La simulation de l’attaque interne va se faire derrière le pare-feu par une personne qui possède les autorisations d’accès. Ce genre de test va évaluer les dommages qu’un employé mécontent ou un pirate peut faire.

Blind test

Le blind test est une procédure qui va imiter une cyberattaque notamment en limitant les informations données au pentester en charge du pentesting. Il doit ainsi rechercher la plupart des informations concernant l’entreprise cible. À noter que ce type de test peut prendre beaucoup plus de temps, une des raisons de son coût plus onéreux.

Le double blind test

La particularité de ce pentest est que seules quelques personnes sont au courant de l’activité en cours. Ce test permet de vérifier l’efficacité et la rapidité de l’équipe en charge de la cyber sécurité dans l’entreprise. C’est également un moyen de préparer les employés à une éventuelle attaque.

Le test ciblé

Dans cette simulation, le testeur et les membres du personnel de sécurité de l’entreprise vont coopérer pour se tenir informés de leurs mouvements. Durant ce test, les équipes de cybersécurité vont obtenir les informations en temps réel.

Le blackbox test

Durant cet audit, le pentester n’a aucune précision sur le test à faire. Il doit trouver par ses propres moyens le chemin dans le système d’information de l’entreprise. Le pentest Blackbox est le meilleur moyen et le plus facile pour simuler une intrusion par une entité extérieure.

Faire face à une cyber attaque

Les cyberattaques sont plus fréquentes avec le recours au télétravail et l’utilisation massive d’équipements connectés. La cybersécurité est donc devenue un enjeu majeur pour les entreprises en raison des pertes économiques. Cependant, plusieurs d’entre elles négligent encore cette menace. Il est donc important de connaitre les différents types de cyberattaques et les moyens de protéger votre entreprise.

Qu’est-ce qu’on entend par cyber attaque ?

Une cyber attaque ou une attaque informatique peut se définir comme une action volontaire et malveillante dont l’objectif est de causer des dommages aux systèmes d’informations des entreprises, des particuliers ou des institutions publiques.

La cyber attaque va cibler les équipements informatiques comme les ordinateurs, les serveurs, les réseaux et même les smartphones.

Les cyberattaques peuvent être faites par une seule personne, un groupe de hackers, une organisation criminelle ou un État.

À l’heure actuelle, la quantité importante d’informations mise en ligne dans le cloud et les failles de sécurité favorisent la hausse des cyberattaques.

Sensibilisez vos collaborateurs via une formation spécialisée

Quelques exemples de cyberattaques célèbres qui ont touché des entreprises de renoms

En 1999, un virus informatique connu sous le nom de Melissa a infecté des pièces jointes de Microsoft et a causé plusieurs centaines de millions de dollars de dommage à plusieurs entreprises américaines.

En 2013, c’est la société américaine Yahoo qui a été victime d’un piratage à grande échelle avec plus de 3 milliards de comptes affectés. Cela a fait partie du plus grand important vol de données de l’histoire.

En 2020, la compagnie aérienne Easyjet a été la cible d’attaques sophistiquées qui a permis de dérober les données concernant les détails de voyage et les informations des cartes de paiements.

Enfin, en 2021, en France, c’est l’hôpital d’Arles dans les Bouches-du-Rhône qui a été visé par le groupe de hackers Vice society. Les malfaiteurs ont paralysé les postes de travail de l’hôpital pour obtenir une rançon.

Combien de français ont subi une cyber attaque en 2015 ?

En 2015, L’ANSSI ou l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information a recensé plus d’une vingtaine d’attaques majeures informatiques touchant des entreprises en France. La plus spectaculaire étant celle qui a touché TV5 Monde. Cette cyber attaque a été faite par le groupe terroriste Daech aidé par des mercenaires informatiques.

Durant cette période, 4 000 incidents ont été signalés à L’ANSSI. Plus de la moitié des attaques ont touché des sites internet professionnels. Le reste d’entre elles, comme le vol de données bancaires ou l’usurpation d’identité, concernent surtout les particuliers.

Les cyberattaques les plus fréquentes touchant les entreprises

Voici une sélection de cyberattaques qui touche le plus les entreprises.

Les malwares

Ce sont des logiciels ou virus malveillants et indésirables qui vont s’installer sur le système d’information de votre entreprise sans autorisation. Ces attaques visent le réseau informatique en utilisant la vulnérabilité du système ou la faille d’un collaborateur qui clique sur un lien internet ou une pièce jointe à risque.

Parmi les malwares les plus courants, il y a le ransoware qui va installer un logiciel sur les ordinateurs de l’entreprise et prendre en otage les données afin d’obtenir une rançon.

L’hameçonnage ou phishing

Elle consiste à l’envoi de plusieurs e-mails qui semblent venir d’une source de confiance dans l’objectif de collecter des informations personnelles et sensibles, par exemple, les mots de passe. Cette technique peut se faire par l’envoi d’une pièce jointe ou de liens par mail d’un pirate qui va se faire passer pour un partenaire professionnel de l’entreprise. Les liens vont pointer vers des sites illégitimes pour vous inciter à donner vos données personnelles ou télécharger un virus malveillant sur vos ordinateurs.

Attaque DDOS ou déni de service

Elle se définit comme un acte malveillant qui va rendre le serveur ou le service des entreprises indisponibles. Cette cyberattaque va submerger le serveur de votre site pour empêcher les utilisateurs d’y accéder. Une situation qui va paralyser l’activité de votre société. C’est une attaque qui ne va pas procurer d’avantage particulier aux hackers.

Comment aider mon entreprise contre les cyber attaques ?

Voici quelques astuces pratiques pour aider votre entreprise à faire face aux cyberattaques.

Utiliser un matériel de bureau sécurisé

Avec l’utilisation du cloud, beaucoup d’entreprises négligent leur matériel. Pour limiter les risques, il est conseillé de faire une gestion des appareils centrée sur la sécurité et d’engager chaque collaborateur dans le processus avec une formation en cybersécurité par exemple. En plus d’utiliser un réseau sécurisé, les PME doivent choisir un matériel sécurisé adapté à leur protocole.

Protéger les e-mails de votre entreprise

Tout comme les entreprises, les cybercriminels utilisent également des solutions de suivi des courriels pour savoir à quelle heure sont-elles ouvertes. Afin de faire face à ces intrusions, vous pouvez utiliser des outils de contrôles et de gestion des e-mails comme MessageControl qui intègre un programme de cybersécurité. Ils peuvent ainsi empêcher les spymails de pénétrer votre boite de réception et d’éviter que votre entreprise ne soit la cible de phishing.

Formation des employés à la cybersécurité

Une formation par un organisme spécialisé comme Adaliance va permettre à vos employés d’éviter de faire une mauvaise utilisation du Web ou d’être victime d’hameçonnage. Et comme ils ne sont pas prêts à lutter contre les cyberattaques ou savoir qu’ils sont en train d’en subir une ; il est impératif de les former aux enjeux des cyberattaques pour que votre entreprise ne perdent pas de l’argent.

Formation cybersécurité

La formation en cybersécurité est en plein développement face à la demande grandissante d’experts dans ce domaine. En effet, les particuliers, les entreprises ou l’administration publique peuvent être victime de cyberattaques, de vol de données ou de piratage divers. Les formations ont pour objectif de préparer les diplômés à lutter contre les programmes malveillants ou les phishings. Mais quelle formation suivre pour travailler dans la cyber Sécurité ?

Les formations en cybersécurité après le Bac

Après le baccalauréat, il existe plusieurs formations à suivre en France pour obtenir un diplôme en cybersécurité.

Formations bac+2

La formation bac+2 en cyber sécurité permet d’avoir un Brevet de Technicien Supérieur Systèmes Numérique ou BTS SN. Cette formation est adaptée pour apprendre la base de la protection numérique dans l’informatique.

Formations bac+3

Dans le domaine de la cybersécurité, certains recruteurs demandent un minimum de bac+3 en informatique avec une spécialisation en sécurité informatique. En suivant ce type de formation, vous pouvez devenir un technicien, un auditeur ou un intégrateur de solutions en matière de cybersécurité.

Parmi les formations bac+3, il y a :

  • le Bachelor cybersécurité ;
  • la licence professionnelle informatique ;
  • la licence pro Métiers en informatique, administration et sécurité des systèmes ou réseaux.

Il est également possible d’avoir un diplôme en licence générale d’informatique avec un parcours en cyberdéfense.

Formations à bac+5 et bac+6

En matière de bac+5 ou bac+6, des écoles d’ingénieurs, des universités et des écoles privées proposent des formations en informatique avec un cursus en cyber sécurité.

Les étudiants ressortent, à titre d’exemple, avec un diplôme d’école d’ingénieurs, d’un master ingénieur systèmes et réseau ou d’un master spécialisé Cyberdéfense.

Avec une formation bac+5 en cybersécurité, vous pouvez faire du consulting en gestion des incidents, la prévention et la sécurisation d’un système informatique. A noter que la spécialisation se fait de manière progressive et qu’une période de stage permet d’avoir des expériences en prévention et gestion des cyberattaques.

Sélection de formations professionnelles pour maîtriser la cybersécurité

Voici une sélection de formations professionnelles pour maîtriser les techniques de la sécurité informatique.

Management en infrastructures et cybersécurité de système d’information

L’objectif de cette formation en alternance de quelques jours par mois est de vous permette de piloter un projet de conception ou d’évolution d’un système d’information, la gestion du SI, le management humain et économique.

Le cursus est ouvert à toutes personnes ou salariés titulaires d’un bac+3 ou bac+4 en informatique avec une expérience professionnelle d’au moins 3 ans. Cette formation peut être financée par le Compte Personnel de Formation ou CPF.

Master en Cybersécurité

Certains organismes proposent une formation en cyber sécurité pour organiser le management de risques, maitriser les équipements pendant un projet informatique et définir l’architecture du réseau. La formation s’adresse aux étudiants titulaires de bac+3 ou d’un bachelor en informatique ou système réseau.

MBA Management en Cybersécurité

Avec ce type de formation vous aurez la possibilité d’analyser les cybermenaces au système d’information d’une entreprise, manager et auditer la sécurité des SI. Le cursus cible les salariés ou les personnes en reconversion professionnels. C’est une formation en alternance de jours par mois. Cependant, il faut vous justifier d’un bac+3 ou bac +4 et d’une expérience professionnelle. Le financement de ce type de formation peut aussi se faire avec le CPF.

Responsable de projet cybersécurité

Si vous avez eu l’occasion de suivre la formation d’OpenClassrooms, vous pourrez avoir la capacité de piloter des programmes de cybersécurité ou élaborer la stratégie du système d’information d’une entreprise. L’avantage est la possibilité de suivre la formation à distance avec un accompagnement personnalisé par un expert. Néanmoins, un niveau bac+3 ou bac+4 en informatique est demandé pour adhérer à la formation en alternance. Un financement par le CPF est aussi possible.

Formation pour maitriser les bases de la sécurité des systèmes et des réseaux

Avec cette formation, vous allez tout savoir sur les fondamentaux en matière de cyber sécurité comme l’analyse des risques informatiques, ou la sécurisation des données. Pour entrer dans ce programme, il est indispensable d’avoir des connaissances dans les protocoles réseaux. Cette formation admet les salariés en postes ainsi que les demandeurs d’emploi. A la fin de la formation, vous allez obtenir une certification ISQ-OPQF.

Où trouver une formation en cybersécurité ?

Vous pouvez trouver une formation en cybersécurité sur internet notamment sur le site de Cybermalveillance.gouv.fr qui permet de faire une auto-formation grâce à diverses thématiques. Il met à la disposition du public plusieurs supports pour comprendre les cybermenaces et les bonnes pratiques afin d’y faire face ou de les prévenir. Il est ainsi possible de visionner ou de télécharger des vidéos de sensibilisation sur la cyber sécurité et les risques numériques.

L’ANSSI ou l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information est l’autorité nationale en charge de la défense des systèmes informatiques en France. C’est dans ce cadre qu’elle offre une formation une cybersécurité en France qui peut être gratuite notamment le MOOC SecNumacadémie qui aborde des thématiques comme la sécurité de l’authentification et du poste du travail.

D’autres formations de l’ANSSI permettent d’avoir une certification en cybersécurité de niveau I et II inscrite au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).

Faire face à une cybermenace

La lutte contre les cybermenaces est devenue un enjeu important pour les entreprises et l’État français en raison de son impact sur l’économie. Le développement rapide des nouvelles technologies de la communication a accentué ce phénomène sans parler du montant des préjudices des cyberattaques qui a atteint plusieurs centaines de milliards d’euros par an en Europe. Découvrez dans cet article, ce qu’est la cybermenace et comment y faire face.

Qu’est-ce qu’on entend réellement par cybermenace ?

La cybermenace peut se définir comme toute activité qui risque de compromettre le système informatique d’une entreprise privée ou d’une entité publique. Les menaces peuvent être intérieures et extérieures. En effet, les auteurs des cyberattaques peuvent venir des États, de groupes de personnes ou hackers qui cherchent à tirer avantage des vulnérabilités informatiques et l’insuffisance de sensibilisation à la cybersécurité.

 


Vous cherchez un accompagnement personnalisé pour faire face à une cybermenace ? Vous avez besoin d’aide à plusieurs niveaux (techniques, ressources humaines, suivi, etc) ?

Adaliance se tient à disposition pour tout accompagnement et formation personnalisée afin de vous accompagner ET de prévenir les risques éventuels à l’avenir.

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Quelles sont les raisons des cyberattaques ?

Les causes des cyberattaques sont nombreuses. Cela peut s’agir de raisons économiques comme le vol d’argent à un particulier ou à une entreprise, d’une campagne de dénigrement, de l’espionnage industriel. En effet, pour les intérêts politiques, ils peuvent servir à orienter le résultat d’un espionnage militaire ou une prise de contrôle des outils de communication.

L’activisme peut aussi être à l’origine des cyberattaques. Dans ce cas, les cybercriminels vont agir pour nuire à une entreprise ou à une entité étatique impopulaire afin d’attirer l’attention sur des objectifs politiques avec leur action.

Les différentes formes de cybermenaces

La cyber menace peut prendre plusieurs formes :

  • le piratage de système informatique qui se matérialise par un accès non autorisé du propriétaire ;
  • l’usurpation d’identité consiste à l’utilisation d’informations personnelles pour faire des actions frauduleuses ;
  • les virus ou programmes informatiques malveillants qui vont perturber le fonctionnement normal du système informatique et qui sont connus sous le nom de malwares ;
  • la fraude à la carte bancaire lorsqu’il y a un débit inhabituel sur votre compte ;
  • le chantage à la webcam qui est une escroquerie destinée à vous extorquer de l’argent ;
  • le courrier indésirable qui est une communication publicitaire ou malveillante ne respectant pas la législation en France en matière de consentement du destinataire.

De l’influence à l’ingérence, la démocratie française face aux cyber menaces

Les cyber menaces peuvent avoir une influence sur la démocratie notamment au moment des élections. Les données d’utilisateurs de réseaux sociaux peuvent ainsi être collectées sans leur consentement par des sociétés privées pour mettre en place une campagne de dénigrement contre une personnalité politique, par exemple.

Afin d’y faire face, le gouvernement français lutte contre la désinformation avec la promulgation de loi comme la lutte contre la manipulation de l’information de 2018. C’est une mesure qui donne au CSA le pouvoir de suspendre ou d’interrompre la diffusion d’informations mensongères par une télévision contrôlée par des États étrangers portant aux atteintes du pays. Néanmoins, l’efficacité de cette mesure a été remise en cause par plusieurs experts qui risque au contraire de diminuer la confiance aux dirigeants.

Mais depuis 2015, la France a mis en place une stratégie nationale pour la sécurité du numérique qui met en avant l’importance de garantir la souveraineté nationale, d’informer le grand public et de faire de la sécurité numérique une priorité pour les entreprises.

Notons que la surveillance d’internet permet de limiter les cyberattaques.

Comment se protéger contre les cybermenaces ?

Aucune entreprise ou entité n’est jamais à l’abri d’une cyberattaque. Cependant, il est possible de prendre des mesures pour se protéger de ces cybermenaces.

Sauvegarder vos données

La sauvegarde des données est l’un des meilleurs moyens pour limiter les dommages causés par les cyber attaques. Vous aurez l’occasion de supprimer ou de modifier vos données en cas de menace.

Mise en place d’un contrôle d’accès au système

Pour réduire les risques de cyberattaques, vous devez faire preuve de rigueur par rapport à l’accès à votre système. Il est, par exemple, conseillé de révoquer l’accès d’un ancien employé et de mettre en place un contrôle d’accès strict. Une solution qui consiste à empêcher un ancien salarié mécontent d’agir contre votre entreprise à travers le système informatique. Ainsi, seules les personnes autorisées pourront avoir accès au système.

Recourir à une assistance professionnelle

Il est impératif de vous tenir au courant des dernières menaces et stratégies en matière de cybersécurité pour être en mesure de détecter les attaques le plus rapidement possible. La détection peut être mise en œuvre avec des outils de surveillance.

Utilisation de l’authentification multifacteur

C’est un moyen d’empêcher les hackers d’accéder à votre réseau s’ils ont pris connaissance de vos mots de passe. Cette méthode entre parmi les précautions importantes pour une entreprise qui est exposée à une cyber menace comme le phishing par messagerie électronique.

Sensibilisation et formation des employés

Il est indispensable de sensibiliser et de former les employés à l’importance de la cyber sécurité pour éviter les cyberattaques. Une formation pouvant être faite par un organisme spécialisé et agréé comme Adaliance.

Mise à jour des systèmes

Les systèmes ou les programmes utilisés dans votre entreprise doivent être mis à jour. C’est une mesure qui permet de profiter des derniers correctifs de sécurité par rapport aux vulnérabilités déjà connues.

Utilisation des pare-feu et antivirus

Les appareils connectés au réseau internet de votre entreprise doivent avoir un logiciel antivirus ou pare-feu contre les malwares. Ils permettent d’avoir une protection supplémentaire en détectant et en atténuant la cyber menace.

Gestion de clients difficiles

Une excellente capacité de service offerte à sa clientèle devient indispensable, notamment pour gérer le relationnel avec des clients difficiles. Ces derniers peuvent, dans certains cas, ne pas exprimer leur frustration à votre égard. Cet état d’esprit est influencé en partie par des déclencheurs psychologiques et des circonstances environnementales. Mais comment gérer une situation difficile avec un ou plusieurs clients ?

Traiter efficacement les clients difficiles

Comme un service clientèle efficace peut vous aider à fidéliser vos clients, vous devez absolument savoir gérer des clients difficiles. Même si personne n’aime avoir affaire à des interlocuteurs exaspérants (et exaspérés), le fait de ne pas tenir compte des plaintes risque de compromettre votre entreprise. En plus de nuire à votre rentabilité, le manque de réaction face à un tel client peut créer une perception défavorable de votre entreprise qui mettra ensuite des années à se dissiper. C’est la façon dont vous avez traité son problème et ses plaintes qui inciteront ce type de communiquant à devenir un ambassadeur de votre service ou de votre produit, raison pour laquelle il faut savoir transformer un scénario négatif en une situation favorable.

À la différence d’un client lambda susceptible de ne pas avoir eu d’interactions aussi fréquentes avec vous, les clients difficiles se sentiront sans doute plus impressionnés après avoir été témoins de votre engagement.

Établir une conversation efficace

Peu importe la cause pour laquelle un client devient difficile à gérer, en tant qu’entreprise, vous devez aider chacun d’entre eux à trouver une solution satisfaisante en sachant que l’approche que vous adoptez pour chacun doit être légèrement différente. Voici quelques exemples de clients difficiles que vous pourrez rencontrer.

Des clients colériques

Les clients furieux représentent occasionnellement un défi de taille. Dans ce cas, il est toujours préférable de présenter des excuses, même sans se sentir coupable. Cette action directe permettra à votre interlocuteur de se sentir plus à l’aise. Vous pourrez ainsi poursuivre la conversation de manière plus fructueuse.

Bien qu’un client irrité puisse devenir plus bruyant, vous devez conserver votre tonalité, voire l’adoucir. L’aspect le plus important de la gestion d’un client furieux réside dans le fait de rester calme et de ne jamais céder à la colère.

Des clients indécis

Les clients qui ont du mal à prendre des décisions peuvent mettre du temps à faire des choix et poser de nombreuses questions. Vous pouvez les aider à exprimer leurs inquiétudes spécifiques concernant l’achat. Afin de les rassurer, il convient de parler positivement du produit ou du service et de leur fournir le maximum d’informations utiles. Faire face à des clients qui ne sont pas sûrs d’eux vous apprendra la patience.

Des clients exigeants

Il arrive que les clients exigeants ne comprennent pas comment vous pouvez les aider. Ils peuvent vous demander d’effectuer une tâche que vous n’êtes guère autorisé à mener ou, du moins, pas en leur faveur. Il est possible de rassurer ce type de client en leur expliquant que vous ferez tout votre possible pour répondre à leurs besoins. Toutefois, en cas d’exigences déraisonnables, soyez prêt à faire des concessions.

Des clients « Je sais tout »

Ce sont des clients très critiques qui peuvent remarquer tout ce qui ne va pas dans vos produits, vos services ou d’autres aspects de votre activité. Ceux-ci sont prêts à exprimer leur mécontentement. Pour éviter les conflits, essayez de comprendre leur point de vue en leur prêtant une oreille attentive. Par la suite, cette clientèle saura vous fournir d’excellentes critiques si votre expertise est affirmée, sans toutefois écraser leur vision des choses.

 

Comportements à adopter face à une situation délicate

Comme certaines stratégies spécifiques fonctionnent mieux pour chaque type de client difficile, il existe également des approches fondamentales pour vous aider à améliorer vos compétences en matière de service à la clientèle. Voici dix idées pour faire face à un client difficile :

Communiquez toujours de manière professionnelle

Le langage doit être poli, respectueux et professionnel lorsque vous échangez avec la clientèle. Gardez un ton neutre et veillez à ce que votre langage corporel fasse comprendre à votre interlocuteur que vous êtes réceptif à ses suggestions afin de traiter les communications de manière professionnelle et de gérer certains conflits. Vous pouvez, par exemple, utiliser le nom de votre interlocuteur pour lui répondre tout en veillant à le regarder dans les yeux.

Gardez votre sang-froid

Lorsque vous avez affaire à des clients difficiles, prenez un moment pour respirer profondément et prendre conscience de vos émotions. L’idéal est de vous détendre et de faire en sorte que chaque interaction soit aussi facile que possible. En gardant votre sang-froid, vous évitez que la conversation ne devienne plus difficile. Si vous pouvez identifier et contrôler vos émotions, votre interaction avec le client se déroulera plus facilement.

Parlez calmement

Une fois n’est pas coutume : prenez soin de vous exprimer avec douceur, si possible plus que d’habitude si le client élève la voix. Pesez vos mots, exprimer vous avec précaution. En gardant votre calme, gérer une situation tendue sera plus aisé. Cette technique vous aidera parfois à désamorcer des conversations tendues.

Misez sur l’écoute active

La compréhension et la communication dans une conversation sont améliorées par l’écoute active. Pour améliorer une situation délicate, cette méthode permet de comprendre le sens des remarques du client. Vous devez ainsi vous montrer respectueux en accordant toute votre attention pour bien déterminer le fond du problème et trouver des réponses.

Laissez-lui le temps de s’exprimer

Un client recherche toujours des réponses. C’est pourquoi, vous devez leur laisser le temps de terminer leurs phrases avant de réagir. En laissant votre interlocuteur s’exprimer librement, vous comprendrez mieux le problème à résoudre, mais aussi les pensées et émotions en jeu.

Reconnaissez le point de vue du client

Les compétences en matière d’empathie aident à comprendre les émotions ou les intentions d’une autre personne. En vous exerçant à cette faculté, vous pouvez comprendre l’état émotionnel actuel du client et réagir en conséquence. Pour mieux saisir son point de vue, il faut lui poser les bonnes questions. Grâce à l’identification de ses besoins, le client constatera votre désir sincère d’arranger les choses et sera rassuré sur votre volonté de le soutenir.

Évaluez les besoins

L’une des meilleures façons de fournir un excellent service à la clientèle est de découvrir les besoins uniques de chacun. Vous serez en mesure de résoudre leurs problèmes plus rapidement si vous prenez le temps de comprendre leurs désirs. Dites alors au client que vous ferez tout ce qui est en votre pouvoir pour résoudre ses tracas.

Trouver des solutions

Dans certaines circonstances, il est intéressant de demander simplement au client ce dont il a besoin. Vous pouvez, par exemple, demander ce que vous pouvez faire pour alléger sa situation. Ce qui vous permettra d’arriver rapidement à des solutions satisfaisantes et de vous concentrer sur celles-ci afin d’augmenter vos chances d’y parvenir. Cette formule constitue une option lorsque vous n’êtes pas sûr des actes qui apaiseront l’esprit de votre interlocuteur.

Demandez de l’aide si besoin

Le recours à un représentant du personnel vous aidera aussi à dénouer un problème et à fournir des informations pour un client plus exigeant en lui faisant comprendre que vous faites intervenir une autre personne, qui peut avoir plus d’expertise ou d’autorité afin de régler sa requête, dans la conversation. Les clients apprécient parfois cet effort supplémentaire, car cela leur donne l’assurance que quelqu’un puisse prendre des décisions importantes sur leurs problèmes.

Entretenez une relation positive

Une fois que vous avez aidé un client, veillez à lui demander si ce dernier connaît d’autres inquiétudes. En effet, il a pu être tellement préoccupé par le premier problème qu’il en a négligé d’autres. Cela permet au client de savoir que vous le respectez et que vous appréciez toujours vos échanges.

Adaliance peut également vous aider à améliorer votre relation client : devenez des experts grâce à nos formations dès aujourd’hui, contactez-nous !

Formation au management à distance

Dans le contexte de la pandémie de COVID 19, le télétravail tend à se démocratiser de plus en plus dans le monde du numérique. En effet, manager à distance est devenu une norme. Forts de ce constat, gestion d’équipe, communication et cohésion évoluent fortement par rapport à un management en présentiel. Il est donc devenu indispensable de suivre une formation de management à distance.

Se former au management à distance

Une formation reste aujourd’hui un moyen essentiel pour mieux appréhender les rouages du management à distance. La formation management à distance doit permettre au manager d’acquérir des compétences managériales pour gérer un projet à distance. En plus, ce type de formation est idéal pour les personnes qui cherchent à suivre de près l’évolution des nouvelles formes de travail. On apprendra ainsi de nouvelles techniques pour motiver ses équipes malgré le changement de format de travail, mais aussi la maîtrise de logiciels de gestions de projets et de collaboration en ligne.

Faire face aux enjeux du management à distance

Une liste non exhaustive des enjeux à prendre en compte :

  • Managérial : le manager doit être capable d’animer et de diriger une équipe en télétravail. Il doit aussi maintenir la cohésion et motiver les collaborateurs sur leur responsabilité.
  • Organisationnel : pour maîtriser la gestion d’un planning, l’attribution des tâches et le contrôle de l’avancement des projets. Tout manager doit ainsi être en mesure de suivre les objectifs avec des indicateurs de performance.
  • Relationnel : les managers doivent préserver la confiance des membres de leurs équipes en prévenant les risques psychosociaux causés par le stress ou le sentiment d’isolement.

Techniques de management à distance

Une formation sur le management à distance va faciliter la maîtrise de ces bonnes pratiques  indispensables.

Mise en place des outils adaptés

Pour manager à distance, il faut des outils adaptés. Il faut en effet  aménager les interactions et développer la collaboration entre les employés. Des outils collaboratifs peuvent vous donner une vision globale et précise des projets pour chaque équipe. Le but étant d’avoir un meilleur suivi afin de gagner du temps.

Mise en place des méthodes de communication

La réussite du management à distance repose sur les méthodes de communication entre le chef d’équipe et ses collaborateurs. Ils doivent ainsi prévoir des points réguliers pour rester cohérents dans leur travail et doivent faire appel à des moyens digitaux comme la messagerie instantanée, emails, appels, applications de visioconférence. Dans ce cas, le manager a pour principale mission de faciliter les échanges dans l’entreprise pour motiver les collaborateurs en télétravail.

Définir de manière claire les objectifs

Le travail à distance est souvent synonyme de mauvaise compréhension ou interprétation. Ainsi, manager une équipe dans ces conditions nécessite de fournir des informations claires pour donner la possibilité aux collaborateurs de travailler en toute autonomie. Le manager doit avoir la capacité de mettre en place une gestion de projet et une pédagogie particulière pour chaque équipe.

Mettre en place des relations de travail basées sur la confiance

Le management d’équipe doit faciliter le développement des relations de confiance avec vos collaborateurs. En ce sens, il est important de favoriser leur autonomie tout en contrôlant leur travail de manière adaptée. Le manager devra soutenir les employés en télétravail pour garder leur confiance.

La formation sur le management à distance en détails

Voici les détails importants à savoir sur la formation de management à distance proposée par des organismes spécialisés comme Adaliance.

Objectifs de la formation

Les formations de management à distance permettent de :

  • mettre en place des techniques clés pour manager en télétravail ;
  • gérer le temps de travail des équipes ;
  • utiliser les outils technologiques pour optimiser la communication avec les équipes ;
  • s’entraîner à communiquer à distance.

À qui s’adresse cette formation ?

La formation s’adresse au manager qui manage à distance de manière permanente ou occasionnelle des équipes. Elle peut donc se faire soit à distance soit en présentiel, le choix dépend de la possibilité de chaque apprenant.

Programme de la formation de management à distance

Avant le début de la session un diagnostic est proposé par l’organisme de formation pour déterminer les points faibles de l’entreprise et des collaborateurs en matière de management à distance.

Pendant la session de formation en groupe, il y a :

  • La détermination des enjeux du management à distance pour clarifier les rôles du manager à distance et l’importance de la communication.
  • Une partie pour organiser et favoriser la coopération entre les équipes.
  • Les moyens pour faciliter le contrôle et l’autonomie des collaborateurs en télétravail.
  • Les méthodes pour animer une équipe à distance avec des outils de communication adaptés.
  • La coordination de la performance des collaborateurs à distance.

La dernière partie de la formation management à distance se fait avec un programme de renforcement des capacités en classe virtuel. Dans ce cas, l’évaluation des compétences va se faire à partir d’un questionnaire en ligne avec des mises en situation.

Pour conclure, Adaliance est une référence sur la formation en présentiel ou à distance en matière de management grâce à ses formateurs, consultants et coachs avec plusieurs années d’expertise. Prenez contact avec nous dès aujourd’hui pour en savoir plus et former vos managers !